Une messe de requiem a été célébrée dimanche en la cathédrale Saint-Georges à Beyrouth par le métropolite de Beyrouth, Mgr Elias Audi, pour la 16e commémoration de l’assassinat du journaliste et député Gebran Tuéni et de ses compagnons Nicolas Flouti et André Mrad.
L'occasion pour Mgr Audi de tancer ceux qui tentent de "contourner la justice" et d' "étouffer la vérité" dans l'affaire de l'enquête sur l'explosion du port de Beyrouth, qui avait fait plus de 200 tués le 4 août 2020.
Le Hezbollah et certains de ses alliés mènent depuis plusieurs mois une campagne pour démettre le juge d'instruction chargé de l'affaire, Tarek Bitar.
"L'atteinte à la justice et aux magistrats et le fait de fuir la justice sont des fléaux qui ravagent notre pays", a affirmé le métropolite dans son homélie. "Certains Libanais ont préféré se retourner contre l'intérieur en faveur de leur attachement à l'extérieur, mais l'Histoire ne se souvient que des héros et ne glorifie que les grands", a-t-il souligné.
"Nous avons été surpris par l'explosion de Beyrouth, puis par les tentatives d'étouffer la vérité. Ce style s'est enraciné dans notre Liban à travers l'absence de demande et de reddition de comptes ainsi que de toute sanction contre tout contrevenant à la loi, ce qui nous a conduit à ce chaos", a ajouté le métropolite.
"Nous saluons aujourd'hui la mémoire d'un homme qui n'a jamais fui les échéances de son pays (...). A l'heure où beaucoup ont abdiqué ou fui, Gebran Tuéni est retourné dans son pays et a œuvré pour le protéger de la dispersion sectaire et de l'embrigadement aveugle au service de l'étranger", a noté Elias Audi.
"Gebran a prôné depuis 2005 ce que les Libanais réclament toujours aujourd'hui", a-t-il encore dit.
L'occasion pour Mgr Audi de tancer ceux qui tentent de "contourner la justice" et d' "étouffer la vérité" dans l'affaire de l'enquête sur l'explosion du port de Beyrouth, qui avait fait plus de 200 tués le 4 août 2020.
Le Hezbollah et certains de ses alliés mènent depuis plusieurs mois une campagne pour démettre le juge d'instruction chargé de l'affaire, Tarek Bitar.
"L'atteinte à la justice et aux magistrats et le fait de fuir la justice sont des fléaux qui ravagent notre pays", a affirmé le métropolite dans son homélie. "Certains Libanais ont préféré se retourner contre l'intérieur en faveur de leur attachement à l'extérieur, mais l'Histoire ne se souvient que des héros et ne glorifie que les grands", a-t-il souligné.
"Nous avons été surpris par l'explosion de Beyrouth, puis par les tentatives d'étouffer la vérité. Ce style s'est enraciné dans notre Liban à travers l'absence de demande et de reddition de comptes ainsi que de toute sanction contre tout contrevenant à la loi, ce qui nous a conduit à ce chaos", a ajouté le métropolite.
"Nous saluons aujourd'hui la mémoire d'un homme qui n'a jamais fui les échéances de son pays (...). A l'heure où beaucoup ont abdiqué ou fui, Gebran Tuéni est retourné dans son pays et a œuvré pour le protéger de la dispersion sectaire et de l'embrigadement aveugle au service de l'étranger", a noté Elias Audi.
"Gebran a prôné depuis 2005 ce que les Libanais réclament toujours aujourd'hui", a-t-il encore dit.
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