Le ministre de l'Énergie Walid Fayad a demandé lundi après-midi à Électricité du Liban d'adopter la nouvelle tarification de l'électricité, à partir du 1er novembre.
Dès le 1er novembre, la nouvelle tarification d’Électricité du Liban (EDL) entrera en vigueur comme annoncée depuis plusieurs semaines.
Les tarifs de l’électricité n’ont pas changé depuis 1994. Ils sont calculés sur la base du prix d’un baril de pétrole à 23 dollars alors qu’aujourd’hui il est d’environ 93 dollars.
La tarification adoptée depuis 28 ans oscillait entre 35 et 200 livres libanaises le kWh, selon plusieurs paliers de consommation établis: de 0 à 100 kWh, de 100 à 300, de 300 à 400, de 400 à 500 et plus de 500. Au taux officiel de change du dollar (1.507,5 LL) qui est en place depuis décembre 1997, ils étaient compris entre 0,02 et 0,13 dollars. Au taux actuel de change (36.800 LL pour un dollar), ces tarifs déjà parmi les plus bas dans le monde deviennent ridicules, 0,00095 et 0,005 dollars.
Les nouveaux tarifs, selon le ministère de l’Énergie, seront compris entre 10 et 27 cents par kWh. En pratique, le prix en dollars du kWh d’un abonné de la plus petite tranche de consommation sera multiplié par 5, alors que celui de la tranche la plus grande, doublera. A noter aussi que les nouvelles factures d’EDL comprendront plusieurs frais dont ceux de la location du compteur et sa maintenance, la TVA et les timbres fiscaux.
Il convient de signaler que le kWh produit par les générateurs privés est, lui, calculé à 0,47 dollar (17.381 LL) pour le mois d’octobre, en hausse de 6.31%. Ce qui est équivalent à 23 fois plus que l’ancienne tarification et 5 fois plus que la nouvelle.
Fayad à Alger
Le ministre de l’Énergie Walid Fayad avait promis que l’augmentation du prix du kWh allait être concomitante à la hausse de l’approvisionnement en courant. Va-t-il pouvoir tenir sa promesse alors que EDL ne dispose pas de fuel pour faire tourner les centrales? Et que le fuel irakien ne sera disponible qu’en fin de semaine et ne donnera que 2 à 3 heures d’électricité par jour? Le ministre est demeuré sourd à nos appels toute la journée de lundi. Rapelons que le mouvement Amal et le Hezbollah sont catégoriquement opposés à cette augmentation.
Dans la même ligne, M. Fayad se rendra en Algérie le 1er novembre où il rencontrera son homologue Mohammed Arkab, pour discuter des modalités d’achat de carburant algérien afin de faire fonctionner les centrales électriques du Liban. Le ministre veut essayer d’obtenir des facilités de paiement. Cette visite était prévue le 18 octobre dernier et avait été reportée.
Dès le 1er novembre, la nouvelle tarification d’Électricité du Liban (EDL) entrera en vigueur comme annoncée depuis plusieurs semaines.
Les tarifs de l’électricité n’ont pas changé depuis 1994. Ils sont calculés sur la base du prix d’un baril de pétrole à 23 dollars alors qu’aujourd’hui il est d’environ 93 dollars.
La tarification adoptée depuis 28 ans oscillait entre 35 et 200 livres libanaises le kWh, selon plusieurs paliers de consommation établis: de 0 à 100 kWh, de 100 à 300, de 300 à 400, de 400 à 500 et plus de 500. Au taux officiel de change du dollar (1.507,5 LL) qui est en place depuis décembre 1997, ils étaient compris entre 0,02 et 0,13 dollars. Au taux actuel de change (36.800 LL pour un dollar), ces tarifs déjà parmi les plus bas dans le monde deviennent ridicules, 0,00095 et 0,005 dollars.
Les nouveaux tarifs, selon le ministère de l’Énergie, seront compris entre 10 et 27 cents par kWh. En pratique, le prix en dollars du kWh d’un abonné de la plus petite tranche de consommation sera multiplié par 5, alors que celui de la tranche la plus grande, doublera. A noter aussi que les nouvelles factures d’EDL comprendront plusieurs frais dont ceux de la location du compteur et sa maintenance, la TVA et les timbres fiscaux.
Il convient de signaler que le kWh produit par les générateurs privés est, lui, calculé à 0,47 dollar (17.381 LL) pour le mois d’octobre, en hausse de 6.31%. Ce qui est équivalent à 23 fois plus que l’ancienne tarification et 5 fois plus que la nouvelle.
Fayad à Alger
Le ministre de l’Énergie Walid Fayad avait promis que l’augmentation du prix du kWh allait être concomitante à la hausse de l’approvisionnement en courant. Va-t-il pouvoir tenir sa promesse alors que EDL ne dispose pas de fuel pour faire tourner les centrales? Et que le fuel irakien ne sera disponible qu’en fin de semaine et ne donnera que 2 à 3 heures d’électricité par jour? Le ministre est demeuré sourd à nos appels toute la journée de lundi. Rapelons que le mouvement Amal et le Hezbollah sont catégoriquement opposés à cette augmentation.
Dans la même ligne, M. Fayad se rendra en Algérie le 1er novembre où il rencontrera son homologue Mohammed Arkab, pour discuter des modalités d’achat de carburant algérien afin de faire fonctionner les centrales électriques du Liban. Le ministre veut essayer d’obtenir des facilités de paiement. Cette visite était prévue le 18 octobre dernier et avait été reportée.
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