La conférence de l’ONU soutient la solution à deux États et appelle à une fin immédiate de la guerre à Gaza
Khalifa Shaheen Almarar, ministre d’État aux Affaires étrangères et à la Coopération internationale des Émirats arabes unis, prend la parole lors d’une conférence des Nations unies sur la solution à deux États pour Israël et les Palestiniens, au siège de l’ONU, le 29 juillet 2025, à New York. ©Timothy A. Clary / AFP

Dans une déclaration forte et urgente, les dirigeants mondiaux réunis à la Conférence des Nations unies sur la solution à deux États ont publié un communiqué commun appelant à une fin immédiate de la guerre à Gaza et présentant une feuille de route détaillée pour la paix et la reconstruction.

Le texte, publié il y a moins d’une heure, affirme un engagement collectif à mettre fin au conflit et à mettre en œuvre une solution à deux États dans un délai de 15 mois. Les délégués ont fermement condamné à la fois les attaques du Hamas contre des civils israéliens le 7 octobre et les frappes israéliennes en cours visant des civils à Gaza.

Au cœur du plan figure l’exigence que le Hamas libère tous les otages, renonce à son pouvoir à Gaza et remette ses armes à l’Autorité palestinienne. La conférence a soutenu la mise en place d’un comité administratif transitoire pour gouverner Gaza sous l’égide de l’Autorité palestinienne, immédiatement après un cessez-le-feu.

Une mission temporaire de l’ONU sera déployée dans la bande de Gaza à la demande de l’Autorité palestinienne pour surveiller le cessez-le-feu, superviser la mise en œuvre d’un accord de paix, et transférer progressivement la sécurité intérieure aux forces palestiniennes.

Dans un geste diplomatique significatif, les participants ont salué l’engagement du président Mahmoud Abbas en faveur de la création d’un État palestinien non armé et appelé à l’unification de la Cisjordanie et de Gaza sous une seule administration palestinienne.

La conférence a également souligné l’urgence de livraisons humanitaires inconditionnelles à Gaza et a soutenu la création d’un fonds international dédié à la reconstruction de l’enclave dévastée. Le rôle de l’UNRWA a été qualifié de «pour l’instant indispensable» pour répondre aux besoins humanitaires critiques sur le terrain.

Si les déclarations de la conférence traduisent un consensus international croissant en faveur de la paix, elles soulignent aussi l’urgence de la situation: «La guerre à Gaza doit cesser maintenant», affirme sans équivoque le communiqué.

AFP

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