Le coup d’envoi de l’exposition initiée par Lorraine Ouaiss dans le cadre du cycle «expositions collectives» a été donné aujourd’hui à la galerie Jacques Ouaiss. Quatre artistes talentueux proposent leurs œuvres: Minnie, Mouna Bassili Sehnaoui, Nina Salem Shabb et Marc Chelhot. Zoom sur le parcours personnel et artistique de chacun d’entre eux. L’exposition se poursuivra jusqu’ au 19 décembre inclus, de 10h à 18h.
Mouna Bassili Sehnaoui
C’est à Alexandrie, en Égypte où je suis née, que j’ai fait mes études, au English Girl’s College. À l’époque, le jardin d’enfants était fréquenté par des enfants de trois ans. J’ai demandé du papier pour faire un dessin et le colorier. Rien n’était imposé, nous devions juste profiter de l’exercice. Lorsque l’institutrice du jardin d’enfants est venue voir mon travail, elle a immédiatement demandé que je sois transférée dans une classe de filles plus âgées! J’étais apparemment en avance sur mes camarades de classe…
Ensuite, je suis allée à l’Université américaine de Beyrouth où j’ai étudié l’eau-forte, la gravure et la peinture, les aquarelles, la gouache, l’acrylique, la peinture à l’huile et le design graphique. La sculpture sur bois et la céramique faisaient également partie de notre formation artistique. Impossible d’obtenir un diplôme là-bas, car, en tant que libanaise, je devais aussi passer un examen d’arabe. J’ai été donc transférée l’université d’Arizona à Tucson où j’ai poursuivi mes études. Le dessin et la peinture ont ainsi été ma passion de toujours…
Plus tard, en France, j’ai appris à faire de la lithographie avec le grand maître Michel Cassé. J’ai exposé mon travail en France et en Italie (un tableau pour le pape François). Plus récemment quatre lithographies ont été exposées dans la collection de l’Institut d’art arabe à Paris. J’ai continué à explorer toutes les possibilités inhérentes à l’Art…
À mon retour à Beyrouth, j’ai enseigné l’art et le design graphique à l’Université américaine de Beyrouth. J’ai également publié de nombreux ouvrages pour feu le président Rafic Hariri.
Minnie
Passionnée de céramique depuis une dizaine d’années, elle n’a jamais pensé exposer et ne supporte pas qu’on la prenne pour une artiste. Bien qu’allergique aux champignons, elle en fut inspirée pour façonner ses premières pièces. Son obsession de découvertes et de voyages l’a amenée à créer une série de valises.
Nina Salem Shabb
Nina est céramiste, médecin et professeure de pathologie à temps plein au Centre médical de l’Université américaine de Beyrouth (AUBMC). Son travail de céramique, brut et raffiné, explore la relation entre l’expérience humaine et la faune et la flore du monde naturel. Son travail s’inspire également de sa carrière de pathologiste et du monde qu’elle voit au microscope. Son atelier se trouve dans son village ancestral, Bterram, el-Koura. Les bénéfices de son travail sont reversés à des œuvres caritatives, principalement à Bterram.
Marc Chalhoub
Graphiste de formation, Marc Chalhoub a fait carrière dans la publicité et plus précisément dans la production de films publicitaires. Réalisateur de nombreux films où l’humain a toujours sa place, son travail s’est illustré par une image particulièrement belle et parfaitement bien soignée, ce qui l’a amené, naturellement, à la photographie où son style photographique, dans une même constance, se caractérise surtout par la simplicité et la clarté de ses cadrages où il façonne ses sujets dans une ambiance très minimaliste selon sa devise: Less is more… Ses photographies ressemblent ainsi à des toiles japonisantes, un espace infini où le regard aime se perdre.
Mouna Bassili Sehnaoui
C’est à Alexandrie, en Égypte où je suis née, que j’ai fait mes études, au English Girl’s College. À l’époque, le jardin d’enfants était fréquenté par des enfants de trois ans. J’ai demandé du papier pour faire un dessin et le colorier. Rien n’était imposé, nous devions juste profiter de l’exercice. Lorsque l’institutrice du jardin d’enfants est venue voir mon travail, elle a immédiatement demandé que je sois transférée dans une classe de filles plus âgées! J’étais apparemment en avance sur mes camarades de classe…
Ensuite, je suis allée à l’Université américaine de Beyrouth où j’ai étudié l’eau-forte, la gravure et la peinture, les aquarelles, la gouache, l’acrylique, la peinture à l’huile et le design graphique. La sculpture sur bois et la céramique faisaient également partie de notre formation artistique. Impossible d’obtenir un diplôme là-bas, car, en tant que libanaise, je devais aussi passer un examen d’arabe. J’ai été donc transférée l’université d’Arizona à Tucson où j’ai poursuivi mes études. Le dessin et la peinture ont ainsi été ma passion de toujours…
Plus tard, en France, j’ai appris à faire de la lithographie avec le grand maître Michel Cassé. J’ai exposé mon travail en France et en Italie (un tableau pour le pape François). Plus récemment quatre lithographies ont été exposées dans la collection de l’Institut d’art arabe à Paris. J’ai continué à explorer toutes les possibilités inhérentes à l’Art…
À mon retour à Beyrouth, j’ai enseigné l’art et le design graphique à l’Université américaine de Beyrouth. J’ai également publié de nombreux ouvrages pour feu le président Rafic Hariri.
Minnie
Passionnée de céramique depuis une dizaine d’années, elle n’a jamais pensé exposer et ne supporte pas qu’on la prenne pour une artiste. Bien qu’allergique aux champignons, elle en fut inspirée pour façonner ses premières pièces. Son obsession de découvertes et de voyages l’a amenée à créer une série de valises.
Nina Salem Shabb
Nina est céramiste, médecin et professeure de pathologie à temps plein au Centre médical de l’Université américaine de Beyrouth (AUBMC). Son travail de céramique, brut et raffiné, explore la relation entre l’expérience humaine et la faune et la flore du monde naturel. Son travail s’inspire également de sa carrière de pathologiste et du monde qu’elle voit au microscope. Son atelier se trouve dans son village ancestral, Bterram, el-Koura. Les bénéfices de son travail sont reversés à des œuvres caritatives, principalement à Bterram.
Marc Chalhoub
Graphiste de formation, Marc Chalhoub a fait carrière dans la publicité et plus précisément dans la production de films publicitaires. Réalisateur de nombreux films où l’humain a toujours sa place, son travail s’est illustré par une image particulièrement belle et parfaitement bien soignée, ce qui l’a amené, naturellement, à la photographie où son style photographique, dans une même constance, se caractérise surtout par la simplicité et la clarté de ses cadrages où il façonne ses sujets dans une ambiance très minimaliste selon sa devise: Less is more… Ses photographies ressemblent ainsi à des toiles japonisantes, un espace infini où le regard aime se perdre.
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