Trump dit n’avoir pas rencontré Kim pour une question de «timing»
Trump a déclaré qu’il n’avait pas pu rencontrer Kim Jong-un en Corée du Sud, mettant fin aux spéculations sur un possible sommet. ©Andrew Caballero-Reynolds / AFP

Le président américain, Donald Trump, a expliqué mercredi qu’une rencontre avec le dirigeant nord-coréen, Kim Jong Un, n’avait pu être organisée cette semaine pour une question de «timing» mais qu’il s’efforcerait d’«apaiser» les tensions entre les deux Corées.

«Nous travaillerons très dur avec Kim Jong Un et avec tout le monde pour résoudre les problèmes, car cela a du sens», a-t-il déclaré au cours d’une rencontre avec le président sud-coréen, Lee Jae Myung, dans la ville sud-coréenne de Gyeongju.

M. Trump avait annoncé qu’il serait «ravi de rencontrer» à nouveau Kim Jong Un avant un déplacement dans la péninsule coréenne où se tient un sommet de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (Apec), mais Pyongyang n’a pas répondu publiquement à l’invitation.

«Je connais Kim Jong-un très bien... nous n’avons pas pu organiser le bon timing», a indiqué M. Trump.

Le président Lee a salué mercredi l’invitation de M. Trump à Kim Jong Un, affirmant qu’elle avait créé «un sentiment significatif de chaleur et de paix sur la péninsule coréenne».

Le président américain avait indiqué plus tôt mercredi qu’il rencontrerait le numéro un nord-coréen «dans un avenir pas trop lointain». «À un moment donné, nous serons amenés à traiter avec la Corée du Nord. Je pense qu’ils le souhaitent, et je le souhaite», a-t-il déclaré.

La dernière rencontre en date des deux dirigeants remonte à juin 2019 dans la zone démilitarisée (DMZ), cette frontière de la guerre froide divisant la péninsule coréenne depuis des décennies.

Mais les relations entre Pyongyang et Washington sont au point mort depuis l’échec de ce sommet, en raison de désaccords sur l’allègement des sanctions américaines et l’avancement du programme nucléaire de Pyongyang.

Kim Jong-un conditionne toute reprise du dialogue à l’abandon par Washington de ses exigences de démantèlement de l’arsenal nucléaire de Pyongyang.

Le dirigeant américain fait face à présent à un dirigeant nord-coréen plus enhardi qu’en 2019, fort du soutien crucial de la Russie après l’envoi de soldats nord-coréens partis combattre en Ukraine aux côtés de Moscou.

Pour montrer sa puissance, la Corée du Nord a d’ailleurs procédé mardi à un essai de missiles de croisière mer-sol au large de sa côte occidentale.

La Corée du Sud et la Corée du Nord sont toujours officiellement en guerre depuis 1953.

 

Avec AFP

Commentaires
  • Aucun commentaire