Le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, a affirmé lundi que son parti et ses alliés continueront à soutenir la candidature de Michel Moawad à la tête de l’État, après le 31 octobre, date qui marque la fin du mandat de Michel Aoun. «Nous n’accepterons personne d’autre si un candidat sérieux qui fait le même travail que Moawad ne nous a pas été présenté», a-t-il poursuivi lors d’une interview accordée à la chaîne al-Jadeed.
«À six jours de la fin du sexennat de Michel Aoun, certains députés insistent encore sur les caractéristiques du prochain président», a dénoncé M. Geagea, soulignant la nécessité de s’entendre sur un nom. «Le Courant patriotique libre et le Hezbollah essaient de torpiller la présidentielle, a-t-il poursuivi. Le général Aoun considère en fait que tout ce qui lui convient l’est aussi pour le pays, et non pas le contraire. Ce sont des criminels qui veulent saboter ce dossier jusqu’à ce que les gens s’essoufflent et acceptent, par conséquent, n’importe quelle solution. Ce qui n’aura pas lieu.»
Notant que la séance parlementaire de lundi consacrée à l’élection d’un nouveau chef de l’État était pratiquement l’avant-dernière avant la fin du mandat de Michel Aoun, M. Geagea a noté que les députés qui ont un candidat ont accordé leur voix à Michel Moawad dès «le premier jour». «Pour qui votent les députés qui ne font pas partie de l’axe obstructionniste (syro-iranien)?» s’est interrogé M. Geagea, appelant ces députés à «proposer un candidat qui peut obtenir plus de 42 voix», en référence au nombre de députés ayant voté en faveur de Michel Moawad. Et M. Geagea de souligner qu’il n’acceptera pas de compromis sur ce plan.
M. Geagea a affirmé en outre que «les Forces libanaises ne veulent pas remplacer les sunnites dans le pays". «Personne ne peut remplacer la communauté sunnite, a-t-il insisté. Nous ne pouvons pas la représenter, mais nous pouvons porter certains de ses dossiers.»
En réponse à une question relative à la candidature du commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, M. Geagea a souligné que rien n’empêche sa candidature. Il a assuré que le général Joseph Aoun ne lui a rien demandé à cet égard et qu’au cours des six dernières années, il ne l’a pas rencontré. M. Geagea a souligné à cet égard que le général Joseph Aoun a démontré ces dernières années qu'il a su être à la hauteur de la charge qui lui a été confiée (le commandement de l'armée), précisant que si une majorité de groupes parlementaires se prononce pour la candidature de Joseph Aoun, il étudiera alors la question.
Se penchant enfin sur l’accord sur la frontière maritime entre le Liban et Israël, M. Geagea a noté que «la délimitation n’est ni une normalisation des relations avec Israël, ni une victoire ni une défaite, mais c’est le meilleur choix possible compte tenu des possibilités actuelles».
«À six jours de la fin du sexennat de Michel Aoun, certains députés insistent encore sur les caractéristiques du prochain président», a dénoncé M. Geagea, soulignant la nécessité de s’entendre sur un nom. «Le Courant patriotique libre et le Hezbollah essaient de torpiller la présidentielle, a-t-il poursuivi. Le général Aoun considère en fait que tout ce qui lui convient l’est aussi pour le pays, et non pas le contraire. Ce sont des criminels qui veulent saboter ce dossier jusqu’à ce que les gens s’essoufflent et acceptent, par conséquent, n’importe quelle solution. Ce qui n’aura pas lieu.»
Notant que la séance parlementaire de lundi consacrée à l’élection d’un nouveau chef de l’État était pratiquement l’avant-dernière avant la fin du mandat de Michel Aoun, M. Geagea a noté que les députés qui ont un candidat ont accordé leur voix à Michel Moawad dès «le premier jour». «Pour qui votent les députés qui ne font pas partie de l’axe obstructionniste (syro-iranien)?» s’est interrogé M. Geagea, appelant ces députés à «proposer un candidat qui peut obtenir plus de 42 voix», en référence au nombre de députés ayant voté en faveur de Michel Moawad. Et M. Geagea de souligner qu’il n’acceptera pas de compromis sur ce plan.
M. Geagea a affirmé en outre que «les Forces libanaises ne veulent pas remplacer les sunnites dans le pays". «Personne ne peut remplacer la communauté sunnite, a-t-il insisté. Nous ne pouvons pas la représenter, mais nous pouvons porter certains de ses dossiers.»
En réponse à une question relative à la candidature du commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, M. Geagea a souligné que rien n’empêche sa candidature. Il a assuré que le général Joseph Aoun ne lui a rien demandé à cet égard et qu’au cours des six dernières années, il ne l’a pas rencontré. M. Geagea a souligné à cet égard que le général Joseph Aoun a démontré ces dernières années qu'il a su être à la hauteur de la charge qui lui a été confiée (le commandement de l'armée), précisant que si une majorité de groupes parlementaires se prononce pour la candidature de Joseph Aoun, il étudiera alors la question.
Se penchant enfin sur l’accord sur la frontière maritime entre le Liban et Israël, M. Geagea a noté que «la délimitation n’est ni une normalisation des relations avec Israël, ni une victoire ni une défaite, mais c’est le meilleur choix possible compte tenu des possibilités actuelles».
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