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Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, était particulièrement méfiant vis-à-vis de l’annonce de la fin des négociations sur la délimitation de la frontière maritime avec Israël, dans son allocution mardi soir.

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s’est penché sur le dossier brûlant de la délimitation de la frontière maritime avec Israël, dans le discours qu'il a prononcé mardi soir à l’occasion de la célébration de la naissance du Prophète.

M. Nasrallah a commencé par saluer la fin des négociations indirectes avec l’État hébreu, indiquant toutefois qu’il attendra la position officielle du président de la République, Michel Aoun, (aujourd'hui mercredi) ainsi que celle du gouvernement israélien, avant de commenter la teneur de la proposition américaine. "Les prochaines heures seront cruciales", a lancé le leader chiite. "L’accord ne sera véritablement conclu que lorsque les officiels libanais annonceront que la totalité de leurs revendications ont été satisfaites", a-t-il insisté. "Nous ne pouvons annoncer la conclusion de l’accord que lorsque la signature aura lieu à Ras el-Naqoura, comme prévu. Entre-temps, il faut rester vigilants et prêts à agir, jusqu’à la signature, car une escalade dangereuse pourrait toujours avoir lieu", a prévenu le chef pro-iranien, en s’adressant à ses forces armées.


"Le Hezbollah a créé un climat favorable à la progression du dossier de la frontière maritime, a martelé Hassan Nasrallah, même si nous savons que nous serons tenus pour responsable si jamais une guerre éclate". "Ce soir, il n’y aura ni slogans ni menaces. Ce soir est uniquement dédié à la joie, et non à l’intimidation", s’est-il réjoui.

Abordant la création d’un fonds souverain libanais, M. Nasrallah a assuré que celui-ci pourrait être "une solution viable pour lutter contre la corruption, si les revenus générés par l’extraction du gaz et pétrole sont réinvestis au niveau national". Il a expliqué que "cette responsabilité incombera certainement au Parlement".

Évoquant la séance parlementaire électorale qui se tiendra jeudi, le numéro 1 du Hezbollah a affirmé qu’"il n’avait aucune nouvelle information à communiquer" à propos de l’élection présidentielle, réitérant cependant "la nécessité de former un nouveau gouvernement" pour parer à l’éventualité d’un vide présidentiel.
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