Syrie: des tirs de mortier des forces kurdes à Alep font un mort
Un combattant anti-régime tient une arme sur une pickup tandis que des Kurdes syriens déplacés conduisent des véhicules chargés de leurs biens sur l’autoroute Alep-Raqqa pour fuir les zones situées en périphérie de la ville nord d’Alep, anciennement contrôlées par les Forces démocratiques syriennes (FDS) dirigées par les Kurdes, après leur prise par des rebelles islamistes le 2 décembre 2024. © Rami al Sayed / AFP

Des tirs de mortiers et de roquettes des forces kurdes ont fait un mort lundi à Alep, dans le nord de la Syrie, où des affrontements ont éclaté avec les forces gouvernementales syriennes, a rapporté l'agence officielle Sana.

«Un civil a été tué dans des tirs de mortiers et de roquettes des FDS (Forces démocratiques syriennes, à majorité kurde, NDLR) sur plusieurs quartiers d'Alep», selon le média.

Les FDS de leur côté ont rapporté que cinq civils avaient été blessés dans ces affrontements.

Le ministère syrien de l’Intérieur a indiqué que des tirs des FDS ont touché des points de contrôle de sécurité dans les quartiers de Sheikh Maqsoud et Ashrafieh, entraînant des blessures parmi les membres des forces de sécurité et de l’armée. Plusieurs civils ont également été touchés. Le ministère a précisé que les forces des FDS se sont soudainement retirées de certains postes de contrôle conjoints.

Le ministère de la Défense a qualifié les affirmations des FDS concernant une attaque contre leurs positions dans ces quartiers de «fausses» et a indiqué que ces forces avaient lancé une attaque surprise contre les positions de sécurité intérieure et de l’armée autour du quartier Ashrafieh.

Selon des sources locales, des affrontements violents ont eu lieu au niveau du rond-point de Lairamoun, à l’entrée nord d’Alep, poussant des dizaines de familles à fuir la zone. Des images exclusives montrent l’intensité des combats dans plusieurs quartiers de la ville.

De son côté, le porte-parole des FDS a tenu Damas pour responsable de ces affrontements.

Ces violences interviennent dans un contexte de tensions persistantes entre le gouvernement syrien et les FDS dans le nord de la ville, aggravant l’insécurité pour les civils et les équipes de secours.

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