Le prix du baril de pétrole de Brent, référence européenne, est passé mardi sous la barre des 60 dollars pour la première fois depuis mai, subissant les effets des pourparlers sur l'Ukraine et des perspectives de trop‑plein.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est félicité lundi de «progrès» dans les négociations avec les États-Unis pour mettre fin à la guerre avec la Russie, ce qui pourrait avoir comme conséquences un allègement des sanctions contre le pétrole de Moscou.
«Nous sommes plus proches aujourd'hui que nous ne l'avons jamais été» d'un accord, a pour sa part estimé Donald Trump.
«Plusieurs faux départs ont déjà marqué l'année» dans les pourparlers sur l'Ukraine, souligne Derren Nathan, responsable de la recherche actions chez Hargreaves Lansdown.
Mais «même sans les exportations russes, les inquiétudes sur la demande chinoise, ainsi que la hausse de la production des membres de l'OPEP+ et d'autres producteurs, maintiennent les prix bien en deçà des sommets de 80 dollars atteints plus tôt cette année».
Le prix du baril de West Texas Intermediate, la référence américaine, avait déjà atteint lundi en clôture un plus bas depuis près de cinq ans, à 60,56 dollars. Il continue de baisser mardi.
AFP
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