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- Oct.
- 2022
Pétanque: les Libanais font leurs jeux à Monaco
modifié le 26 Mai 2024 à 04:42 Lecture : 4 minute(s) A A A
©Son Altesse Sérénissime, le Prince Albert II pose pour la photo souvenir avec la délégation libanaise.
Le rideau vient de tomber sur la 4e édition de l’International Pétanque de Monaco. Grand rendez-vous de la fin de saison, le tournoi de la principauté a attiré les stars de la discipline dont... des Libanais!
À Monaco aussi, la pétanque se fait sa place. Chaque année, la Fédération monégasque et le Club sportif bouliste mettent un point d’honneur, pour leur «Challenge prince héréditaire Jacques», à recevoir les sélections nationales d’une dizaine de pays. Une façon de souligner le caractère international de leur compétition phare, et l’espoir de retrouver, comme en 2021 où l’Italie était en finale, l’une d’entre elles dans le dernier carré.
Un mois après son tournoi féminin donc, la cité monégasque a accueilli la 4e édition de son International «Challenge prince héréditaire Jacques». Place forte de la pétanque méditerranéenne, Monaco a accueilli, le temps d’un week-end, son deuxième tournoi majeur de l’année. Pas moins de 256 «triplettes» ont participé à cette importante manifestation sportive dont une grande partie de l’élite internationale, comme les Italiens Rizzi, Cocciolo et Giraudo, ou encore les Français Cortes, Puccinelli et Faurel. Aux côtés de ces derniers se trouvaient des formations suisses, luxembourgeoises, belges, espagnoles, portugaises, monégasques et… libanaises!
Élias Gebrael, Georges Gebrael, Abdallah Fakhoury, Wassim Saleh, Joël Malatesta et Karim Jawad sont les nouveaux héros de ce sport dont (presque) tout le monde ignorait qu’il était pratiqué au pays du Cèdre. D’autant plus que la majorité des Libanais avaient des notions, pour le moins vagues, sur la pétanque dont les règles demeuraient obscures, au même titre que le curling ou encore le base-ball.
«Mais bien sûr qu’on a des joueurs de pétanque au Liban!», s’enthousiasme Chaaya Atallah, chef de la délégation libanaise à Monaco. «On a une équipe expérimentée qui n’en est pas à sa première participation internationale.» «Pour la présente édition, les Libanais ont atteint le stade des 16e de finale, une véritable gageure», ajoute fièrement Atallah. «Notre fédération existe depuis 2016, c’est une jeune fédération qui n’a pas beaucoup les moyens et la plupart de nos déplacements, on les fait de nos propres deniers», précise de son côté Georges Gebrael, vice-président de la Fédération libanaise de pétanque (FLP), en exclusivité à Ici Beyrouth. «On a parcouru un chemin impressionnant depuis la création de la FLP. D’une poignée de joueurs au départ, on en est actuellement à 1000 joueurs de pétanque (dont 537 licenciés), représentant 30 clubs dont 11 fédérés!» « On a déjà participé à plusieurs championnats du monde: Turquie, Madagascar, Canada, Espagne et Danemark. Depuis la création du 'Challenge prince héréditaire Jacques' en 2019, le Liban est systématiquement invité et mis à l’honneur», conclut Georges Gebrael.
Les joueurs libanais ont donc réussi un véritable exploit à Monaco en se hissant au stade des 16e de finale, ce qui n’est pas rien, vu le niveau exceptionnel des adversaires. Pour la petite histoire, ce sont les Belges qui se sont imposés en finale contre une équipe des Bouches-du-Rhône emmenée par la légende Philippe Roux, à l’occasion d’une rencontre qui a tenu toutes ses promesses.
Mais l’essentiel est ailleurs: après le tennis, le football et surtout le basket-ball, les Libanais se découvrent de nouveaux champions. Force est de reconnaître toutefois, que de voir au départ le Liban représenté en pétanque dans un concours international et à Monaco de surcroît avait de quoi surprendre. Plus maintenant. Il semble bien loin le temps où les boulistes locaux devaient sillonner le monde pour se mesurer aux plus grands joueurs internationaux et où ce jeu du sud de la France était associé par les Libanais aux personnages de Marcel Pagnol!
Le Liban a désormais sa place dans les championnats internationaux de pétanque. On en perdrait presque la boule…
À Monaco aussi, la pétanque se fait sa place. Chaque année, la Fédération monégasque et le Club sportif bouliste mettent un point d’honneur, pour leur «Challenge prince héréditaire Jacques», à recevoir les sélections nationales d’une dizaine de pays. Une façon de souligner le caractère international de leur compétition phare, et l’espoir de retrouver, comme en 2021 où l’Italie était en finale, l’une d’entre elles dans le dernier carré.
Un mois après son tournoi féminin donc, la cité monégasque a accueilli la 4e édition de son International «Challenge prince héréditaire Jacques». Place forte de la pétanque méditerranéenne, Monaco a accueilli, le temps d’un week-end, son deuxième tournoi majeur de l’année. Pas moins de 256 «triplettes» ont participé à cette importante manifestation sportive dont une grande partie de l’élite internationale, comme les Italiens Rizzi, Cocciolo et Giraudo, ou encore les Français Cortes, Puccinelli et Faurel. Aux côtés de ces derniers se trouvaient des formations suisses, luxembourgeoises, belges, espagnoles, portugaises, monégasques et… libanaises!
Élias Gebrael, Georges Gebrael, Abdallah Fakhoury, Wassim Saleh, Joël Malatesta et Karim Jawad sont les nouveaux héros de ce sport dont (presque) tout le monde ignorait qu’il était pratiqué au pays du Cèdre. D’autant plus que la majorité des Libanais avaient des notions, pour le moins vagues, sur la pétanque dont les règles demeuraient obscures, au même titre que le curling ou encore le base-ball.
«Mais bien sûr qu’on a des joueurs de pétanque au Liban!», s’enthousiasme Chaaya Atallah, chef de la délégation libanaise à Monaco. «On a une équipe expérimentée qui n’en est pas à sa première participation internationale.» «Pour la présente édition, les Libanais ont atteint le stade des 16e de finale, une véritable gageure», ajoute fièrement Atallah. «Notre fédération existe depuis 2016, c’est une jeune fédération qui n’a pas beaucoup les moyens et la plupart de nos déplacements, on les fait de nos propres deniers», précise de son côté Georges Gebrael, vice-président de la Fédération libanaise de pétanque (FLP), en exclusivité à Ici Beyrouth. «On a parcouru un chemin impressionnant depuis la création de la FLP. D’une poignée de joueurs au départ, on en est actuellement à 1000 joueurs de pétanque (dont 537 licenciés), représentant 30 clubs dont 11 fédérés!» « On a déjà participé à plusieurs championnats du monde: Turquie, Madagascar, Canada, Espagne et Danemark. Depuis la création du 'Challenge prince héréditaire Jacques' en 2019, le Liban est systématiquement invité et mis à l’honneur», conclut Georges Gebrael.
Les joueurs libanais ont donc réussi un véritable exploit à Monaco en se hissant au stade des 16e de finale, ce qui n’est pas rien, vu le niveau exceptionnel des adversaires. Pour la petite histoire, ce sont les Belges qui se sont imposés en finale contre une équipe des Bouches-du-Rhône emmenée par la légende Philippe Roux, à l’occasion d’une rencontre qui a tenu toutes ses promesses.
Mais l’essentiel est ailleurs: après le tennis, le football et surtout le basket-ball, les Libanais se découvrent de nouveaux champions. Force est de reconnaître toutefois, que de voir au départ le Liban représenté en pétanque dans un concours international et à Monaco de surcroît avait de quoi surprendre. Plus maintenant. Il semble bien loin le temps où les boulistes locaux devaient sillonner le monde pour se mesurer aux plus grands joueurs internationaux et où ce jeu du sud de la France était associé par les Libanais aux personnages de Marcel Pagnol!
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