"Je ne me retirerai pas de la course présidentielle", a annoncé le député Michel Moawad mardi soir lors d’un entretien télévisé sur la chaîne libanaise LBCI.
Le député Michel Moawad a déclaré mardi soir vouloir "unifier les rangs de l’opposition au sein de la Chambre autour d’un même candidat à la présidence, capable de rétablir la souveraineté du pays".
Le chef du bloc parlementaire du Renouveau a affirmé à cet égard être "le seul vrai candidat libanais". «Je ne me retirerai pas de la course électorale», a-t-il insisté lors d’un entretien accordé à la chaîne télévisée libanaise LBCI. "Mon programme est axé sur le sauvetage du pays et je possède une feuille de route claire à cet effet", a-t-il indiqué, soulignant que les priorités du prochain mandat doivent être "l’indépendance de la justice, le retour aux institutions étatiques et la souveraineté".
"Les députés doivent élire un président de la République dans les plus brefs délais et assumer leurs responsabilités", a appelé Michel Moawad. "Seule cette stratégie pourra permettre l’élection d’un président non-aligné au camp du 8 Mars pour sauver le pays de la crise politique et économique qu’il traverse, a-t-il martelé. De plus, les élus qui s’abstiennent de participer aux séances électorales ou se contentent de voter blanc, contribuent à bafouer les prérogatives de la magistrature suprême."
Commentant le mandat de l’ancien président Michel Aoun, M. Moawad n’a pas hésité à le qualifier du "pire mandat présidentiel de l’histoire du pays", critiquant dans la foulée l’ex-chef de l’État d’avoir utilisé le palais présidentiel à des fins politiques et partisanes dimanche lors de sa sortie de Baabda. "Michel Aoun essaie de se redorer le blason en ayant recours à des discours populistes et confessionnels pour camoufler les échecs de son sexennat. Ses tentatives de raviver les tensions confessionnelles est tout à fait inacceptable ! " s’est-il indigné.
Par ailleurs, le député de Zghorta s’est penché sur la rencontre qui a eu lieu hier (lundi) à Saïfi au siège du parti Kataëb. "Nous étions 27 députés à participer à la réunion et nous avons publié un communiqué qui exhorte à élire un chef de l’État, au lieu de prendre part à des conflits confessionnels et communautaires", a expliqué M. Moawad. "Il est capital de converger nos efforts pour unifier l’opposition, car elle constitue la majorité parlementaire au sein de l’hémicycle. Sa fragmentation affaiblira nos chances de récupérer l’État et ses institutions", a-t-il noté, précisant en outre qu’il est parfaitement normal de recenser plusieurs avis au sein d’un même regroupement politique, tant que ceux-ci "n’entravent pas ses décisions et actions".
Interrogé sur les critiques dont il fait l’objet, M. Moawad n’y est pas allé par quatre chemins: "Certains me reprochent d’être le fils d’un ancien président de la République, mais ils ont probablement oublié que mon père a été assassiné 17 jours après son élection, parce qu’il avait refusé les compromis." Et de conclure: "Je tiens à rafraîchir la mémoire de ceux qui m’accusent d’appartenir à la classe dirigeante et leur rappeler que je me suis présenté aux élections législatives contre les listes des Forces libanaises et du Courant patriotique libre."
Le député Michel Moawad a déclaré mardi soir vouloir "unifier les rangs de l’opposition au sein de la Chambre autour d’un même candidat à la présidence, capable de rétablir la souveraineté du pays".
Le chef du bloc parlementaire du Renouveau a affirmé à cet égard être "le seul vrai candidat libanais". «Je ne me retirerai pas de la course électorale», a-t-il insisté lors d’un entretien accordé à la chaîne télévisée libanaise LBCI. "Mon programme est axé sur le sauvetage du pays et je possède une feuille de route claire à cet effet", a-t-il indiqué, soulignant que les priorités du prochain mandat doivent être "l’indépendance de la justice, le retour aux institutions étatiques et la souveraineté".
"Les députés doivent élire un président de la République dans les plus brefs délais et assumer leurs responsabilités", a appelé Michel Moawad. "Seule cette stratégie pourra permettre l’élection d’un président non-aligné au camp du 8 Mars pour sauver le pays de la crise politique et économique qu’il traverse, a-t-il martelé. De plus, les élus qui s’abstiennent de participer aux séances électorales ou se contentent de voter blanc, contribuent à bafouer les prérogatives de la magistrature suprême."
Commentant le mandat de l’ancien président Michel Aoun, M. Moawad n’a pas hésité à le qualifier du "pire mandat présidentiel de l’histoire du pays", critiquant dans la foulée l’ex-chef de l’État d’avoir utilisé le palais présidentiel à des fins politiques et partisanes dimanche lors de sa sortie de Baabda. "Michel Aoun essaie de se redorer le blason en ayant recours à des discours populistes et confessionnels pour camoufler les échecs de son sexennat. Ses tentatives de raviver les tensions confessionnelles est tout à fait inacceptable ! " s’est-il indigné.
Par ailleurs, le député de Zghorta s’est penché sur la rencontre qui a eu lieu hier (lundi) à Saïfi au siège du parti Kataëb. "Nous étions 27 députés à participer à la réunion et nous avons publié un communiqué qui exhorte à élire un chef de l’État, au lieu de prendre part à des conflits confessionnels et communautaires", a expliqué M. Moawad. "Il est capital de converger nos efforts pour unifier l’opposition, car elle constitue la majorité parlementaire au sein de l’hémicycle. Sa fragmentation affaiblira nos chances de récupérer l’État et ses institutions", a-t-il noté, précisant en outre qu’il est parfaitement normal de recenser plusieurs avis au sein d’un même regroupement politique, tant que ceux-ci "n’entravent pas ses décisions et actions".
Interrogé sur les critiques dont il fait l’objet, M. Moawad n’y est pas allé par quatre chemins: "Certains me reprochent d’être le fils d’un ancien président de la République, mais ils ont probablement oublié que mon père a été assassiné 17 jours après son élection, parce qu’il avait refusé les compromis." Et de conclure: "Je tiens à rafraîchir la mémoire de ceux qui m’accusent d’appartenir à la classe dirigeante et leur rappeler que je me suis présenté aux élections législatives contre les listes des Forces libanaises et du Courant patriotique libre."
Lire aussi
Commentaires