L’armée libanaise prépare un plan de sécurité détaillé, qui devrait se dérouler en quatre étapes ou plus. Ce plan devrait être présenté lors de la prochaine séance du gouvernement, prévue pour le mardi 2 septembre, sauf si un événement urgent entraîne son report au jeudi 4 septembre.
L’opération devrait débuter dans la région de la rivière Awali et s’étendre progressivement selon des priorités géographiques. Des échéances sont prévues, mais des doutes persistent quant à leur respect, notamment par rapport aux estimations du «document Barrack», qui tablait sur une durée de quatre mois. À titre de comparaison, les opérations menées au sud du Litani ont déjà duré environ huit mois.
Les responsables auraient décidé de reporter le traitement de la question des armes palestiniennes lors de la première étape, en raison de la complexité et de la sensibilité du sujet. Selon des sources, la situation actuelle ne permet pas d’engager dès le départ des opérations potentiellement conflictuelles dans les camps de réfugiés.
Les observateurs estiment que cette approche progressive traduit la prudence de l’armée qui cherche à concilier faisabilité opérationnelle et sensibilités politiques et sociales. Chaque étape devrait ainsi être définie par une progression géographique plutôt que par des priorités thématiques, de façon à concentrer dans un premier temps les efforts sur des zones où la mise en œuvre est plus simple.
Le plan de l’armée témoigne d’une stratégie réfléchie et mesurée en matière de sécurité intérieure. Le gouvernement devrait l’approuver lors de la prochaine séance. «Le plan comprendra des échéances, mais il est incertain qu’elles correspondent aux objectifs précédemment fixés», ont indiqué des sources, soulignant à la fois l’ambition et la prudence de cette stratégie.
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