Donald Trump, sur tous les fronts… de la paix
©Ici Beyrouth

Attention, ces quelques lignes peuvent heurter la sensibilité des plus fragiles!!!

N’en déplaise à la tendance globale dans les médias bien-pensants, qui consacrent leurs colonnes à du «Trump bashing», le président américain surprend tous les jours un peu plus. Un seul de ses messages sur X contraint les autres dirigeants du monde à se réveiller en sursaut pour adapter leur diplomatie. Un exercice de haute voltige quasi quotidien pour toutes les chancelleries qui manquent cruellement d’imagination. 

Alors que tant d’autres se contentent de gérer les crises à distance, de rédiger de beaux communiqués creux, lui choisit de s’engager directement, personnellement, convaincu qu’il est possible d’éteindre les foyers de tension qui embrasent la planète. De Gaza à Kiev, de Damas à Beyrouth, il multiplie les initiatives, les contacts, les médiations.

À Gaza, il pousse pour des cessez-le-feu durables et la libération des otages.

En Ukraine, il œuvre à rapprocher Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, avec l’ambition d’organiser un sommet qui pourrait ouvrir la voie à la fin de la guerre. Il est le seul à pouvoir, à un moment, faire s’asseoir à la même table deux dirigeants qui se vouent une haine féroce. Si Donald Trump réussit à arrêter cette saignée humaine au cœur de l’Europe, il faudra bien que tous les sceptiques s’inclinent et reconnaissent que l’impuissance était leur seul moteur idéologique. 

Dans le sud syrien, après les massacres dans la région de Soueida, il encourage des accords entre les druzes, le gouvernement de Damas et Israël, avec l’idée de stabiliser une région stratégique. 

Donald Trump a dépêché son émissaire spécial, Tom Barrack, pour élaborer et superviser un accord et mettre un terme à la folie sanguinaire qui se propage en Syrie sur les ruines du monstrueux régime de la famille Assad. 

Dans le même temps, l’émissaire américaine pour le Liban, Morgan Ortagus, effectue régulièrement des visites au Liban pour veiller à la mise en œuvre du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, ainsi qu'à l’application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies, notamment la question du désarmement du Hezbollah. Elle non plus ne lâche rien. Pour Morgan Ortagus, l’équation est à zéro inconnue: la milice pro-iranienne doit être désarmée. La seule présence de la diplomate qui dit les choses clairement aide à vaincre certaines «timidités» locales dans l’application des décisions de l’État libanais des 5 et 7 août dernier. 

Mais Donald Trump ne mise pas uniquement sur la diplomatie. Parfois, il use aussi de la force pour obtenir un arrêt des combats. Ce fut le cas en juin dernier: lors de la guerre entre Israël et l’Iran, il a pris la décision d’ordonner aux avions américains de bombarder les installations nucléaires iraniennes. Tous les observateurs, décidément souvent myopes, avaient prédit l’embrasement du Moyen-Orient. Pas du tout! Dans la foulée, un cessez-le-feu avait été conclu, les Iraniens ayant reçu le message cinq sur cinq. Preuve que la fermeté peut aussi ouvrir la voie à la paix. Ou du moins à une trêve. 

Ce qui étonne, c’est la liberté avec laquelle Donald Trump agit. Délivré des carcans de la diplomatie classique, il avance vite, bouscule les inerties et force parfois des portes fermées depuis trop longtemps. Sa méthode détonne dans un monde figé et cravaté dans des salons feutrés, mais elle est peut-être précisément ce qui permet d’espérer des percées là où d’autres ont échoué.

Aujourd’hui, le président des États-Unis n’apparaît pas seulement comme un chef d’État: il s’impose comme un acteur de paix déterminé, convaincu que la stabilité mondiale mérite audace, engagement et courage. Ses méthodes choquent certains, mais en séduisent d’autres, de plus en plus nombreux. Dans un monde saturé d’impuissance diplomatique, force est de constater que Donald Trump impose une différence: il agit.

Georges Clemenceau disait: «Il faut savoir ce que l’on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire. Quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire.»

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