Mondial-2026: le Brésil qualifié, première victoire pour Ancelotti
Les défenseurs brésiliens Marquinhos, Danilo et Alex Sandro célèbrent leur victoire après le match de qualification pour la Coupe du monde de football 2026 entre le Brésil et le Paraguay, disputé à la Neo Quimica Arena de São Paulo, au Brésil, le 10 juin 2025. ©NELSON ALMEIDA / AFP

Le chantier de Carlo Ancelotti reste immense, mais le Brésil sera bien au Mondial-2026, grâce à sa victoire 1-0 mardi face au Paraguay, à Sao Paulo, premier succès de l'Italien à la tête des quintuple champions du monde.

Comme un symbole, c'est Vinicius Junior, l'une des stars du Real Madrid d'Ancelotti ces dernières saisons, qui a délivré tout un pays en fin de première mi-temps (44e), après une longue domination stérile de la Seleçao.

Un joli cadeau d'anniversaire pour l'Italien, qui fêtait ses 66 ans mardi.

Malgré certaines imprécisions, le niveau de jeu affiché était bien meilleur que lors du premier match sous la houlette d'Ancelotti, jeudi dernier, un 0-0 insipide face à l'Equateur.

Seule nation à avoir disputé toutes les éditions du tournoi, le Brésil tentera de réaliser son rêve américain au Mexique, au Canada et aux Etats-Unis: coudre enfin une sixième étoile sur son maillot, après une longue attente depuis le cinquième titre remporté en 2002.

Les Brésiliens se sont hissés en troisième position des qualifications sud-américaines, avec 25 points, dix de moins que les leaders argentins.

Ils sont mathématiquement assurés d'obtenir une des six premières places synonymes de qualification directe, ne pouvant plus être rejoints par le Venezuela (7e et actuellement barragiste), battu 2-0 par l'Uruguay.

Le Paraguay (5e), devra encore attendre avant de valider son billet pour sa première Coupe du Monde depuis 2010.

Vainqueur 1-0 au match aller face au Brésil, à Asuncion, il était invaincu depuis neuf matches, et l'arrivée de l'Argentin Gustavo Alfaro au poste de sélectionneur.

Mais cette fois, la marche était trop haute pour réaliser la passe de dix, face à un adversaire qui entame à son tour un nouveau cycle.

Une nouvelle ère symbolisée par l'arrivée sur le banc d'Ancelotti, après avoir enchaîné les contre-performances et vu défiler trois sélectionneurs depuis le départ de Tite fin 2022.

À Sao Paulo, les supporters ont accueilli l'Italien avec un tifo "Joyeux anniversaire Carletto".

Inquiétude pour Vinicius

Pour ce premier match devant le public brésilien, Ancelotti a aligné une équipe résolument offensive, comptant notamment sur le retour de suspension de Raphinha, très en vue cette saison avec le FC Barcelone.

Il a commencé le match sur l'aile droite, mais a ensuite permuté sans cesse avec ses compères de l'attaque brésilienne, Gabriel Martinelli, Vinicius et Matheus Cunha, nouvelle recrue de Manchester United.

De quoi donner le tournis aux Paraguayens, tandis que Bruno Guimaraes jouait les rampes de lancement au milieu de terrain.

Les vagues brésiliennes n'ont cessé de s'abattre sur le but de Gatito Fernandez et le tandem Matheus Cunha - Vinicius a dû s'essayer à deux fois pour ouvrir le score.

Si l'attaquant du Real Madrid a été trop court pour reprendre un premier centre à raz-de-terre du néo-mancunien (11e), il a fait mouche en catapultant son offrande dans les filets juste avant la pause.

Auparavant, Raphinha avait testé les gants d'une frappe sèche (7e) et Cunha, encore lui, avait manqué sa tête plongeante alors qu'il avait le but grand ouvert (34e).

Les Paraguayens se sont montrés menaçants en seconde période, notamment sur une tête au-dessus de Junior Alonso (71e), mais les meilleures occasions étaient encore brésiliennes, avec Raphinha (76e), puis Bruno Guimaraes (89e).

Seul bémol pour la Seleçao: Vinicius est sorti en boitant à vingt minutes de la fin, apparemment touché à la cuisse. De quoi inquiéter le Real, qui entre en lice le 18 juin dans la Coupe du Monde des clubs, aux États-Unis.

Le numéro 10 brésilien sera en outre suspendu pour le prochain match de la Seleçao, en septembre contre le Chili, après avoir pris son second carton jaune lors de ces qualifications.

 

Avec AFP

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