À peine le groupe pétrolier britannique Energean a-t-il annoncé dimanche le début de tests pour raccorder au territoire israélien la plateforme gazière offshore de Karish, que le site de l’entreprise a été piraté. Selon des médias israéliens, ce sont des groupes proches de l’Iran qui seraient derrière ce piratage.
L’annonce des tests au niveau du raccord pour un début de forage intervient alors que les pourparlers indirects entre le Liban et Israël sur la démarcation de la frontière maritime trébuchent et qu’une tension semble prévaloir entre les deux pays, faisant craindre une escalade.
Depuis qu’il a rejeté deux observations libanaises à la proposition américaine pour une formule finale à l’accord bilatéral, portant l’une sur « la ligne des bouées » et l’autre sur la mission de la compagnie pétrolière Total Energy, l’État hébreu a multiplié les menaces à l’égard du Liban. Ses responsables ont haussé le ton pendant que les responsables libanais tempéraient, en attendant une reprise de la médiation de l’émissaire américain Amos Hochstein, à laquelle la France doit s’associer.
Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé samedi contribuer "activement à la médiation américaine", soulignant qu'un accord serait "bénéfique aux deux pays et à leurs populations". Dans ce contexte, il convient de rappeler qu’en juillet dernier, le Premier ministre israélien Yaïr Lapid s'était rendu à Paris pour évoquer ce dossier sensible avec le président Emmanuel Macron, en espérant voir la France user de son influence pour faciliter un accord avec Beyrouth.
Mardi, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, doit s’exprimer sur le sujet entre autres dossiers. Le chef de la formation iranienne avait menacé en septembre Israël contre toute tentative de lancer les travaux de forage à Karish avant un accord avec Beyrouth, mettant en garde contre « une atteinte aux droits souverains du Liban ».
Le ministère israélien de l'Énergie avait indiqué mi-septembre que des tests allaient commencer prochainement pour raccorder à son réseau ce champ gazier en Méditerranée orientale.
Dimanche, la société Energean a indiqué à l'AFP avoir "commencé à faire circuler du gaz naturel" depuis le réseau israélien vers la plateforme de Karish et ce en conformité avec les approbations obtenues auprès du ministère israélien de l'Energie.
A la frontière sud, l’armée israélienne mais aussi la Finul du côté libanais, sont en état d’alerte. Les deux ont multiplié les patrouilles de part et d’autre de la frontière.
La proposition américaine pour un accord libano-israélien prévoit que le gisement de Karish soit sous contrôle d'Israël et que celui de Cana soit octroyé au Liban bien qu'une partie de ce dernier dépasse la future ligne de démarcation entre les deux pays. L'État hébreu toucherait une partie des revenus de l'exploitation gazière de Cana, mais le Liban a proposé que le groupe français Total, qui doit mener les travaux de forage à Cana rachète la partie israélienne, ce que Tel Aviv a rejeté, tout comme il s’est opposé au refus libanais de reconnaître « la ligne des bouées », un tracé fictif de la frontière maritime entre les deux pays.
L’annonce des tests au niveau du raccord pour un début de forage intervient alors que les pourparlers indirects entre le Liban et Israël sur la démarcation de la frontière maritime trébuchent et qu’une tension semble prévaloir entre les deux pays, faisant craindre une escalade.
Depuis qu’il a rejeté deux observations libanaises à la proposition américaine pour une formule finale à l’accord bilatéral, portant l’une sur « la ligne des bouées » et l’autre sur la mission de la compagnie pétrolière Total Energy, l’État hébreu a multiplié les menaces à l’égard du Liban. Ses responsables ont haussé le ton pendant que les responsables libanais tempéraient, en attendant une reprise de la médiation de l’émissaire américain Amos Hochstein, à laquelle la France doit s’associer.
Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé samedi contribuer "activement à la médiation américaine", soulignant qu'un accord serait "bénéfique aux deux pays et à leurs populations". Dans ce contexte, il convient de rappeler qu’en juillet dernier, le Premier ministre israélien Yaïr Lapid s'était rendu à Paris pour évoquer ce dossier sensible avec le président Emmanuel Macron, en espérant voir la France user de son influence pour faciliter un accord avec Beyrouth.
Mardi, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, doit s’exprimer sur le sujet entre autres dossiers. Le chef de la formation iranienne avait menacé en septembre Israël contre toute tentative de lancer les travaux de forage à Karish avant un accord avec Beyrouth, mettant en garde contre « une atteinte aux droits souverains du Liban ».
Le ministère israélien de l'Énergie avait indiqué mi-septembre que des tests allaient commencer prochainement pour raccorder à son réseau ce champ gazier en Méditerranée orientale.
Dimanche, la société Energean a indiqué à l'AFP avoir "commencé à faire circuler du gaz naturel" depuis le réseau israélien vers la plateforme de Karish et ce en conformité avec les approbations obtenues auprès du ministère israélien de l'Energie.
A la frontière sud, l’armée israélienne mais aussi la Finul du côté libanais, sont en état d’alerte. Les deux ont multiplié les patrouilles de part et d’autre de la frontière.
La proposition américaine pour un accord libano-israélien prévoit que le gisement de Karish soit sous contrôle d'Israël et que celui de Cana soit octroyé au Liban bien qu'une partie de ce dernier dépasse la future ligne de démarcation entre les deux pays. L'État hébreu toucherait une partie des revenus de l'exploitation gazière de Cana, mais le Liban a proposé que le groupe français Total, qui doit mener les travaux de forage à Cana rachète la partie israélienne, ce que Tel Aviv a rejeté, tout comme il s’est opposé au refus libanais de reconnaître « la ligne des bouées », un tracé fictif de la frontière maritime entre les deux pays.
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