©Christophe Galtier fera-t-il souffler Neymar face à Nice samedi ? DR
Onze matches en un mois et demi : le PSG entame samedi un véritable marathon en recevant Nice lors de la 9e journée de Ligue 1 (22h00, Beyrouth), obligeant l'entraîneur Christophe Galtier à une gestion pointilleuse de son effectif de stars à l'approche du Mondial.
Après deux semaines de trêve internationale, les joueurs parisiens n'ont pas le temps de souffler et vont très vite être confrontés à un programme dantesque qui ne leur laissera aucun répit d'ici le démarrage de la Coupe du monde au Qatar (20 novembre-18 décembre).
Avec sept rencontres de L1, dont le classique contre Marseille (16 octobre), et quatre de Ligue des champions marqués par deux déplacements compliqués sur les pelouses du Benfica Lisbonne (5 octobre) et de la Juventus Turin (2 novembre), le leader de la L1 sera soumis à rude épreuve.
Ces cadences infernales sont peu ou prou le lot de tous les clubs en lice dans les compétitions européennes mais prennent une tout autre résonance au PSG, bardé d'internationaux déjà les yeux rivés sur le grand rendez-vous qatarien.
"Longue série"
Pas moins de onze Parisiens ont ainsi été concernés par la fenêtre dévolue aux sélections nationales et si le Brésil de Neymar et Marquinhos a eu le bon goût de disputer ses deux amicaux en France face au Ghana et à la Tunisie, Lionel Messi a lui effectué un aller-retour aux Etats-Unis pour affronter le Honduras et la Jamaïque avec l'Argentine. "La Pulga" était de retour à l'entraînement vendredi après avoir eu droit à une journée de repos jeudi pour digérer le décalage horaire.
"C'est le premier match d'une longue série", a reconnu jeudi l'entraîneur Christophe Galtier. "On se prépare à cela, on fait très attention sur un plan physique. On va jouer tous les trois jours, des déplacements, des matches décisifs. On doit être focus sur la gestion de notre effectif mais aussi s'aérer la tête pour garder de la lucidité."
L'indisponibilité de Presnel Kimpembe, touché aux ischio-jambiers gauches et actuellement à Doha pour se soigner, limite déjà la marge de manoeuvre sur le plan défensif de Galtier, obligé de jongler avec cinq joueurs pour trois places dans l'axe (Sergio Ramos, Marquinhos, Danilo, Nordi Mukiele, El Chadaille Bitshiabu).
La situation s'arrange en revanche dans l'entrejeu avec le retour à l'entraînement vendredi de Marco Verratti, forfait pour le rassemblement de l'Italie. Mais le "Petit Hibou" est suspendu contre Nice et Renato Sanches, qui est revenu dans le groupe après une blessure à l'adducteur, sera sans doute un peu juste pour être titulaire face aux Aiglons, l'Espagnol Fabian Ruiz devant dans ce cas faire équipe avec le Portugais Vitinha au milieu.
Gérer la "MNM"
Gérer le temps de jeu sera surtout une question épineuse et sensible avec la "MNM" (Messi, Neymar, Mbappé), vu le peu d'appétence des trois vedettes à sortir en cours de rencontre. La moue et la colère froide de Neymar au moment de son remplacement à la 86e minute à Lyon (1-0, le 18 septembre) en disent long sur la difficulté de Galtier à instaurer un minimum de rotation au sein de son trident offensif.
"Je sais que Mbappé a toujours envie de jouer, mais de temps en temps, pouvoir avoir quelques minutes en moins, ça ne lui ferait pas défaut, bien au contraire", a ainsi lâché récemment le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps sur Téléfoot.
Une partie de la solution réside, selon Galtier, dans une plus grande efficacité offensive, qui permettrait de tuer plus vite les matches et de faire plus facilement avaler la pilule d'un changement aux trois attaquants.
"Si on peut faire mal rapidement à l'adversaire, ça sera toujours bénéfique sur la gestion de l'effectif et du temps de jeu. Nous avons eu un début de saison où nous étions très efficaces, mais on jouait seulement un match par semaine. Maintenant, il y a plus de fatigue", a relevé jeudi le technicien, qui recroise son ancien club de Nice, trois mois après son départ.
Il faudra de toutes façons à Galtier beaucoup de psychologie pour ménager les ego des uns et autres, tout en préservant le physique de ses superstars.
Après deux semaines de trêve internationale, les joueurs parisiens n'ont pas le temps de souffler et vont très vite être confrontés à un programme dantesque qui ne leur laissera aucun répit d'ici le démarrage de la Coupe du monde au Qatar (20 novembre-18 décembre).
Avec sept rencontres de L1, dont le classique contre Marseille (16 octobre), et quatre de Ligue des champions marqués par deux déplacements compliqués sur les pelouses du Benfica Lisbonne (5 octobre) et de la Juventus Turin (2 novembre), le leader de la L1 sera soumis à rude épreuve.
Ces cadences infernales sont peu ou prou le lot de tous les clubs en lice dans les compétitions européennes mais prennent une tout autre résonance au PSG, bardé d'internationaux déjà les yeux rivés sur le grand rendez-vous qatarien.
"Longue série"
Pas moins de onze Parisiens ont ainsi été concernés par la fenêtre dévolue aux sélections nationales et si le Brésil de Neymar et Marquinhos a eu le bon goût de disputer ses deux amicaux en France face au Ghana et à la Tunisie, Lionel Messi a lui effectué un aller-retour aux Etats-Unis pour affronter le Honduras et la Jamaïque avec l'Argentine. "La Pulga" était de retour à l'entraînement vendredi après avoir eu droit à une journée de repos jeudi pour digérer le décalage horaire.
"C'est le premier match d'une longue série", a reconnu jeudi l'entraîneur Christophe Galtier. "On se prépare à cela, on fait très attention sur un plan physique. On va jouer tous les trois jours, des déplacements, des matches décisifs. On doit être focus sur la gestion de notre effectif mais aussi s'aérer la tête pour garder de la lucidité."
L'indisponibilité de Presnel Kimpembe, touché aux ischio-jambiers gauches et actuellement à Doha pour se soigner, limite déjà la marge de manoeuvre sur le plan défensif de Galtier, obligé de jongler avec cinq joueurs pour trois places dans l'axe (Sergio Ramos, Marquinhos, Danilo, Nordi Mukiele, El Chadaille Bitshiabu).
La situation s'arrange en revanche dans l'entrejeu avec le retour à l'entraînement vendredi de Marco Verratti, forfait pour le rassemblement de l'Italie. Mais le "Petit Hibou" est suspendu contre Nice et Renato Sanches, qui est revenu dans le groupe après une blessure à l'adducteur, sera sans doute un peu juste pour être titulaire face aux Aiglons, l'Espagnol Fabian Ruiz devant dans ce cas faire équipe avec le Portugais Vitinha au milieu.
Gérer la "MNM"
Gérer le temps de jeu sera surtout une question épineuse et sensible avec la "MNM" (Messi, Neymar, Mbappé), vu le peu d'appétence des trois vedettes à sortir en cours de rencontre. La moue et la colère froide de Neymar au moment de son remplacement à la 86e minute à Lyon (1-0, le 18 septembre) en disent long sur la difficulté de Galtier à instaurer un minimum de rotation au sein de son trident offensif.
"Je sais que Mbappé a toujours envie de jouer, mais de temps en temps, pouvoir avoir quelques minutes en moins, ça ne lui ferait pas défaut, bien au contraire", a ainsi lâché récemment le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps sur Téléfoot.
Une partie de la solution réside, selon Galtier, dans une plus grande efficacité offensive, qui permettrait de tuer plus vite les matches et de faire plus facilement avaler la pilule d'un changement aux trois attaquants.
"Si on peut faire mal rapidement à l'adversaire, ça sera toujours bénéfique sur la gestion de l'effectif et du temps de jeu. Nous avons eu un début de saison où nous étions très efficaces, mais on jouait seulement un match par semaine. Maintenant, il y a plus de fatigue", a relevé jeudi le technicien, qui recroise son ancien club de Nice, trois mois après son départ.
Il faudra de toutes façons à Galtier beaucoup de psychologie pour ménager les ego des uns et autres, tout en préservant le physique de ses superstars.
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