Le député Melhem Khalaf bénéficiait de tout notre respect du temps où il était encore aux commandes d’«Offre joie». Un temps qui contraste avec ses performances parlementaires qui ont été encore plus navrantes jeudi dernier, lorsqu’il s’est pointé à la séance prévue pour l’élection d’un président de la République en scooter! C’est à croire qu’il parade comme sa consœur, Cynthia Zarazir, qui a fait une entrée tonitruante dans une banque depuis quelques semaines.
Force est de constater que la plupart des 13 députés du changement tablent davantage sur la forme au détriment du fond. Leur performance, lors de la session pour l’élection du Président et du vice-président de la Chambre, puis du Bureau et des commissions parlementaires, relevait de l’amateurisme. Leur performance lors de la dernière séance pour l’élection des commissions parlementaires était, quant à elle, franchement désastreuse. «Ils se sont complètement emmêlés les pinceaux », au point de perdre Michel Douaihy en chemin. Sans compter la confrontation qui a opposé Ibrahim Mneimneh à Marc Daou, et la compétition entre Melhem Khalaf et Halima Kaakour. Quant à Paula Yacoubian, elle regarde, impassible, les 13 couler lentement, mais sûrement, pour reprendre le leadership.
Concernant la présidentielle, ils n’ont pas trouvé mieux que de nommer un candidat qui ne souhaitait même pas se présenter. Une décision prise à la va-vite, quelques heures avant le début de la séance.
Les erreurs s’accumulent, auxquelles s’ajoutent les différends, les approches naïves par rapport à certains dossiers et la méconnaissance des rouages de l’action parlementaire.
L’un de ces députés est allé jusqu’à confier combien sa vie a changé depuis son élection, tandis qu’un autre croyait que le tracé de la ligne 23 se situait au sud de la ligne 29, ce qui avantageait le Liban, de son point de vue!
La grande erreur des députés du changement, pour ne pas dire leur crime, a été de balayer les espoirs de tous ceux qui ont voté pour eux. Ceux-ci voyaient en eux une réelle opportunité de changement, ainsi qu’un moyen de secouer le «système» de l'intérieur, en l’occurrence du Parlement, mère des institutions constitutionnelles.
Cependant, l'écrasante majorité de ceux qui ont voté pour eux ont été déçus et ont compris que les chantres du changement étaient en réalité pires que de nombreux parlementaires relevant du pouvoir en place. De plus, ces députés n’ont pas un discours politique clair. En effet, ils se montrent le plus souvent accommodants à l’égard du Hezbollah et placent la cause palestinienne au centre de leurs priorités. Cela au point que d’aucuns pensent qu'Elias Jaradeh et certains de ses collègues parlementaires vont encore plus loin que les prises de position de Mohammad Raad et sont séduits par l’axe de la «moumanaa» (l’axe obstructionniste), et posent des problèmes sans jamais proposer de solutions.
Lors de leurs réunions de haut niveau, songent-ils à ce qu’ils vont dire à leurs électeurs dans trois ans? À moins qu’ils se fendent, eux aussi, d’un laconique «on ne nous a pas laissés faire»!
Partant, et à l’allure où vont les choses, l’implosion de ce bloc en mini-blocs n’est qu’une question de temps. Ainsi, leur efficacité sera réduite et leur raison d’être éliminée. Et, si cela se produisait, nous suggérons que Cynthia, Halima et Elias forment chacun son propre bloc, d’autant qu’ils sont trop importants pour se fondre dans un seul, sans compter que leur compétence et leur expérience politique ne se mesurent pas!
Si nous évoquons le cas de ces 13 députés, réduits désormais à 12, ce n’est pas par dérision. En réalité, nous sommes mus par un sentiment de tristesse et de désolation. Nous nous trouvons face à une comédie noire, dans le style du grand Antoine Moltaqa, qui n’est pas sans rappeler l’histoire des «dix petits nègres» qui tombent l’un après l’autre.
C’est qu’avec ces parlementaires, nous espérions voir le pays remonter la pente au lieu de sombrer encore davantage. Néanmoins, cette fois, la responsabilité n'incombe pas uniquement au pouvoir en place, mais également aux députés qui prétendent être les porte-étendards du changement…
Enfin, dans le sale jeu politique libanais, force est de relever que les «dix petits nègres» sont loin de faire le poids face aux superproductions télévisées, telles que «Dynasty» ou «la tempête souffle deux fois»!
Force est de constater que la plupart des 13 députés du changement tablent davantage sur la forme au détriment du fond. Leur performance, lors de la session pour l’élection du Président et du vice-président de la Chambre, puis du Bureau et des commissions parlementaires, relevait de l’amateurisme. Leur performance lors de la dernière séance pour l’élection des commissions parlementaires était, quant à elle, franchement désastreuse. «Ils se sont complètement emmêlés les pinceaux », au point de perdre Michel Douaihy en chemin. Sans compter la confrontation qui a opposé Ibrahim Mneimneh à Marc Daou, et la compétition entre Melhem Khalaf et Halima Kaakour. Quant à Paula Yacoubian, elle regarde, impassible, les 13 couler lentement, mais sûrement, pour reprendre le leadership.
Concernant la présidentielle, ils n’ont pas trouvé mieux que de nommer un candidat qui ne souhaitait même pas se présenter. Une décision prise à la va-vite, quelques heures avant le début de la séance.
Les erreurs s’accumulent, auxquelles s’ajoutent les différends, les approches naïves par rapport à certains dossiers et la méconnaissance des rouages de l’action parlementaire.
L’un de ces députés est allé jusqu’à confier combien sa vie a changé depuis son élection, tandis qu’un autre croyait que le tracé de la ligne 23 se situait au sud de la ligne 29, ce qui avantageait le Liban, de son point de vue!
La grande erreur des députés du changement, pour ne pas dire leur crime, a été de balayer les espoirs de tous ceux qui ont voté pour eux. Ceux-ci voyaient en eux une réelle opportunité de changement, ainsi qu’un moyen de secouer le «système» de l'intérieur, en l’occurrence du Parlement, mère des institutions constitutionnelles.
Cependant, l'écrasante majorité de ceux qui ont voté pour eux ont été déçus et ont compris que les chantres du changement étaient en réalité pires que de nombreux parlementaires relevant du pouvoir en place. De plus, ces députés n’ont pas un discours politique clair. En effet, ils se montrent le plus souvent accommodants à l’égard du Hezbollah et placent la cause palestinienne au centre de leurs priorités. Cela au point que d’aucuns pensent qu'Elias Jaradeh et certains de ses collègues parlementaires vont encore plus loin que les prises de position de Mohammad Raad et sont séduits par l’axe de la «moumanaa» (l’axe obstructionniste), et posent des problèmes sans jamais proposer de solutions.
Lors de leurs réunions de haut niveau, songent-ils à ce qu’ils vont dire à leurs électeurs dans trois ans? À moins qu’ils se fendent, eux aussi, d’un laconique «on ne nous a pas laissés faire»!
Partant, et à l’allure où vont les choses, l’implosion de ce bloc en mini-blocs n’est qu’une question de temps. Ainsi, leur efficacité sera réduite et leur raison d’être éliminée. Et, si cela se produisait, nous suggérons que Cynthia, Halima et Elias forment chacun son propre bloc, d’autant qu’ils sont trop importants pour se fondre dans un seul, sans compter que leur compétence et leur expérience politique ne se mesurent pas!
Si nous évoquons le cas de ces 13 députés, réduits désormais à 12, ce n’est pas par dérision. En réalité, nous sommes mus par un sentiment de tristesse et de désolation. Nous nous trouvons face à une comédie noire, dans le style du grand Antoine Moltaqa, qui n’est pas sans rappeler l’histoire des «dix petits nègres» qui tombent l’un après l’autre.
C’est qu’avec ces parlementaires, nous espérions voir le pays remonter la pente au lieu de sombrer encore davantage. Néanmoins, cette fois, la responsabilité n'incombe pas uniquement au pouvoir en place, mais également aux députés qui prétendent être les porte-étendards du changement…
Enfin, dans le sale jeu politique libanais, force est de relever que les «dix petits nègres» sont loin de faire le poids face aux superproductions télévisées, telles que «Dynasty» ou «la tempête souffle deux fois»!
Lire aussi
Commentaires