©Les stars du PSG Lionel Messi et Neymar contre Troyes, samedi au Parc des Princes.
Le génie de Neymar et Lionel Messi a sauvé le Paris SG d'un épineux faux pas contre Troyes (4-3), samedi au Parc des Princes en Ligue 1, une victoire obtenue malgré d'inquiétantes brèches défensives.
Que peut-il arriver au PSG lorsque les trois stars de sa "MNM", Messi-Neymar-Mbappé, surfent sur une telle dynamique et y vont chacun de leur but ?
Contre ce genre d'adversaire, combatif 11e du classement mais logiquement inférieur techniquement, pas grand-chose. Mais lorsque le niveau s'élèvera, Paris ferait bien de gommer ses erreurs défensives, car même samedi, il n'a pas été loin de sombrer.
Malgré cette 11e victoire en L1 cette saison, malgré la première place du PSG au classement avec cinq points d'avance, l'entraîneur Christophe Galtier ne pourra pas sortir de ce weekend avec satisfaction, la faute à d'énormes largesses défensives.
"L'équipe a beaucoup plus pensé à attaquer, mais ça ne peut pas être comme ça. Il y a un équilibre à respecter", a pesté l'entraîneur Christophe Galtier après la rencontre. "On a beaucoup de choses à corriger. Si vous prenez trois buts en Ligue des champions, vous avez peu de chances de l'emporter".
Le dossier de la défense risque bien d'atterrir tout en haut de la pile sur le bureau de l'encadrement technique, dès mercredi à Turin contre la Juventus, où Paris visera la première place de son groupe de Ligue des champions.
Le débat avait déjà été ouvert cette semaine après les deux buts encaissés contre le Maccabi Haïfa sur coups de pieds arrêtés (7-2).
Samedi, les Parisiens n'ont pas eu besoin de corners ou coups francs défensifs pour sombrer en défense: l'attentisme de Nordi Mukiele et l'immobilisme de Presnel Kimpembe dans le jeu ont ouvert des boulevards à Mama Baldé, double buteur, à chaque début de mi-temps (3e, 52e). Et en toute fin de match, un cafouillage sur corner a offert à Ante Palaversa la réduction du score (88e).
Le PSG n'avait plus encaissé trois buts au Parc des Princes depuis février 2020, une victoire 4-3, déjà, contre Bordeaux en Ligue 1.
Messi-Neymar, duo de feu
Mais avec un Neymar aussi aérien et un Messi aussi inspiré à trois semaines du Mondial-2022 au Qatar, Paris a de la marge en L1.
L'Argentin a soigné ses statistiques, en marquant d'un missile à 30 mètres (55e), puis en adressant une passe décisive laser à son coéquipier brésilien sept minutes plus tard (62e). Il compte désormais 12 buts et 13 passes décisives cette saison toutes compétitions confondues.
Neymar a de son côté été l'attaquant le plus en vue, de par ses incessantes combinaisons, son but, et sa passe décisive lumineuse pour Carlos Soler sur le premier but (24e).
Le milieu espagnol est le grand gagnant du récent changement tactique opéré par l'entraîneur Christophe Galtier: déjà buteur mardi, il a récidivé samedi, et a obtenu le penalty transformé en fin de match (77e) par Kylian Mbappé, très maladroit pendant le reste de la rencontre.
Une attaque prolifique qui masque un peu les difficultés de la défense à quatre, encore loin d'être au point.
Mukiele a eu de la peine comme arrière droit malgré quelques bons retours et tacles. Kimpembe, de retour de blessure, n'avait clairement pas retrouvé sa hargne habituelle, et Sergio Ramos n'était pas non plus dans un grand jour.
Préservé au coup d'envoi, le capitaine Marquinhos a même, lui aussi, semblé un peu passif sur le dernier but troyen.
Quelle réaction de l'arrière garde parisienne à Turin ? Il s'agira de l'un des enjeux majeurs de la rencontre. Car la "MNM" ne pourra pas sauver Paris à tous les matches, d'autant que Neymar sera suspendu contre la Juve.
Que peut-il arriver au PSG lorsque les trois stars de sa "MNM", Messi-Neymar-Mbappé, surfent sur une telle dynamique et y vont chacun de leur but ?
Contre ce genre d'adversaire, combatif 11e du classement mais logiquement inférieur techniquement, pas grand-chose. Mais lorsque le niveau s'élèvera, Paris ferait bien de gommer ses erreurs défensives, car même samedi, il n'a pas été loin de sombrer.
Malgré cette 11e victoire en L1 cette saison, malgré la première place du PSG au classement avec cinq points d'avance, l'entraîneur Christophe Galtier ne pourra pas sortir de ce weekend avec satisfaction, la faute à d'énormes largesses défensives.
"L'équipe a beaucoup plus pensé à attaquer, mais ça ne peut pas être comme ça. Il y a un équilibre à respecter", a pesté l'entraîneur Christophe Galtier après la rencontre. "On a beaucoup de choses à corriger. Si vous prenez trois buts en Ligue des champions, vous avez peu de chances de l'emporter".
Le dossier de la défense risque bien d'atterrir tout en haut de la pile sur le bureau de l'encadrement technique, dès mercredi à Turin contre la Juventus, où Paris visera la première place de son groupe de Ligue des champions.
Le débat avait déjà été ouvert cette semaine après les deux buts encaissés contre le Maccabi Haïfa sur coups de pieds arrêtés (7-2).
Samedi, les Parisiens n'ont pas eu besoin de corners ou coups francs défensifs pour sombrer en défense: l'attentisme de Nordi Mukiele et l'immobilisme de Presnel Kimpembe dans le jeu ont ouvert des boulevards à Mama Baldé, double buteur, à chaque début de mi-temps (3e, 52e). Et en toute fin de match, un cafouillage sur corner a offert à Ante Palaversa la réduction du score (88e).
Le PSG n'avait plus encaissé trois buts au Parc des Princes depuis février 2020, une victoire 4-3, déjà, contre Bordeaux en Ligue 1.
Messi-Neymar, duo de feu
Mais avec un Neymar aussi aérien et un Messi aussi inspiré à trois semaines du Mondial-2022 au Qatar, Paris a de la marge en L1.
L'Argentin a soigné ses statistiques, en marquant d'un missile à 30 mètres (55e), puis en adressant une passe décisive laser à son coéquipier brésilien sept minutes plus tard (62e). Il compte désormais 12 buts et 13 passes décisives cette saison toutes compétitions confondues.
Neymar a de son côté été l'attaquant le plus en vue, de par ses incessantes combinaisons, son but, et sa passe décisive lumineuse pour Carlos Soler sur le premier but (24e).
Le milieu espagnol est le grand gagnant du récent changement tactique opéré par l'entraîneur Christophe Galtier: déjà buteur mardi, il a récidivé samedi, et a obtenu le penalty transformé en fin de match (77e) par Kylian Mbappé, très maladroit pendant le reste de la rencontre.
Une attaque prolifique qui masque un peu les difficultés de la défense à quatre, encore loin d'être au point.
Mukiele a eu de la peine comme arrière droit malgré quelques bons retours et tacles. Kimpembe, de retour de blessure, n'avait clairement pas retrouvé sa hargne habituelle, et Sergio Ramos n'était pas non plus dans un grand jour.
Préservé au coup d'envoi, le capitaine Marquinhos a même, lui aussi, semblé un peu passif sur le dernier but troyen.
Quelle réaction de l'arrière garde parisienne à Turin ? Il s'agira de l'un des enjeux majeurs de la rencontre. Car la "MNM" ne pourra pas sauver Paris à tous les matches, d'autant que Neymar sera suspendu contre la Juve.
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