Dans un Liban où l’électricité se fait rare, quoi de mieux que d’installer des panneaux solaires dans les écoles pour assurer aux enfants des études dans de bonnes conditions?

La France a sauté le pas en lançant le 21 septembre le projet «Autonomie énergétique des écoles francophones». L’inauguration du projet a eu lieu vendredi au Lycée Montaigne de Beit Chabab, dans le Metn, où 40 kW de photovoltaïque, accompagnés de batteries, ont été installés en un mois. De quoi garantir 70% à 80% des besoins énergétiques de l’établissement, même par mauvais temps.

Le Lycée Montaigne est la première de huit écoles francophones du Liban qui doivent bénéficier du projet. D’un montant de 1,2 million d’euros, financé à 100% par la France via son Agence de développement (AFD), celui-ci doit encore durer plusieurs mois.


«En contribuant à la survie du système éducatif libanais, privé et public, ce projet favorise l’accès équitable, durable et effectif des jeunes à l’éducation», a indiqué l’ambassadrice de France Anne Grillo lors de la cérémonie, avant d’inviter, une nouvelle fois, l’État libanais à entreprendre les réformes nécessaires pour sortir de l’interminable crise que le pays subit.

«L’investissement sera amorti par chaque école au bout d’un an et demi», explique à Ici Beyrouth Catherine Bonnaud, directrice de l’AFD au Moyen-Orient. «L’argent économisé pourra être réinvesti dans les frais de fonctionnements des établissements ou dans divers autres projets», poursuit-elle.

Le projet porte également un aspect plus social. À travers l’Institut européen de coopération et de développement (IECD), 72 jeunes apprentis libanais ont bénéficié de formations qu’ils ont pu mettre en pratique lors de l’installation des panneaux photovoltaïques du Lycée Montaigne.
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