Le Premier ministre sortant a appelé de Bkerké à « œuvrer sérieusement pour élire un président de la République ».
Une semaine avant la seconde séance parlementaire consacrée à l’élection d’un président de la République, et alors que la formation d’un gouvernement semble dans une impasse, le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a rendu visite jeudi au patriarche maronite, Béchara Raï à Bkerké.
À l’issue de la rencontre, M. Mikati a souligné que le dossier de la délimitation des frontières maritimes est en voie de finalisation, précisant avoir expliqué les détails de l’accord au patriarche.
« Je lui ai dit qu’au-delà de l'importance stratégique de cet accord, je suis personnellement heureux pour deux raisons », a ajouté le Premier ministre sortant. « D’abord, nous évitons une guerre certaine dans la région, et ensuite, et c’est le plus important, (ce dossier prouve que) lorsque nous nous unissons et unifions notre décision, nous pouvons atteindre ce que nous voulons tous », a-t-il relevé.
Cette même unité est nécessaire pour l’élection présidentielle, indépendamment du candidat ou de l’avis de chaque partie, a souligné M. Mikati. « Nous devons œuvrer sérieusement pour élire un président de la République », a-t-il noté.
Le Premier ministre sortant a ajouté : « Nous avons évoqué la question de la formation d’un nouveau gouvernement, et j’ai souligné que je suis le dernier à parler de confessionnalisme, et que je crois fermement dans le Liban, son unité et la nécessité de construire un État ». Il a enfin appelé à « éviter ce qui divise les Libanais et se concentrer sur ce qui les unit ».
Cette mise au point intervient quelques jours après l’appel du patriarche maronite à la formation d’un gouvernement « capable », et sa mise en garde contre le « transfert des prérogatives de la présidence au gouvernement ». Si un nouveau président de la République n’est pas élu avant la fin du mandat de l’actuel chef de l’État Michel Aoun le 31 octobre, le gouvernement actuel, qui expédie les affaires courantes, devrait assumer les pouvoirs du président.
Une semaine avant la seconde séance parlementaire consacrée à l’élection d’un président de la République, et alors que la formation d’un gouvernement semble dans une impasse, le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a rendu visite jeudi au patriarche maronite, Béchara Raï à Bkerké.
À l’issue de la rencontre, M. Mikati a souligné que le dossier de la délimitation des frontières maritimes est en voie de finalisation, précisant avoir expliqué les détails de l’accord au patriarche.
« Je lui ai dit qu’au-delà de l'importance stratégique de cet accord, je suis personnellement heureux pour deux raisons », a ajouté le Premier ministre sortant. « D’abord, nous évitons une guerre certaine dans la région, et ensuite, et c’est le plus important, (ce dossier prouve que) lorsque nous nous unissons et unifions notre décision, nous pouvons atteindre ce que nous voulons tous », a-t-il relevé.
Cette même unité est nécessaire pour l’élection présidentielle, indépendamment du candidat ou de l’avis de chaque partie, a souligné M. Mikati. « Nous devons œuvrer sérieusement pour élire un président de la République », a-t-il noté.
Le Premier ministre sortant a ajouté : « Nous avons évoqué la question de la formation d’un nouveau gouvernement, et j’ai souligné que je suis le dernier à parler de confessionnalisme, et que je crois fermement dans le Liban, son unité et la nécessité de construire un État ». Il a enfin appelé à « éviter ce qui divise les Libanais et se concentrer sur ce qui les unit ».
Cette mise au point intervient quelques jours après l’appel du patriarche maronite à la formation d’un gouvernement « capable », et sa mise en garde contre le « transfert des prérogatives de la présidence au gouvernement ». Si un nouveau président de la République n’est pas élu avant la fin du mandat de l’actuel chef de l’État Michel Aoun le 31 octobre, le gouvernement actuel, qui expédie les affaires courantes, devrait assumer les pouvoirs du président.
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