©Photo Stringer/AFP
« Ne devenez pas les instruments indirects ou involontaires d’Israël », conseille le secrétaire général adjoint à ceux qui réclament le monopole de la violence légitime.
Le secrétaire général adjoint, le cheikh Naïm Kassem, a tiré à boulets rouges mardi sur toutes les voix qui réclament la fin de l’occupation iranienne, ainsi que le rétablissement de la souveraineté et du monopole de la violence légitime aux mains de l’Etat libanais, sans épargner au passage ceux qui réclament un retour à la normale des réunions du gouvernement sans trouver de solution à la question du juge d’instruction dans l’affaire du port de l’explosion du port de Beyrouth, Tarek Bitar.
« Il existe une campagne systématique et organisée contre le Hezbollah et ses alliés et contre la résistance au Liban et dans la région, dirigée par les Etats-Unis et ses satellites, avec le concours des restes du 14 Mars au Liban et certains groupes de la société civile dirigés par l’ambassade des Etats-Unis », a affirmé le cheikh Kassem au cours d’une rencontre avec le Rassemblement des ulémas musulmans, une instance acquise aux options du parti chiite.
Pour le cheikh Kassem, « cette campagne, qui vise le Hezbollah, la résistance et ses armes, considère que tous les problèmes et tous les dangers au Liban proviennent de la résistance ». « Elle vise à porter atteinte à l’image de la résistance, à inverser les faits pour obtenir de l’aide internationale et de l’argent du Golfe, et influer sur les résultats des prochaines élections législatives, en vue d’obtenir une majorité confortable au sein du nouveau Parlement », a-t-il indiqué.
« Mais le temps a vaincu » les tenants de ce discours, qui « se sont retrouvés face à un Liban fort, face au triptyque de l’armée, du peuple et de la résistance », selon lui. « Ils n’ont pas réussi à entamer le lien entre ces trois composantes ou à ramener le Liban au statut de pays faible », a ajouté le cheikh Kassem.
Les FL et la « discorde sectaire »
« Le Liban que nous voulons est un Liban libéré de l’occupation, insoumis à quiconque, protégé par le triptyque et par l’équilibre de la dissuasion avec Israël, un Liban qui ne protège pas les corrupteurs et les corrompus (…). Telle est notre vision pour le Liban que nous voulons », a noté le secrétaire général adjoint du parti chiite.
« Ceux qui ont détruit le Liban par les guerres civiles et intérieures, ainsi que les massacres, n’ont pas le droit de façonner l’image du Liban de demain et de prétendre représenter ce dernier. Nous ne voulons pas d’un Liban qui ressemble à ceux-là, les professionnels de la discorde et de la guerre civile », a-t-il encore dit.
Naïm Kassem s’en est ensuite pris nommément aux Forces libanaises, qu’il a accusé d’avoir « tenté de semer la discorde sectaire à travers le massacre de Tayyouné », en octobre dernier, « pour entraîner le Hezbollah dans une bataille qui aurait pu déboucher sur une guerre civile, en pensant que cela leur servirait pour diriger le Liban à l’avenir ». Pour le cheikh Kassem, le Hezbollah a fait échec au projet FL « en appelant à la retenue et en refusant l’escalade ».
« Les armes de l’Etat peuvent-elles protéger le Liban ? »
A l’adresse de ceux qui réclament le désarmement du parti, le secrétaire général adjoint du Hezbollah a répondu que « la résistance était une nécessité pour faire face à d’éventuelles agressions israéliennes et pour empêcher ces attaques et libérer le territoire », estimant qu’il était « impossible de faire confiance au Conseil de sécurité de l’ONU et aux grandes puissances compte tenu de leur partialité en faveur d’Israël ».
Les partisans du monopole de la violence légitime au Liban « prétendent que les armes de la résistance doivent être entre les mains de l’Etat ; pas de problème. Mais les armes qui se trouvent entre les mains de l’Etat protègent-ils le Liban contre Israël ? » s’est-il interrogé.
« Il est interdit à l’armée libanaise d’avoir les capacités lui permettant d’affronter Israël, alors qu’elle est potentiellement capable de le faire. Mais on ne la laisse pas. C’est pourquoi nous devons soutenir et aider (l’armée). La résistance au Liban n’est pas une alternative à l’armée, mais un appoint et une aide à la libération », a souligné Naïm Kassem.
Le "conseil" aux partisans du monopole de la violence
Selon le cheikh Kassem, « ceux qui rejettent les armes de la résistance n’ont pas d’inconvénient à une occupation du Liban ou à une normalisation avec Israël ».
Et de s’adresser en ces termes à ceux qui protestent contre le maintien des armes du Hezbollah : « Je vous conseille de ne pas être des instruments aux mains de l’ennemi de manière indirecte ou involontaire. Certains réclament le désarmement du Hezbollah sans songer aux conséquences de cet acte, à supposer que leurs intentions soient pures. Pensez au résultat de votre demande. Si le désarmement du Hezbollah conduit à une occupation et une agression israélienne, alors, il faut préserver ces armes. Certains parmi ceux qui réclament le monopole de la violence légitime aux mains de l’Etat savent très bien que cela est dans l’intérêt d’Israël et de son renforcement. »
« Nous n’avons jamais utilisé nos armes à l’intérieur et nous les utiliserons jamais. Nous irons aux urnes, nous gagnerons et d’autres perdront dans le cadre des structures étatiques, et nous œuvrerons dans le cadre de la Constitution », a-t-il ajouté.
« Nous considérons que notre action au Liban est légale (…), mais certains chefs de partis libanais s’élèvent contre le Hezbollah dans la perspective de ramasser des fonds en vue des législatives. Cela est honteux », a affirmé le cheikh Kassem.
Et de poursuivre : « Des directives ont été données il y a quelques temps à certaines voix vendues et serviles qui parlent ‘d’occupation iranienne du Liban’. Dites-nous où voyez-vous aujourd’hui une telle occupation ? Votre discours est le signe d’un fiasco, dans le sens où vous vos accusations ne sont fondées sur aucune logique et aucune preuve. Ce que vous faites renforcera la détermination de la résistance en termes et le soutien de ses alliés à son égard, face à l’injustice et à l’insulte que vous lui adressez. »
L’attaque contre Bitar, Aoun, Mikati et Bassil
Le cheikh Kassem a en outre lancé une nouvelle attaque contre le juge Tarek Bitar, « qui s’est écarté de la justice en faveur de la sélectivité », et qui a « pris pour cible la résistance et ses alliés ».
« Il y a trois moyens de résoudre cette question : le Conseil supérieur de la magistrature, le Parlement ou le gouvernement. Avant que certains ne se lavent les mains et appellent à un retour des institutions à la normale, qu’il règle le problème avant qu’il ne s’aggrave. Nous voulons que ce problème soit réglé pour qu’il ne s’aggrave pas », a-t-il dit, dans une allusion à peine voilée au président de la République, au Premier ministre et au chef du Courant patriotique libre, qui réclament le déblocage du Conseil des ministres.
Il a enfin estimé qu’« Israël a inventé un problème du nucléaire iranien pour faire oublier qu’il est oppresseur et corrompu », et que « la normalisation des pays du Golfe avec Tel Aviv était un acte de trahison ».
Le secrétaire général adjoint, le cheikh Naïm Kassem, a tiré à boulets rouges mardi sur toutes les voix qui réclament la fin de l’occupation iranienne, ainsi que le rétablissement de la souveraineté et du monopole de la violence légitime aux mains de l’Etat libanais, sans épargner au passage ceux qui réclament un retour à la normale des réunions du gouvernement sans trouver de solution à la question du juge d’instruction dans l’affaire du port de l’explosion du port de Beyrouth, Tarek Bitar.
« Il existe une campagne systématique et organisée contre le Hezbollah et ses alliés et contre la résistance au Liban et dans la région, dirigée par les Etats-Unis et ses satellites, avec le concours des restes du 14 Mars au Liban et certains groupes de la société civile dirigés par l’ambassade des Etats-Unis », a affirmé le cheikh Kassem au cours d’une rencontre avec le Rassemblement des ulémas musulmans, une instance acquise aux options du parti chiite.
Pour le cheikh Kassem, « cette campagne, qui vise le Hezbollah, la résistance et ses armes, considère que tous les problèmes et tous les dangers au Liban proviennent de la résistance ». « Elle vise à porter atteinte à l’image de la résistance, à inverser les faits pour obtenir de l’aide internationale et de l’argent du Golfe, et influer sur les résultats des prochaines élections législatives, en vue d’obtenir une majorité confortable au sein du nouveau Parlement », a-t-il indiqué.
« Mais le temps a vaincu » les tenants de ce discours, qui « se sont retrouvés face à un Liban fort, face au triptyque de l’armée, du peuple et de la résistance », selon lui. « Ils n’ont pas réussi à entamer le lien entre ces trois composantes ou à ramener le Liban au statut de pays faible », a ajouté le cheikh Kassem.
Les FL et la « discorde sectaire »
« Le Liban que nous voulons est un Liban libéré de l’occupation, insoumis à quiconque, protégé par le triptyque et par l’équilibre de la dissuasion avec Israël, un Liban qui ne protège pas les corrupteurs et les corrompus (…). Telle est notre vision pour le Liban que nous voulons », a noté le secrétaire général adjoint du parti chiite.
« Ceux qui ont détruit le Liban par les guerres civiles et intérieures, ainsi que les massacres, n’ont pas le droit de façonner l’image du Liban de demain et de prétendre représenter ce dernier. Nous ne voulons pas d’un Liban qui ressemble à ceux-là, les professionnels de la discorde et de la guerre civile », a-t-il encore dit.
Naïm Kassem s’en est ensuite pris nommément aux Forces libanaises, qu’il a accusé d’avoir « tenté de semer la discorde sectaire à travers le massacre de Tayyouné », en octobre dernier, « pour entraîner le Hezbollah dans une bataille qui aurait pu déboucher sur une guerre civile, en pensant que cela leur servirait pour diriger le Liban à l’avenir ». Pour le cheikh Kassem, le Hezbollah a fait échec au projet FL « en appelant à la retenue et en refusant l’escalade ».
« Les armes de l’Etat peuvent-elles protéger le Liban ? »
A l’adresse de ceux qui réclament le désarmement du parti, le secrétaire général adjoint du Hezbollah a répondu que « la résistance était une nécessité pour faire face à d’éventuelles agressions israéliennes et pour empêcher ces attaques et libérer le territoire », estimant qu’il était « impossible de faire confiance au Conseil de sécurité de l’ONU et aux grandes puissances compte tenu de leur partialité en faveur d’Israël ».
Les partisans du monopole de la violence légitime au Liban « prétendent que les armes de la résistance doivent être entre les mains de l’Etat ; pas de problème. Mais les armes qui se trouvent entre les mains de l’Etat protègent-ils le Liban contre Israël ? » s’est-il interrogé.
« Il est interdit à l’armée libanaise d’avoir les capacités lui permettant d’affronter Israël, alors qu’elle est potentiellement capable de le faire. Mais on ne la laisse pas. C’est pourquoi nous devons soutenir et aider (l’armée). La résistance au Liban n’est pas une alternative à l’armée, mais un appoint et une aide à la libération », a souligné Naïm Kassem.
Le "conseil" aux partisans du monopole de la violence
Selon le cheikh Kassem, « ceux qui rejettent les armes de la résistance n’ont pas d’inconvénient à une occupation du Liban ou à une normalisation avec Israël ».
Et de s’adresser en ces termes à ceux qui protestent contre le maintien des armes du Hezbollah : « Je vous conseille de ne pas être des instruments aux mains de l’ennemi de manière indirecte ou involontaire. Certains réclament le désarmement du Hezbollah sans songer aux conséquences de cet acte, à supposer que leurs intentions soient pures. Pensez au résultat de votre demande. Si le désarmement du Hezbollah conduit à une occupation et une agression israélienne, alors, il faut préserver ces armes. Certains parmi ceux qui réclament le monopole de la violence légitime aux mains de l’Etat savent très bien que cela est dans l’intérêt d’Israël et de son renforcement. »
« Nous n’avons jamais utilisé nos armes à l’intérieur et nous les utiliserons jamais. Nous irons aux urnes, nous gagnerons et d’autres perdront dans le cadre des structures étatiques, et nous œuvrerons dans le cadre de la Constitution », a-t-il ajouté.
« Nous considérons que notre action au Liban est légale (…), mais certains chefs de partis libanais s’élèvent contre le Hezbollah dans la perspective de ramasser des fonds en vue des législatives. Cela est honteux », a affirmé le cheikh Kassem.
Et de poursuivre : « Des directives ont été données il y a quelques temps à certaines voix vendues et serviles qui parlent ‘d’occupation iranienne du Liban’. Dites-nous où voyez-vous aujourd’hui une telle occupation ? Votre discours est le signe d’un fiasco, dans le sens où vous vos accusations ne sont fondées sur aucune logique et aucune preuve. Ce que vous faites renforcera la détermination de la résistance en termes et le soutien de ses alliés à son égard, face à l’injustice et à l’insulte que vous lui adressez. »
L’attaque contre Bitar, Aoun, Mikati et Bassil
Le cheikh Kassem a en outre lancé une nouvelle attaque contre le juge Tarek Bitar, « qui s’est écarté de la justice en faveur de la sélectivité », et qui a « pris pour cible la résistance et ses alliés ».
« Il y a trois moyens de résoudre cette question : le Conseil supérieur de la magistrature, le Parlement ou le gouvernement. Avant que certains ne se lavent les mains et appellent à un retour des institutions à la normale, qu’il règle le problème avant qu’il ne s’aggrave. Nous voulons que ce problème soit réglé pour qu’il ne s’aggrave pas », a-t-il dit, dans une allusion à peine voilée au président de la République, au Premier ministre et au chef du Courant patriotique libre, qui réclament le déblocage du Conseil des ministres.
Il a enfin estimé qu’« Israël a inventé un problème du nucléaire iranien pour faire oublier qu’il est oppresseur et corrompu », et que « la normalisation des pays du Golfe avec Tel Aviv était un acte de trahison ».
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