©Bosz n’aura jamais réussi à imposer son style de jeu avec l’Olympique Lyonnais Photo d’archives AFP
Exit Peter Bosz, bonjour Laurent Blanc ? L'entraîneur néerlandais de Lyon a été poussé vers la sortie dimanche, dans l'attente d'une confirmation officielle du club, qui a engagé des négociations avec Laurent Blanc, ancien sélectionneur de l'équipe de France en quête de rebond.
Dans un club qui se cherche depuis trois ans et est en passe d'être vendu à l'homme d'affaires américain John Textor, la nouvelle contre-performance contre Toulouse (1-1) vendredi en Ligue 1, après quatre défaites de rang, a sonné le glas de Bosz, aux résultats trop faméliques.
Une annonce sur le départ de Bosz pourrait intervenir tard dimanche ou lundi, a indiqué à l'AFP une source proche du club lyonnais, confirmant des informations de RMC et L'Equipe.
Pour le remplacer, la piste Blanc semble tenir la corde: l'ancien entraîneur de Bordeaux (2007-2010), de l'équipe de France (2010-2012) et du Paris SG (2013-2016) discute avec l'OL depuis plusieurs jours, a appris l'AFP auprès d'une source participant aux négociations.
L'OL est seulement 8e de L1 (14 pts) après dix journées, loin de son objectif de podium, avant d'aller défier Rennes dimanche prochain.
Blanc, beaucoup à prouver
Blanc, 56 ans, n'a plus entraîné en L1 depuis son départ du PSG en 2016. Le champion du monde 1998 est libre de tout contrat depuis son limogeage par le club qatarien d'Al-Rayyan en février.
L'ancien défenseur international français (97 sélections), qui a porté le maillot de Naples, Marseille, Barcelone et Manchester United, avait déjà été évoqué pour succéder à Sylvinho en octobre 2019, avant que le choix du président Jean-Michel Aulas ne se porte sur Rudi Garcia (2019-2021).
En seulement six saisons comme entraîneur de L1, trois à Bordeaux et autant au Paris SG, le "Président" s'est forgé un impressionnant palmarès, avec notamment quatre titres de champion de France, dont trois dans la capitale. Mais Blanc, qui devrait être accompagné à Lyon de son adjoint Franck Passi, éphémère ancien entraîneur de Marseille, a beaucoup à prouver: il n'a plus occupé un banc d'équipe de premier plan depuis 2016.
L'ancien sélectionneur des Bleus devra aussi naviguer dans le microcosme de l'OL, où d'autres avant lui, Bruno Genesio, Garcia ou Bosz, se sont usés, face aux supporters ou même face à leurs dirigeants.
En un peu plus d'une année en poste, Bosz (58 ans) n'a jamais réussi à développer le jeu léché promis à son arrivée, terminant à une décevante 8e place de L1 en mai 2022, sans qualification européenne, et stagnant en milieu de tableau après 10 journées cette saison.
Seule éclaircie: un quart de finale de Ligue Europa au printemps dernier, perdu contre West Ham (0-3, 1-1).
Rupture consommée
La rupture a semblé consommée entre l'ancien technicien de l'Ajax Amsterdam et du Bayer Leverkusen et son effectif: le capitaine et attaquant Alexandre Lacazette a remis publiquement en cause les choix tactiques de Bosz vendredi soir.
Dans un club qui n'a connu que trente entraîneurs en 72 ans, le successeur du Néerlandais sera le quatrième à s'installer sur le banc de l'OL depuis 2019 et le départ de Bruno Genesio.
Ces dernières années, le passage du Brésilien Juninho, ancienne icône du club, comme directeur sportif (juin 2019-décembre 2020), s'est globalement avéré raté, symbole du manque de cohérence de la politique sportive lyonnaise.
Les groupes de supporters n'avaient jamais adoubé Genesio, qui disposait pourtant de bons résultats avec une deuxième place de L1 (2016), deux troisièmes places (2018, 2019) et une quatrième place avec une demi-finale de C3 (2017).
Mais les ultras n'ont pas eu, non plus, beaucoup d'empathie pour Rudi Garcia, demi-finaliste de la Ligue des champions (2020) qui a échoué dans sa quête du podium en 2021 (4e).
Avec Garcia, l'équipe lyonnaise a aussi terminé 7e dans une Ligue 1 tronquée de dix journées pour cause de pandémie de Covid-19.
C'est dans ce contexte négatif, et avec une équipe en quête de repères, que Blanc risque de débarquer, avec l'objectif de ramener vers les sommets l'une des places fortes du football français.
Avant de devenir entraineur, Laurent Blanc avait réussi une brillante carrière de joueur, avec pour point d’orgue le titre de champion du monde en 1998 avec l’équipe de France
Avec AFP
Dans un club qui se cherche depuis trois ans et est en passe d'être vendu à l'homme d'affaires américain John Textor, la nouvelle contre-performance contre Toulouse (1-1) vendredi en Ligue 1, après quatre défaites de rang, a sonné le glas de Bosz, aux résultats trop faméliques.
Une annonce sur le départ de Bosz pourrait intervenir tard dimanche ou lundi, a indiqué à l'AFP une source proche du club lyonnais, confirmant des informations de RMC et L'Equipe.
Pour le remplacer, la piste Blanc semble tenir la corde: l'ancien entraîneur de Bordeaux (2007-2010), de l'équipe de France (2010-2012) et du Paris SG (2013-2016) discute avec l'OL depuis plusieurs jours, a appris l'AFP auprès d'une source participant aux négociations.
L'OL est seulement 8e de L1 (14 pts) après dix journées, loin de son objectif de podium, avant d'aller défier Rennes dimanche prochain.
Blanc, beaucoup à prouver
Blanc, 56 ans, n'a plus entraîné en L1 depuis son départ du PSG en 2016. Le champion du monde 1998 est libre de tout contrat depuis son limogeage par le club qatarien d'Al-Rayyan en février.
L'ancien défenseur international français (97 sélections), qui a porté le maillot de Naples, Marseille, Barcelone et Manchester United, avait déjà été évoqué pour succéder à Sylvinho en octobre 2019, avant que le choix du président Jean-Michel Aulas ne se porte sur Rudi Garcia (2019-2021).
En seulement six saisons comme entraîneur de L1, trois à Bordeaux et autant au Paris SG, le "Président" s'est forgé un impressionnant palmarès, avec notamment quatre titres de champion de France, dont trois dans la capitale. Mais Blanc, qui devrait être accompagné à Lyon de son adjoint Franck Passi, éphémère ancien entraîneur de Marseille, a beaucoup à prouver: il n'a plus occupé un banc d'équipe de premier plan depuis 2016.
L'ancien sélectionneur des Bleus devra aussi naviguer dans le microcosme de l'OL, où d'autres avant lui, Bruno Genesio, Garcia ou Bosz, se sont usés, face aux supporters ou même face à leurs dirigeants.
En un peu plus d'une année en poste, Bosz (58 ans) n'a jamais réussi à développer le jeu léché promis à son arrivée, terminant à une décevante 8e place de L1 en mai 2022, sans qualification européenne, et stagnant en milieu de tableau après 10 journées cette saison.
Seule éclaircie: un quart de finale de Ligue Europa au printemps dernier, perdu contre West Ham (0-3, 1-1).
Rupture consommée
La rupture a semblé consommée entre l'ancien technicien de l'Ajax Amsterdam et du Bayer Leverkusen et son effectif: le capitaine et attaquant Alexandre Lacazette a remis publiquement en cause les choix tactiques de Bosz vendredi soir.
Dans un club qui n'a connu que trente entraîneurs en 72 ans, le successeur du Néerlandais sera le quatrième à s'installer sur le banc de l'OL depuis 2019 et le départ de Bruno Genesio.
Ces dernières années, le passage du Brésilien Juninho, ancienne icône du club, comme directeur sportif (juin 2019-décembre 2020), s'est globalement avéré raté, symbole du manque de cohérence de la politique sportive lyonnaise.
Les groupes de supporters n'avaient jamais adoubé Genesio, qui disposait pourtant de bons résultats avec une deuxième place de L1 (2016), deux troisièmes places (2018, 2019) et une quatrième place avec une demi-finale de C3 (2017).
Mais les ultras n'ont pas eu, non plus, beaucoup d'empathie pour Rudi Garcia, demi-finaliste de la Ligue des champions (2020) qui a échoué dans sa quête du podium en 2021 (4e).
Avec Garcia, l'équipe lyonnaise a aussi terminé 7e dans une Ligue 1 tronquée de dix journées pour cause de pandémie de Covid-19.
C'est dans ce contexte négatif, et avec une équipe en quête de repères, que Blanc risque de débarquer, avec l'objectif de ramener vers les sommets l'une des places fortes du football français.
Avant de devenir entraineur, Laurent Blanc avait réussi une brillante carrière de joueur, avec pour point d’orgue le titre de champion du monde en 1998 avec l’équipe de France
Avec AFP
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