Le Royaume-Uni sanctionne 135 pétroliers de la «flotte fantôme» russe
Une photo prise le 9 avril 2011 montre le pétrolier *Caspian Stream* près de la plateforme fixe résistante à la glace LSP-1 de la compagnie russe LUKOIL, construite au chantier naval d’Astrakhansky Korabel. Cette plateforme est destinée au forage, à l’exploitation des puits et au prétraitement du pétrole sur le champ de Korchaguine, dans le secteur russe de la mer Caspienne, à environ 180 km d’Astrakhan. ©Mikhail Mordasov / AFP

Le Royaume-Uni a annoncé lundi avoir sanctionné 135 navires supplémentaires soupçonnés d'appartenir à la «flotte fantôme» utilisée par la Russie pour exporter son pétrole.

Ces pétroliers font partie d'une «flotte responsable du transport illicite de marchandises d'une valeur de 24 milliards de dollars depuis le début de l'année 2024», indique le ministère britannique des Affaires étrangères dans un communiqué.

Deux sociétés sont également visées: Intershipping Services LLC, accusée d'avoir «enregistré des navires de la flotte fantôme sous pavillon gabonais», et Litasco Middle East DMCC, liée à la compagnie pétrolière russe Lukoil, «pour son rôle dans le transport d'importants volumes de pétrole russe sur des navires de la flotte fantôme».

«Ces nouvelles sanctions continueront à démanteler la flotte fantôme» du président russe Vladimir Poutine et à priver la Russie de «recettes pétrolières essentielles», a indiqué le chef de la diplomatie britannique David Lammy.

«Alors que Poutine continue de retarder l'ouverture de pourparlers de paix sérieux, nous ne resterons pas les bras croisés. Nous continuerons à utiliser toute la puissance de notre régime de sanctions pour accroître la pression économique à chaque instant», a-t-il ajouté.

Plus de 400 navires au total ont été sanctionnés par le Royaume-Uni depuis le début de l'invasion de l'Ukraine en février 2022.

Le Royaume-Uni s'est joint vendredi aux sanctions de l'Union européenne contre le pétrole russe, prévoyant d'abaisser le plafond du prix du pétrole russe exporté.

Dans le cadre de ce 18ᵉ train de sanctions, les 27 avaient ajouté 105 pétroliers «fantômes» à leur liste noire de navires, qui en compte au total 444.

Lundi, Londres a appelé les alliés de l'Ukraine à mener une «campagne de 50 jours» pour renforcer leur soutien militaire à Kiev et pousser Moscou à négocier un cessez-le-feu avant la fin de l'ultimatum posé par Donald Trump à la Russie.

La semaine dernière, le président américain a donné 50 jours à Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre en Ukraine, sous peine de sanctions sévères, et a annoncé un réarmement massif de Kiev via l'Otan.

AFP

 

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