La Turquie a nommé mercredi un ancien ambassadeur envoyé spécial pour oeuvrer à la normalisation des relations entre la Turquie et l'Arménie, a annoncé le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu.
"Avec l'autorisation du président, notre ancien ambassadeur à Washington Serdar Kilic sera officiellement nommé envoyé spécial", a déclaré le ministre à la télévision.
M. Kilic a été auparavant envoyé spécial de la Turquie au Japon et au Liban.
Des compagnies aériennes turques et arméniennes ont déposé des demandes pour des vols charters entre Istanbul et Ankara, a précisé le ministre.
Le ministère des Transports va évaluer ces demandes et de nouvelles informations seront disponibles dans les prochains jours concernant les compagnies qui pourront opérer, selon M. Cavusoglu.
Ces pas vers une normalisation seront poursuivis, a assuré le ministre.
L'Arménie et la Turquie n'ont jamais établi de relations diplomatiques formelles. Leur frontière commune est fermée depuis les années 1990.
Un contentieux majeur concerne le massacre massif des Arméniens (1915-1916) au cours de la première guerre mondiale, la Turquie refusant de reconnaître qu'il s'agissait d'un génocide, et condamnant la position des pays qui le reconnaissent.
Les tensions ont été attisées par le soutien de la Turquie à l'Azerbaïdjan qui a livré en 2020 une guerre à l'Arménie pour le contrôle de la région du Nagorny-Karabakh.
Le ministre turc s'est exprimé au cours d'une visite à Abu Dhabi. Les relations entre la Turquie et les Emirats arabes unis ont connu un dégel après la visite en novembre à Ankara du prince héritier le cheikh Mohammed ben Zayed.
Selon M. Cavusoglu, une visite aux Emirats arabes unis du président turc Recep Tayyip Erdogan pourrait avoir lieu les 14 et 15 février.
AFP
"Avec l'autorisation du président, notre ancien ambassadeur à Washington Serdar Kilic sera officiellement nommé envoyé spécial", a déclaré le ministre à la télévision.
M. Kilic a été auparavant envoyé spécial de la Turquie au Japon et au Liban.
Des compagnies aériennes turques et arméniennes ont déposé des demandes pour des vols charters entre Istanbul et Ankara, a précisé le ministre.
Le ministère des Transports va évaluer ces demandes et de nouvelles informations seront disponibles dans les prochains jours concernant les compagnies qui pourront opérer, selon M. Cavusoglu.
Ces pas vers une normalisation seront poursuivis, a assuré le ministre.
L'Arménie et la Turquie n'ont jamais établi de relations diplomatiques formelles. Leur frontière commune est fermée depuis les années 1990.
Un contentieux majeur concerne le massacre massif des Arméniens (1915-1916) au cours de la première guerre mondiale, la Turquie refusant de reconnaître qu'il s'agissait d'un génocide, et condamnant la position des pays qui le reconnaissent.
Les tensions ont été attisées par le soutien de la Turquie à l'Azerbaïdjan qui a livré en 2020 une guerre à l'Arménie pour le contrôle de la région du Nagorny-Karabakh.
Le ministre turc s'est exprimé au cours d'une visite à Abu Dhabi. Les relations entre la Turquie et les Emirats arabes unis ont connu un dégel après la visite en novembre à Ankara du prince héritier le cheikh Mohammed ben Zayed.
Selon M. Cavusoglu, une visite aux Emirats arabes unis du président turc Recep Tayyip Erdogan pourrait avoir lieu les 14 et 15 février.
AFP
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