©De gauche à droite, Jean-Christophe Cambadélis, président de Nouvelle société, Farida Belkhir, inspectrice des affaires sociales, Laurent Joffrin, président des Engagé.e.s, Rita Maalouf, secrétaire générale adjointe des Engagé.e.s et membre du Conseil national du Parti socialiste.
Laurent Joffrin, ancien directeur de l’Obs et de Libération, président de l’association Les Engagé.e.s, Michel Destot ancien député, maire de Grenoble, président d’Inventer à Gauche (le réseau des Rocardiens) et Jean-Christophe Cambadélis ancien député de Paris et Premier Secrétaire du PS, président de Nouvelle société ont décidé d’unir leurs efforts pour créer le «LAB de la social-démocratie française», un nouveau mouvement pour renouveler les idées réformistes et créer une vraie force social-démocrate en France. Les trois présidents entourés des porte-paroles représentant la jeune génération ont présenté le 13 octobre devant la presse les objectifs de ce laboratoire.
De gauche à droite, Jean-Christophe Cambadélis, président de Nouvelle société, Farida Belkhir, inspectrice des affaires sociales, Laurent Joffrin, président des Engagé.e.s, Rita Maalouf, secrétaire générale adjointe des Engagé.e.s et membre du Conseil national du Parti socialiste.
M. Cambadélis, qui est à l’initiative d’un manifeste social-démocrate contresigné par 700 cadres du PS a résumé ainsi le projet: «La crise du socialisme français se résume à sa crise doctrinale. Le laboratoire vise à y pallier par l’élaboration d’un programme fondamental».
Il a ajouté que « notre radicalité, c'est le refus de se subordonner à la radicalité de la Nupes» (coalition de mouvements gauchistes, conduite par Jean-Luc Mélenchon). Lui se définit avant tout en faveur du «compromis» , d'une «gauche de transformation» opposée à la «gauche de protestation. Une force d'avenir».
Dans ce nouvel ensemble qui regroupe plus de 3000 hommes et femmes de Gauche souvent hostiles à l’alliance menée par Jean-Luc Mélenchon, la Nupes, on retrouve d’anciens directeurs de cabinets ministériels, des universitaires, des leaders du PS (comme Rita Maalouf qui a été secrétaire nationale du PS lorsque François Hollande était président de la République et Secrétaire général adjointe des Engagé.e.s).
L'ancien Président de la République française François Hollande.
Devant la presse, Rita Maalouf a expliqué que «le but de la démarche est de créer un pôle social-démocrate dans le paysage politique français, pour profiter de la situation d’Emmanuel Macron. Le président français ne pourra pas se représenter à la fin de son quinquennat, et ainsi faire obstacle à l’extrême droite qui, comme en Suède et en Italie, est aux portes du pouvoir en France. La gauche en France et le PS ne sont pas totalement référés à la social-démocratie même si le terme social-démocrate fut employé par Michel Rocard, Lionel Jospin à partir de 97 puis par François Hollande. Nous pouvons marcher sur les traces des partis sociaux démocrates en Europe qui sont d’ailleurs au pouvoir dans sept pays de l’Europe de l’Ouest ».
Pour Laurent Joffrin, « Jean-Luc Mélenchon ment aux électeurs». «Une autre gauche est possible», insiste-t-il, «la composante réformiste doit reprendre son envol».
La plupart des animateurs de ce nouveau pôle soutiennent l’opposition à l’actuelle direction du PS. Ils sont favorables à la réunion de toutes les gauches de gouvernement en vue de la prochaine présidentielle de 2027.
La direction actuelle du PS mise à mal pour son soutien à la Nupes de Mélenchon (extrême gauche) vient de voir Anne Hidalgo (maire de Paris) et Carole Delga (présidente de la région Occitanie et ancienne ministre de François Hollande) quitter la majorité au sein du parti avec 150 cadres.
L’initiative du "Lab de la social-démocratie" s’intègre donc dans les grandes manœuvres pour faire émerger une nouvelle force de centre-gauche en vue des futures échéances françaises (élections européennes en 2024, municipales 2026 et présidentielles 2027).
De gauche à droite, Jean-Christophe Cambadélis, président de Nouvelle société, Farida Belkhir, inspectrice des affaires sociales, Laurent Joffrin, président des Engagé.e.s, Rita Maalouf, secrétaire générale adjointe des Engagé.e.s et membre du Conseil national du Parti socialiste.
M. Cambadélis, qui est à l’initiative d’un manifeste social-démocrate contresigné par 700 cadres du PS a résumé ainsi le projet: «La crise du socialisme français se résume à sa crise doctrinale. Le laboratoire vise à y pallier par l’élaboration d’un programme fondamental».
Il a ajouté que « notre radicalité, c'est le refus de se subordonner à la radicalité de la Nupes» (coalition de mouvements gauchistes, conduite par Jean-Luc Mélenchon). Lui se définit avant tout en faveur du «compromis» , d'une «gauche de transformation» opposée à la «gauche de protestation. Une force d'avenir».
Dans ce nouvel ensemble qui regroupe plus de 3000 hommes et femmes de Gauche souvent hostiles à l’alliance menée par Jean-Luc Mélenchon, la Nupes, on retrouve d’anciens directeurs de cabinets ministériels, des universitaires, des leaders du PS (comme Rita Maalouf qui a été secrétaire nationale du PS lorsque François Hollande était président de la République et Secrétaire général adjointe des Engagé.e.s).
L'ancien Président de la République française François Hollande.
Devant la presse, Rita Maalouf a expliqué que «le but de la démarche est de créer un pôle social-démocrate dans le paysage politique français, pour profiter de la situation d’Emmanuel Macron. Le président français ne pourra pas se représenter à la fin de son quinquennat, et ainsi faire obstacle à l’extrême droite qui, comme en Suède et en Italie, est aux portes du pouvoir en France. La gauche en France et le PS ne sont pas totalement référés à la social-démocratie même si le terme social-démocrate fut employé par Michel Rocard, Lionel Jospin à partir de 97 puis par François Hollande. Nous pouvons marcher sur les traces des partis sociaux démocrates en Europe qui sont d’ailleurs au pouvoir dans sept pays de l’Europe de l’Ouest ».
Pour Laurent Joffrin, « Jean-Luc Mélenchon ment aux électeurs». «Une autre gauche est possible», insiste-t-il, «la composante réformiste doit reprendre son envol».
La plupart des animateurs de ce nouveau pôle soutiennent l’opposition à l’actuelle direction du PS. Ils sont favorables à la réunion de toutes les gauches de gouvernement en vue de la prochaine présidentielle de 2027.
La direction actuelle du PS mise à mal pour son soutien à la Nupes de Mélenchon (extrême gauche) vient de voir Anne Hidalgo (maire de Paris) et Carole Delga (présidente de la région Occitanie et ancienne ministre de François Hollande) quitter la majorité au sein du parti avec 150 cadres.
L’initiative du "Lab de la social-démocratie" s’intègre donc dans les grandes manœuvres pour faire émerger une nouvelle force de centre-gauche en vue des futures échéances françaises (élections européennes en 2024, municipales 2026 et présidentielles 2027).
Lire aussi
Commentaires