Les États-Unis ont frappé un nouveau bateau de «narcoterroristes» vénézuéliens
Le président américain Donald Trump lève le poing en montant à bord d’Air Force One à l’aéroport municipal de Morristown, dans le New Jersey, le 14 septembre 2025, après avoir passé le week-end dans sa résidence de Bedminster. ©Mandel Ngan / AFP

Le président américain Donald Trump a annoncé lundi une nouvelle frappe militaire contre un bateau transportant des trafiquants de drogue présumés dans les Caraïbes, affirmant que trois «narcoterroristes » vénézuéliens avaient été tués.

«Ce matin, sur mes ordres, les forces militaires américaines ont mené une DEUXIÈME frappe cinétique contre des cartels de drogue et des narcoterroristes extraordinairement violents», a écrit Trump sur son réseau Truth Social.

Lors d’une première frappe le 3 septembre, 11 personnes avaient été tuées sur un autre bateau accusé de servir au trafic de drogue, soulevant des questions sur la légalité internationale de l’opération.

Le président vénézuélien Nicolás Maduro a de son côté qualifié le secrétaire d’État américain Marco Rubio de «seigneur de la mort et de la guerre» en raison de ses propos durs sur les cartels latino-américains et a promis de se défendre contre «l’agression» de Washington.

Faisant référence au renforcement naval américain dans les Caraïbes et à la récente attaque meurtrière contre un bateau vénézuélien présumé trafiquant de drogue, Maduro a assuré que Caracas exercerait «pleinement» son «droit légitime à se défendre».

Les tensions entre les États-Unis et le Venezuela ont atteint de nouveaux sommets après que Trump a envoyé huit navires de guerre près des côtes vénézuéliennes pour faire pression sur Maduro. Les États-Unis accusent le dirigeant de gauche de diriger un cartel de cocaïne et ont récemment doublé la prime pour sa capture, portée à 50 millions de dollars.

Lors d’une interview à Fox News depuis Jérusalem, Rubio a défendu l’attaque contre le bateau en eaux internationales, affirmant avoir «100 % de certitude» qu’il participait au trafic de drogue destiné aux États-Unis.

À Caracas, Maduro a déclaré que les communications avec l’administration Trump avaient été rompues et que le pays «ferait face» à l’agression, dénonçant particulièrement Rubio.

Face à la pression américaine, 25 000 soldats ont été déployés à la frontière avec la Colombie et le long de la côte caraïbe, tandis que des milliers de civils ont rejoint une milice pour appuyer l’armée. Jenny Rojas, 54 ans, recrue d’un camp d’entraînement, a averti: «Si les États-Unis tentent d’attaquer la patrie, toute la population la défendra !»

AFP

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