Ce n’est pas la première fois que les factions palestiniennes signent un accord politique en vue d’une réconciliation nationale. Ce ne sera probablement pas la dernière. Le dernier accord en date a eu lieu en Algérie, qui vient de clôturer le sommet de la Ligue arabe. Pendant plusieurs mois, ce pays a déployé de grands efforts pour garantir la participation des dirigeants arabes de premier rang et en assurer la réussite, d’autant que les derniers sommets ont été marqués par un faible niveau de représentation, en raison des fortes divisions arabes et du manque d’enthousiasme imposé par les développements au cours des dernières années.
Même si l’Algérie a essayé, à la veille du sommet, de marquer des points politiques, cela ne signifie pas pour autant que la «Déclaration d’Alger», conclue entre les Palestiniens, sera une réussite pour la simple raison qu’elle n’aborde pas la problématique fondamentale liée à l’élaboration d’une stratégie nationale unifiée pour faire face à l’occupation israélienne. Tel est le problème central qui a longtemps entretenu le conflit interpalestinien, jusqu’au contrôle de la bande de Gaza par le Hamas en 2007, les dissensions s’étant transposées du niveau politique à la situation sur le terrain.
Selon des sources d’information, l’accord final n’aurait pas pu voir le jour sans l’annulation de la disposition principale relative à la formation d’un «gouvernement d’union nationale» qui adhère à la légalité internationale et bénéficie du soutien des diverses factions. En l’absence d’une entente sur cette question, que le Hamas a naturellement rejetée, il est légitime de s’interroger sur la pertinence des autres dispositions de cette entente et sur leur importance par rapport à la dimension du conflit, sa nature et les voies qu’il pourrait suivre à l’avenir.
Tant que les deux partis principaux, c’est-à-dire le Fateh et le Hamas, ne partagent pas une même vision nationale des moyens de faire face à l’occupation israélienne, que signifie, en pratique, l’entente sur les autres dossiers? Certes, l’entente, à titre d’exemple, sur la tenue des élections présidentielle et générale dans un délai d’un an à compter de la date de la signature de l’accord constitue un aboutissement fondamental et important. Mais cela n’élimine pas le fait que le cœur du problème entre les deux parties à l'ombre de l’occupation israélienne n’a toujours pas été résolu dans ce document.
Les conflits politiques ont par le passé torpillé toutes les ententes portant sur la bande de Gaza, la sécurité, les voies de passage, la justice et les fonctionnaires du Hamas, en plus de l’élargissement de l’Organisation de la libération de la Palestine pour permettre au Hamas d’y adhérer. De plus, l’échec – peut-être volontaire – à former un gouvernement d’union nationale est une conséquence naturelle de l’ampleur des divisions politique et stratégique entre les deux partis.
Au-delà de toutes ces considérations politiques importantes toutefois, la question fondamentale reste liée au timing de cet accord. La «Déclaration d’Alger» a coïncidé avec la visite d’une délégation du Hamas à Damas, sa rencontre avec le président syrien Bachar el-Assad et son retour dans le giron de l’axe obstructionniste mené par l’Iran. Par conséquent, comment le Hamas peut-il concilier entre sa réconciliation avec l’Autorité palestinienne d’une part, qui malgré toute l’intransigeance et l’hostilité israéliennes insiste à prendre le chemin de la «paix» et des négociations pacifiques, et sa présence dans l’axe qui s’étend de Téhéran à Damas jusqu’au Hezbollah et dont les positions et orientations sont claires, d’autre part?
Il est évident que cette «réconciliation» n’est rien de plus qu’une entente théorique qui ne sert qu’à la consommation médiatique et populaire. Il est très probable qu’elle soit vouée à l’échec, comme les tentatives précédentes. Quant au peuple palestinien qui lutte en permanence, il ne peut compter que sur lui-même pour affronter l’occupation et revendiquer ses droits nationaux légitimes, à commencer par la création d’un État palestinien indépendant.
Même si l’Algérie a essayé, à la veille du sommet, de marquer des points politiques, cela ne signifie pas pour autant que la «Déclaration d’Alger», conclue entre les Palestiniens, sera une réussite pour la simple raison qu’elle n’aborde pas la problématique fondamentale liée à l’élaboration d’une stratégie nationale unifiée pour faire face à l’occupation israélienne. Tel est le problème central qui a longtemps entretenu le conflit interpalestinien, jusqu’au contrôle de la bande de Gaza par le Hamas en 2007, les dissensions s’étant transposées du niveau politique à la situation sur le terrain.
Selon des sources d’information, l’accord final n’aurait pas pu voir le jour sans l’annulation de la disposition principale relative à la formation d’un «gouvernement d’union nationale» qui adhère à la légalité internationale et bénéficie du soutien des diverses factions. En l’absence d’une entente sur cette question, que le Hamas a naturellement rejetée, il est légitime de s’interroger sur la pertinence des autres dispositions de cette entente et sur leur importance par rapport à la dimension du conflit, sa nature et les voies qu’il pourrait suivre à l’avenir.
Tant que les deux partis principaux, c’est-à-dire le Fateh et le Hamas, ne partagent pas une même vision nationale des moyens de faire face à l’occupation israélienne, que signifie, en pratique, l’entente sur les autres dossiers? Certes, l’entente, à titre d’exemple, sur la tenue des élections présidentielle et générale dans un délai d’un an à compter de la date de la signature de l’accord constitue un aboutissement fondamental et important. Mais cela n’élimine pas le fait que le cœur du problème entre les deux parties à l'ombre de l’occupation israélienne n’a toujours pas été résolu dans ce document.
Les conflits politiques ont par le passé torpillé toutes les ententes portant sur la bande de Gaza, la sécurité, les voies de passage, la justice et les fonctionnaires du Hamas, en plus de l’élargissement de l’Organisation de la libération de la Palestine pour permettre au Hamas d’y adhérer. De plus, l’échec – peut-être volontaire – à former un gouvernement d’union nationale est une conséquence naturelle de l’ampleur des divisions politique et stratégique entre les deux partis.
Au-delà de toutes ces considérations politiques importantes toutefois, la question fondamentale reste liée au timing de cet accord. La «Déclaration d’Alger» a coïncidé avec la visite d’une délégation du Hamas à Damas, sa rencontre avec le président syrien Bachar el-Assad et son retour dans le giron de l’axe obstructionniste mené par l’Iran. Par conséquent, comment le Hamas peut-il concilier entre sa réconciliation avec l’Autorité palestinienne d’une part, qui malgré toute l’intransigeance et l’hostilité israéliennes insiste à prendre le chemin de la «paix» et des négociations pacifiques, et sa présence dans l’axe qui s’étend de Téhéran à Damas jusqu’au Hezbollah et dont les positions et orientations sont claires, d’autre part?
Il est évident que cette «réconciliation» n’est rien de plus qu’une entente théorique qui ne sert qu’à la consommation médiatique et populaire. Il est très probable qu’elle soit vouée à l’échec, comme les tentatives précédentes. Quant au peuple palestinien qui lutte en permanence, il ne peut compter que sur lui-même pour affronter l’occupation et revendiquer ses droits nationaux légitimes, à commencer par la création d’un État palestinien indépendant.
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