Lettres a Beyrouth, juste après- (18) - Que toutes les Marie-Antoinette se taisent.
Et qu’elles le fassent un dimanche. Sans fard. Parce que les dimanches, au pain sec et à l’eau. Avec pour seul masque, la peau. Sans avocat. (Caméléon). Endimanché le Covid-19, sur son trente-et-un. Lui seul a le droit de circuler dans les rues. Les poubelles mêmes sont vides, vidées. Des restes de biscottes. Un jour peut-être, “ils”, (“nous”, “on”) pourront acheter un terrain, un pot, une poignée de sable (ou de mains), planter les choux. En attendant, ils (nous, on) fuient les poux. À la mode. (De chez nous et comment !)
Et blasés, ils (nous, on) voient la vie (celle des autres) défiler. Et le, (les) renard passe. Le Petit Prince, lui, arrose sa rose... la même... mais elle ne grandit plus. Elle a même perdu ses épines “pour se défendre”. Quelque part entre pair ou impair, inspiration ou expiration, tout est perdu. D’avance... Les beaux discours, oui. Mais l’empathie... Pour. Contre. Et pendant ce temps, ils (nous, on) crèvent de faim. Et personne ne se crève les yeux. Voyeurs. Une minute de silence. Pour les silencieux. Les silencieux des dimanches...
Ils, et on, et nous, Cafardنا.
Qu’ils mangent des biscottes.

Bio.
Des Cons, finement.

Beyrouth.
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