Le métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth, Mgr Elias Audi s’est attardé dimanche sur l’accord relatif au tracé de la frontière maritime avec Israël, « célébré par les responsables politiques (alors qu’il a été conclu) avec l’aide d’un médiateur », et s’est demandé s’ils n’auraient pas besoin d’un médiateur entre eux pour enfin respecter les échéances constitutionnelles. « Ont-ils besoin d’un médiateur quelconque pour régler leurs différends et être amenés à former un gouvernement, élire un président et entamer le processus de réforme, avant que la stérilité de leurs actes n’ait raison, non pas du pays, mais des ruines qu’il en reste ? », s’est interrogé le dignitaire dans son homélie dominicale prononcée en la cathédrale Saint-Georges de Beyrouth.
« Que viendra offrir le tracé de la frontière, en dépit de sa nécessité et de son importance, à des êtres humains affamés et privés de médicaments, d’eau, d’électricité, de justice et de stabilité, s’il ne s’ensuit pas rapidement une opération de sauvetage du pays ? », a encore demandé Mgr Audi.
Pour lui, il y a une nécessité de parachever « le tracé de toutes les frontières du pays (frontières terrestres avec Israël, et maritimes et terrestres avec la Syrie, ndlr), pour qu’elles soient claires, respectées et à l’abri de toute violation ». « Mais nous avons aussi besoin de définir les frontières entre les pouvoirs (au Liban) afin qu’ils puissent accomplir leurs devoirs respectifs, loin des ingérences mutuelles, que le travail des administrations se redresse et que la vie démocratique retrouve son sens », a-t-il ajouté.
Or, « tous s’activent pour former un gouvernement qui ne représente pas les aspirations du citoyen, mais inclut les quote-part souhaitées » par ceux qui encadrent la formation du cabinet, a-t-il fait remarquer. « Tous s’emploient à définir les caractéristiques du prochain président de la République, chacun selon ses ambitions et calculs futurs, faisant fi du fait que le pays et ceux qui y sont restés sont dans l’abîme », a conclu Mgr Audi.
« Que viendra offrir le tracé de la frontière, en dépit de sa nécessité et de son importance, à des êtres humains affamés et privés de médicaments, d’eau, d’électricité, de justice et de stabilité, s’il ne s’ensuit pas rapidement une opération de sauvetage du pays ? », a encore demandé Mgr Audi.
Pour lui, il y a une nécessité de parachever « le tracé de toutes les frontières du pays (frontières terrestres avec Israël, et maritimes et terrestres avec la Syrie, ndlr), pour qu’elles soient claires, respectées et à l’abri de toute violation ». « Mais nous avons aussi besoin de définir les frontières entre les pouvoirs (au Liban) afin qu’ils puissent accomplir leurs devoirs respectifs, loin des ingérences mutuelles, que le travail des administrations se redresse et que la vie démocratique retrouve son sens », a-t-il ajouté.
Or, « tous s’activent pour former un gouvernement qui ne représente pas les aspirations du citoyen, mais inclut les quote-part souhaitées » par ceux qui encadrent la formation du cabinet, a-t-il fait remarquer. « Tous s’emploient à définir les caractéristiques du prochain président de la République, chacun selon ses ambitions et calculs futurs, faisant fi du fait que le pays et ceux qui y sont restés sont dans l’abîme », a conclu Mgr Audi.
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