
Les États-Unis intensifient la pression sur le Liban pour qu'il adopte en Conseil des ministres une décision officielle imposant le désarmement du Hezbollah. Il s’agit d’une condition préalable à la reprise des négociations visant à mettre fin aux opérations militaires israéliennes au Liban, a rapporté mardi Reuters, citant des sources bien informées.
Selon deux responsables libanais, deux diplomates et une source libanaise bien informée, les États-Unis ont clairement indiqué que sans un engagement public des ministres libanais en faveur du désarmement du Hezbollah, ils n'enverraient pas l'émissaire américain Tom Barrack à Beyrouth et ne feraient pas pression sur Israël pour qu'il mette fin aux frappes aériennes ou retire ses forces du sud du Liban.
Les sources ont également révélé que le président du Parlement, Nabih Berry, a appelé Washington à œuvrer pour l'arrêt des frappes israéliennes, comme première étape l’application de l'accord de cessez-le-feu conclu l'année dernière, qui a mis fin aux hostilités entre le Hezbollah et Israël. Cependant, Israël aurait rejeté la proposition de M. Berry, toujours selon les mêmes sources.
Commentaires