Après avoir conclu l’accord sur la démarcation de la frontière maritime avec Israël, les regards du Liban se tournent vers la Syrie afin de passer à l’étape de la délimitation de la frontière maritime nord avec cette dernière. Un responsable politique libanais informé sur la question estime que les Syriens ont intérêt à ce que la délimitation ait lieu. Toutefois, le report de la visite de la délégation libanaise à Damas, prévue initialement mercredi dernier est, selon lui, imputable à des raisons purement administratives. En effet, la visite en Syrie que devait effectuer la délégation libanaise menée par le vice-président de la Chambre, Élias Bou Saab, pour discuter de la délimitation de la frontière maritime a été reportée « en raison d’engagements antérieurs pris par les autorités syriennes concernées », selon une source du Palais de Baabda.
Le responsable en question souligne que la tentation de certains de lier la démarcation de la frontière terrestre avec la Syrie à celle de la frontière maritime, ne fera qu’entraver le processus et réduira les chances du Liban d’obtenir les gains escomptés dans le dossier de la démarcation maritime. Le même responsable rappelle qu’il est dans l’intérêt des Syriens d’aboutir à cette démarcation maritime et non de l'entraver afin qu'ils puissent entamer les travaux d’exploration dans leur zone, confiée depuis plus d'un an à la société russe « Capital Limited », sachant que la zone en question chevauche sur les blocs libanais 1 et 2.
Ce responsable indique par ailleurs, qu’à l’heure actuelle, cette société peut commencer l’exploration dans la partie non contestée avec le Liban, comme elle n’a pas le droit de pénétrer dans les zones situées à l'intérieur de la ligne libanaise. Mais que faire si un réservoir de gaz ou de pétrole chevauchant la ligne libanaise était découvert ? Il ne fait aucun doute que cette éventualité aggravera la situation entre les deux pays concernés.
De plus, ce responsable confirme qu’il n’y a aucune raison pour que ce qui sera autorisé du côté syrien ne le soit pas du côté libanais. En d’autres termes, si les blocs 1 et 2 sont attribués (par le Liban) à des sociétés pétrolières durant la seconde phase d'octroi de licences de forage, ces sociétés pourront entamer leurs travaux dans la zone non contestée, ce qui pourrait inciter les Syriens à accélérer le processus de la démarcation des frontières maritimes.
Parallèlement, le Liban devra œuvrer à conclure le dossier de la frontière maritime avec Chypre, en attendant les résultats de la seconde phase d’octroi des licences, dans laquelle le délai de soumission des entreprises expire à la fin de cette année. Les responsables libanais espèrent que l'intérêt américain pour le dossier des ressources pétrolières et gazières au Liban se traduira par la participation d'entreprises américaines, telles que Chevron et Exxon Mobil, déjà actives dans la région, à la seconde phase d’octroi des licences.
Notons que le Liban est disposé à prolonger le délai de soumission des propositions à l’appel d’offres afin de permettre la participation d’entreprises américaines dont le dossier ne sera pas prêt d'ici la fin de l'année.
Le responsable en question souligne que la tentation de certains de lier la démarcation de la frontière terrestre avec la Syrie à celle de la frontière maritime, ne fera qu’entraver le processus et réduira les chances du Liban d’obtenir les gains escomptés dans le dossier de la démarcation maritime. Le même responsable rappelle qu’il est dans l’intérêt des Syriens d’aboutir à cette démarcation maritime et non de l'entraver afin qu'ils puissent entamer les travaux d’exploration dans leur zone, confiée depuis plus d'un an à la société russe « Capital Limited », sachant que la zone en question chevauche sur les blocs libanais 1 et 2.
Ce responsable indique par ailleurs, qu’à l’heure actuelle, cette société peut commencer l’exploration dans la partie non contestée avec le Liban, comme elle n’a pas le droit de pénétrer dans les zones situées à l'intérieur de la ligne libanaise. Mais que faire si un réservoir de gaz ou de pétrole chevauchant la ligne libanaise était découvert ? Il ne fait aucun doute que cette éventualité aggravera la situation entre les deux pays concernés.
De plus, ce responsable confirme qu’il n’y a aucune raison pour que ce qui sera autorisé du côté syrien ne le soit pas du côté libanais. En d’autres termes, si les blocs 1 et 2 sont attribués (par le Liban) à des sociétés pétrolières durant la seconde phase d'octroi de licences de forage, ces sociétés pourront entamer leurs travaux dans la zone non contestée, ce qui pourrait inciter les Syriens à accélérer le processus de la démarcation des frontières maritimes.
Parallèlement, le Liban devra œuvrer à conclure le dossier de la frontière maritime avec Chypre, en attendant les résultats de la seconde phase d’octroi des licences, dans laquelle le délai de soumission des entreprises expire à la fin de cette année. Les responsables libanais espèrent que l'intérêt américain pour le dossier des ressources pétrolières et gazières au Liban se traduira par la participation d'entreprises américaines, telles que Chevron et Exxon Mobil, déjà actives dans la région, à la seconde phase d’octroi des licences.
Notons que le Liban est disposé à prolonger le délai de soumission des propositions à l’appel d’offres afin de permettre la participation d’entreprises américaines dont le dossier ne sera pas prêt d'ici la fin de l'année.
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