Depuis le début de l’année 2021, la région kurde d’Irak, autonome depuis 2005, est le théâtre d’un regain de tensions. Les accrochages mortels entre la guérilla du PKK, installée sur site, et le PDK au pouvoir se multiplient dangereusement. Aux racines du mal, les ambitions turques au Kurdistan irakien, qui sont en train de redessiner les alliances régionales.
Un pôle de stabilité. Voilà, en quelques mots, comment la région du Kurdistan irakien est perçue depuis des années par les chancelleries occidentales. Personne n’a oublié qu’entre 2014 et 2017, lors de la bataille face à l’organisation État islamique, Erbil s’était convertie en une base opérationnelle de premier choix pour les forces de la coalition, s’imposant au rang d’une capitale internationale.
Ce bout de terre stratégique, enclavé au nord de l’Irak, aux confins des frontières iranienne, turque et syrienne, le Gouvernement régional du Kurdistan (GRK) le dirige d’une main de fer. Et si les deux forces politiques majeures se divisent le territoire l’Union patriotique du Kurdistan (UPK, propriété du clan Talabani, basé à Souleymanieh) au sud et le Parti démocratique du Kurdistan (PDK, appartenant au clan Barzani, basé à Erbil) au nord , c’est bien le PDK qui règne en maître sur toutes les institutions. Tellement que le clan Barzani au pouvoir est parfois critiqué pour une gestion très autoritaire des affaires, avec notamment des atteintes aux droits humains ou à la liberté de la presse .
Mais depuis plusieurs mois, c’est un autre dossier qui fait couler beaucoup d’encre : en cause, les accrochages répétés entre les forces armées du PDK, les peshmergas, et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Classée organisation terroriste par les États-Unis et l’Union européenne, la guérilla kurde originaire de Turquie est enracinée dans les montagnes de Qandil proches de la frontière Iran-Irak et dispose en outre de bases opérationnelles dans le reste du GRK.
Multiplication d’accrochages
Tout, ou presque oppose les deux forces : le PDK, résolument tourné vers le libéralisme, souhaite l’indépendance du Kurdistan irakien, tandis que le PKK, d’inspiration marxiste-léniniste, milite pour un confédéralisme démocratique. Pourtant, le PDK et le PKK ont un point commun : une popularité très importante, qui fait d’eux des rivaux.
Et si, jusqu’alors, tout risque de confrontation semblait écarté, un glissement spectaculaire est observé depuis le début de l’année 2021. Au point que, le 2 septembre dernier, le centre de presse des Forces de défense du peuple (HPG, branche armée du PKK) annonçait la mort de sept de leurs combattants dénonçant « une embuscade tendue par les peshmergas du PDK », dans la région de Khalifan, au nord d’Erbil. « Tous les Kurdes devraient demander à la famille Barzani et à l’administration du PDK, “Qu’avez-vous à gagner d’un conflit interkurde et du sang de la jeunesse kurde ? Pourquoi continuez-vous à imposer un conflit inter-kurde ?” Initier un conflit entre Kurdes au XXIe siècle ne consisterait-il pas à ternir l’avenir de notre peuple ? »
Un accrochage qui, en réalité, donne suite à une très longue série. En point d’orgue, le 5 juin dernier, cinq peshmergas du PDK perdaient la vie à proximité des monts Metin, sous le contrôle du PKK. Et si la guérilla kurde a nié les faits, assurant « ne pas vouloir retourner ses armes contre le PDK », personne au Kurdistan irakien ne semble croire à ce démenti. En février 2021, le Premier ministre de KRG Masrour Barzani accusait lui le PKK de « profiter de la bonne volonté » des autorités kurdes, fustigeant le fait que l’organisation ait « envahi les montagnes et même les zones résidentielles de la région ».
La Turquie à l’offensive
Si ces accrochages font grand bruit au Kurdistan irakien, difficile de délier les langues à ce sujet. À Erbil, il faut insister lourdement pour avoir des réactions au sein de la population : « Ce que je peux dire, c’est nous devons la stabilité de notre région à Massoud Barzani. Regardez ce qu’il se passe dans le reste de l’Irak », avance un commerçant, la cinquantaine. Comme les autres personnes interrogées, il n’en dira pas plus.
Contrairement aux apparences, l’accroissement des tensions entre le PDK et le PKK n’est pas dû à une question de rivalité, mais davantage à des dynamiques d’ordre géopolitique. Ainsi, afin de prendre ses distances avec Bagdad, le GRK via le PDK entretient depuis des années une coopération politique, économique et sécuritaire renforcée avec Ankara. Résultat, la Turquie a établi une cinquantaine de bases militaires dans la région autonome et développé, entre autres, un très efficace service de renseignements. Pour beaucoup de Kurdes, c’est une occupation qui ne dit pas son nom.
Et qu’importe ce qu’en pense le clan Barzani, il n’a guère le choix : ce partenariat lui est vital. C’est en réalité tout l’équilibre du Kurdistan irakien qui semble lié à cette coopération : la moitié des 21 millions de dollars d’échanges économiques entre la Turquie et l’Irak en 2020 concernaient le GRK.
Alors, dans ce contexte, pas étonnant que la Turquie tempête à l’idée se savoir son éternelle bête noire sur un terrain allié. Comme en Syrie, où Recep Tayyip Erdogan entend bien chasser la franchise locale du PKK de la zone frontalière, la Turquie mène depuis plusieurs années des opérations d’ampleur dans le nord de l’Irak.
N’étant pas en mesure de pénétrer physiquement les positions montagneuses du PKK, elle pilonne régulièrement la zone à grand renfort de drones autonomes ultramodernes. En septembre dernier, la guérilla du PKK dénonçait également « l’utilisation d’armes chimiques » par la Turquie, sans que cette information puisse être confirmée. Car cette sale guerre se joue précautionneusement à l’abri des regards, avec, de toute évidence, l’approbation tacite du PDK. « Nous soutenons absolument la souveraineté de notre pays. Personne ne veut la présence d’une armée étrangère, mais il ne devrait plus y avoir de justification pour l’intervention des forces turques. Actuellement, le PKK leur donne cette justification », déclarait récemment le Premier ministre Masrour Barzani. Un exercice d’équilibriste en forme d’aveu.
Le chercheur Arthur Quesnay décrypte : « Sous le feu des attaques turques, le PKK n’a pas d’autre choix que de se réorganiser en quittant certaines zones montagneuses. Ils se retrouvent ainsi au contact direct des peshmergas, ce qui génère des affrontements. Il faut garder à l’esprit que les cadres du PDK sont dans une situation difficile. Les Turcs leur mettent le couteau sous la gorge, alors ils en viennent à demander au PKK d’arrêter de se déployer. En réalité, les deux forces kurdes sont très ennuyées par cette situation, car ce n’est pas dans leur intérêt de s’affronter. Mais, en même temps, c’est une question de survie pour le PKK, tout comme pour le PDK qui est tenu à son partenariat avec la Turquie. »
Redéploiement d’alliances
Autre point chaud, la région de Sinjar. Frontalière de la Syrie, au cœur des territoires disputés entre Bagdad et Erbil, cette zone montagneuse était le sanctuaire de la minorité religieuse yazidie. Abandonnée en aout 2014 aux djihadistes de l’organisation État islamique (Daech) par les forces du PDK qui parleront alors d’un « repli stratégique », Sinjar va être le théâtre d’atrocités qui marqueront l’histoire: bloqués dans les montagnes, des hommes et des garçons yazidis seront massacrés par Daech et des centaines de femmes seront vendues comme esclaves sexuelles.
La guérilla du PKK va être à la tête de la reconquête de Sinjar. Un lieu qu’ils n’ont, depuis, plus quitté, profitant au passage de la confusion qui règne dans les « territoires disputés » : au cœur d’un différend entre Bagdad et Erbil, ces zones tampons entre le GRK et l’Irak sont sans juridiction claire depuis 2017. Pour autant, l’ensemble des forces sécuritaires régionales, nationales et internationales y patrouillent.
Cette présence du PKK dans le Sinjar ne plait guère à Bagdad. Et si, récemment, l’État irakien a perdu deux hauts gradés dans des tirs de drones turcs, il reste concentré sur son objectif, à savoir le déracinement du PKK de la région. C’est dans ce contexte qu’un arc de coopération est né entre l’Irak, la Turquie, et le PDK, qui se sont entendus sur un accord de principe afin de satisfaire cet objectif.
En réponse, le PKK s’est rapproché localement des milices pro-iraniennes Hachd al-Chaabi très présentes dans le Sinjar et de la République islamique d’Iran, pour qui cette région constitue une voie d’accès précieuse à la Syrie. Une alliance circonstancielle contre nature qui en dit long sur la volatilité des rapports de force. « Dans ce territoire, ces deux axes sont désormais en confrontation géopolitique, géostratégique, militaire, sécuritaire et frontalière. Tout est permis dans cette guerre », argumente Adel Bakawan, sociologue franco-irakien.
Et si pour l’heure, le point de non-retour n’a pas encore été atteint, la région est surveillée de près, particulièrement après les dernières élections qui ont vu le retrait des listes conduites par les milices chiites pro-iraniennes.
Mais, en novembre, c’est vers Ankara que se tournent tous les regards : deux ans après l’opération « Source de paix » menée au cœur des territoires administrés par les Kurdes dans le nord de la Syrie, la perspective d’une deuxième offensive se fait de plus en plus présente. Une opération qui ne ferait pas l’affaire du PDK, qui, malgré sa posture hégémonique, a eu bien du mal à assumer la guerre sanglante menée par son partenaire en 2019.
Cette possibilité aurait, dans le contexte actuel, une résonance particulière. Particulièrement au Kurdistan irakien où, paradoxalement, l’étau turc n’en finit plus de se resserrer, autant autour de ses adversaires que de ses alliés.
Un pôle de stabilité. Voilà, en quelques mots, comment la région du Kurdistan irakien est perçue depuis des années par les chancelleries occidentales. Personne n’a oublié qu’entre 2014 et 2017, lors de la bataille face à l’organisation État islamique, Erbil s’était convertie en une base opérationnelle de premier choix pour les forces de la coalition, s’imposant au rang d’une capitale internationale.
Ce bout de terre stratégique, enclavé au nord de l’Irak, aux confins des frontières iranienne, turque et syrienne, le Gouvernement régional du Kurdistan (GRK) le dirige d’une main de fer. Et si les deux forces politiques majeures se divisent le territoire l’Union patriotique du Kurdistan (UPK, propriété du clan Talabani, basé à Souleymanieh) au sud et le Parti démocratique du Kurdistan (PDK, appartenant au clan Barzani, basé à Erbil) au nord , c’est bien le PDK qui règne en maître sur toutes les institutions. Tellement que le clan Barzani au pouvoir est parfois critiqué pour une gestion très autoritaire des affaires, avec notamment des atteintes aux droits humains ou à la liberté de la presse .
Mais depuis plusieurs mois, c’est un autre dossier qui fait couler beaucoup d’encre : en cause, les accrochages répétés entre les forces armées du PDK, les peshmergas, et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Classée organisation terroriste par les États-Unis et l’Union européenne, la guérilla kurde originaire de Turquie est enracinée dans les montagnes de Qandil proches de la frontière Iran-Irak et dispose en outre de bases opérationnelles dans le reste du GRK.
Multiplication d’accrochages
Tout, ou presque oppose les deux forces : le PDK, résolument tourné vers le libéralisme, souhaite l’indépendance du Kurdistan irakien, tandis que le PKK, d’inspiration marxiste-léniniste, milite pour un confédéralisme démocratique. Pourtant, le PDK et le PKK ont un point commun : une popularité très importante, qui fait d’eux des rivaux.
Et si, jusqu’alors, tout risque de confrontation semblait écarté, un glissement spectaculaire est observé depuis le début de l’année 2021. Au point que, le 2 septembre dernier, le centre de presse des Forces de défense du peuple (HPG, branche armée du PKK) annonçait la mort de sept de leurs combattants dénonçant « une embuscade tendue par les peshmergas du PDK », dans la région de Khalifan, au nord d’Erbil. « Tous les Kurdes devraient demander à la famille Barzani et à l’administration du PDK, “Qu’avez-vous à gagner d’un conflit interkurde et du sang de la jeunesse kurde ? Pourquoi continuez-vous à imposer un conflit inter-kurde ?” Initier un conflit entre Kurdes au XXIe siècle ne consisterait-il pas à ternir l’avenir de notre peuple ? »
Un accrochage qui, en réalité, donne suite à une très longue série. En point d’orgue, le 5 juin dernier, cinq peshmergas du PDK perdaient la vie à proximité des monts Metin, sous le contrôle du PKK. Et si la guérilla kurde a nié les faits, assurant « ne pas vouloir retourner ses armes contre le PDK », personne au Kurdistan irakien ne semble croire à ce démenti. En février 2021, le Premier ministre de KRG Masrour Barzani accusait lui le PKK de « profiter de la bonne volonté » des autorités kurdes, fustigeant le fait que l’organisation ait « envahi les montagnes et même les zones résidentielles de la région ».
La Turquie à l’offensive
Si ces accrochages font grand bruit au Kurdistan irakien, difficile de délier les langues à ce sujet. À Erbil, il faut insister lourdement pour avoir des réactions au sein de la population : « Ce que je peux dire, c’est nous devons la stabilité de notre région à Massoud Barzani. Regardez ce qu’il se passe dans le reste de l’Irak », avance un commerçant, la cinquantaine. Comme les autres personnes interrogées, il n’en dira pas plus.
Contrairement aux apparences, l’accroissement des tensions entre le PDK et le PKK n’est pas dû à une question de rivalité, mais davantage à des dynamiques d’ordre géopolitique. Ainsi, afin de prendre ses distances avec Bagdad, le GRK via le PDK entretient depuis des années une coopération politique, économique et sécuritaire renforcée avec Ankara. Résultat, la Turquie a établi une cinquantaine de bases militaires dans la région autonome et développé, entre autres, un très efficace service de renseignements. Pour beaucoup de Kurdes, c’est une occupation qui ne dit pas son nom.
Et qu’importe ce qu’en pense le clan Barzani, il n’a guère le choix : ce partenariat lui est vital. C’est en réalité tout l’équilibre du Kurdistan irakien qui semble lié à cette coopération : la moitié des 21 millions de dollars d’échanges économiques entre la Turquie et l’Irak en 2020 concernaient le GRK.
Alors, dans ce contexte, pas étonnant que la Turquie tempête à l’idée se savoir son éternelle bête noire sur un terrain allié. Comme en Syrie, où Recep Tayyip Erdogan entend bien chasser la franchise locale du PKK de la zone frontalière, la Turquie mène depuis plusieurs années des opérations d’ampleur dans le nord de l’Irak.
N’étant pas en mesure de pénétrer physiquement les positions montagneuses du PKK, elle pilonne régulièrement la zone à grand renfort de drones autonomes ultramodernes. En septembre dernier, la guérilla du PKK dénonçait également « l’utilisation d’armes chimiques » par la Turquie, sans que cette information puisse être confirmée. Car cette sale guerre se joue précautionneusement à l’abri des regards, avec, de toute évidence, l’approbation tacite du PDK. « Nous soutenons absolument la souveraineté de notre pays. Personne ne veut la présence d’une armée étrangère, mais il ne devrait plus y avoir de justification pour l’intervention des forces turques. Actuellement, le PKK leur donne cette justification », déclarait récemment le Premier ministre Masrour Barzani. Un exercice d’équilibriste en forme d’aveu.
Le chercheur Arthur Quesnay décrypte : « Sous le feu des attaques turques, le PKK n’a pas d’autre choix que de se réorganiser en quittant certaines zones montagneuses. Ils se retrouvent ainsi au contact direct des peshmergas, ce qui génère des affrontements. Il faut garder à l’esprit que les cadres du PDK sont dans une situation difficile. Les Turcs leur mettent le couteau sous la gorge, alors ils en viennent à demander au PKK d’arrêter de se déployer. En réalité, les deux forces kurdes sont très ennuyées par cette situation, car ce n’est pas dans leur intérêt de s’affronter. Mais, en même temps, c’est une question de survie pour le PKK, tout comme pour le PDK qui est tenu à son partenariat avec la Turquie. »
Redéploiement d’alliances
Autre point chaud, la région de Sinjar. Frontalière de la Syrie, au cœur des territoires disputés entre Bagdad et Erbil, cette zone montagneuse était le sanctuaire de la minorité religieuse yazidie. Abandonnée en aout 2014 aux djihadistes de l’organisation État islamique (Daech) par les forces du PDK qui parleront alors d’un « repli stratégique », Sinjar va être le théâtre d’atrocités qui marqueront l’histoire: bloqués dans les montagnes, des hommes et des garçons yazidis seront massacrés par Daech et des centaines de femmes seront vendues comme esclaves sexuelles.
La guérilla du PKK va être à la tête de la reconquête de Sinjar. Un lieu qu’ils n’ont, depuis, plus quitté, profitant au passage de la confusion qui règne dans les « territoires disputés » : au cœur d’un différend entre Bagdad et Erbil, ces zones tampons entre le GRK et l’Irak sont sans juridiction claire depuis 2017. Pour autant, l’ensemble des forces sécuritaires régionales, nationales et internationales y patrouillent.
Cette présence du PKK dans le Sinjar ne plait guère à Bagdad. Et si, récemment, l’État irakien a perdu deux hauts gradés dans des tirs de drones turcs, il reste concentré sur son objectif, à savoir le déracinement du PKK de la région. C’est dans ce contexte qu’un arc de coopération est né entre l’Irak, la Turquie, et le PDK, qui se sont entendus sur un accord de principe afin de satisfaire cet objectif.
En réponse, le PKK s’est rapproché localement des milices pro-iraniennes Hachd al-Chaabi très présentes dans le Sinjar et de la République islamique d’Iran, pour qui cette région constitue une voie d’accès précieuse à la Syrie. Une alliance circonstancielle contre nature qui en dit long sur la volatilité des rapports de force. « Dans ce territoire, ces deux axes sont désormais en confrontation géopolitique, géostratégique, militaire, sécuritaire et frontalière. Tout est permis dans cette guerre », argumente Adel Bakawan, sociologue franco-irakien.
Et si pour l’heure, le point de non-retour n’a pas encore été atteint, la région est surveillée de près, particulièrement après les dernières élections qui ont vu le retrait des listes conduites par les milices chiites pro-iraniennes.
Mais, en novembre, c’est vers Ankara que se tournent tous les regards : deux ans après l’opération « Source de paix » menée au cœur des territoires administrés par les Kurdes dans le nord de la Syrie, la perspective d’une deuxième offensive se fait de plus en plus présente. Une opération qui ne ferait pas l’affaire du PDK, qui, malgré sa posture hégémonique, a eu bien du mal à assumer la guerre sanglante menée par son partenaire en 2019.
Cette possibilité aurait, dans le contexte actuel, une résonance particulière. Particulièrement au Kurdistan irakien où, paradoxalement, l’étau turc n’en finit plus de se resserrer, autant autour de ses adversaires que de ses alliés.
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