
Selon le media Times of Israel citant Channel 13, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et son conseiller aux affaires stratégiques Ron Dermer ont rencontré aujourd’hui, dans leur hôtel à New York, l’émissaire spécial américain Steve Witkoff afin de discuter du plan du président Donald Trump visant à mettre fin à la guerre à Gaza et à libérer les otages.
L’équipe de Trump fait pression sur Netanyahou pour qu’il accepte ce plan, indique Channel 12. L’ancien président américain a présenté son initiative mardi, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, à huit dirigeants arabes et musulmans. Jared Kushner, son gendre, qui avait joué un rôle clé dans le “Deal of the Century” de 2020 et dans les Accords d’Abraham, est fortement impliqué dans l’élaboration de ce cadre.
«Poursuivre la guerre isolera encore davantage Israël, mais accepter le plan et y mettre fin permettra à Israël de sortir de son isolement et d’avancer dans une direction plus positive dans la région, avec l’appui des États-Unis», a déclaré une source américaine à Channel 12.
Toutefois, selon Channel 12, Netanyahou est mal à l’aise avec le fait que le plan de Trump n’exige pas le désarmement du Hamas ni la démilitarisation de Gaza comme conditions préalables à la fin de la guerre, mais seulement après celle-ci. Le Premier ministre s’oppose également à la disposition confiant le mécanisme de gouvernance de Gaza à l’autorité du Conseil de sécurité de l’ONU.
Le cadre inclut par ailleurs une implication de l’Autorité palestinienne dans la gestion de certaines parties de la bande de Gaza, rapporte le diffuseur public Kan. Des sources proches de Netanyahou ont confié au média qu’Israël devra probablement consentir à ce que l’AP administre au moins une partie du territoire après la guerre, une perspective que le Premier ministre israélien a toujours affirmé refuser.
Parallèlement, rapporte Channel 12, les représentants palestiniens à l’ONU travaillent à organiser un boycott du discours de Netanyahou prévu demain, auquel ils espèrent rallier des pays arabes, africains et même certains pays européens.
AFP
Commentaires