En visite au Liban, le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés Filippo Grandi a été reçu jeudi au Grand Sérail par le Premier ministre sortant Najib Mikati, en présence du ministre sortant de l’Environnement Nasser Yassine et du président de la Chambre Nabih Berry, pour des entretiens axés principalement sur le dossier des réfugiés syriens au Liban.
Outre l’impact socio-économique de leur présence massive sur le territoire national, l’accent a été mis cette fois sur l’impact environnemental et sanitaire de la crise des réfugiés, au regard notamment de l’épidémie de choléra dans le pays. Durant ces entretiens, M. Grandi a réitéré la promesse des Nations unies d’aider le peuple libanais à gérer la question des réfugiés syriens et à contribuer à leur retour.
Au terme de sa rencontre avec M. Mikati, le diplomate italien a indiqué avoir "abordé les perspectives d’avenir" avec son hôte, et réitéré la promesse de soutien des Nations unies au Liban, soulignant à cet effet : " Nous continuerons de mobiliser des ressources internationales disponibles en vue d’aider les personnes qui veulent retourner en Syrie". "Des groupes sont déjà rentrés depuis plusieurs semaines et nous continuons de leur apporter notre soutien", a-t-il ajouté.
Le Haut-Commissaire a fait part à M. Mikati des obstacles qui empêchent d’autres réfigiés de retourner dans leur pays, citant notamment une infrastructure inexistante, des maisons détruites ainsi qu’une situation économique "très difficile". "J'ai toujours fait référence à la résolution du Conseil de sécurité qui affirme la nécessité d'un redressement rapide en Syrie. Nous devons travailler avec les donateurs à cet égard", a poursuivi M. Grandi.
Le ministre sortant de l'Environnement Nasser Yassine a de son côté examiné avec M. Grandi l’impact écologique de la crise des déplacés syriens au Liban, pays désormais pris entre le marteau d’une crise écologique et l’enclume d’une crise sanitaire grave. La première est due notamment à des infrastructures vétustes et une mauvaise gestion de l’ensemble des dossiers qui ont un impact environnemental certain. On cite à titre d’exemple, les déchets ou encore l’eau. Elle est aggravée par la présence massive de populations défavorisées, notamment des réfugiés. La seconde est le résultat de l’épidémie de choléra qui a commencé en Syrie et qui a fini par s’étendre au Liban.
Le diplomate européen a indiqué à la presse en avoir discuté avec son hôte. "Nous espérons parvenir à trouver une solution à ces problèmes," a-t-il commenté.
A Aïn el-Tiné, Nabih Berry a souligné que "le Liban supporte des charges importantes à cause de la présence massive de réfugiés syriens". Il a mis en garde contre "de graves conséquences pour le pays et pour ces derniers" si cette situation devait persister.
Outre l’impact socio-économique de leur présence massive sur le territoire national, l’accent a été mis cette fois sur l’impact environnemental et sanitaire de la crise des réfugiés, au regard notamment de l’épidémie de choléra dans le pays. Durant ces entretiens, M. Grandi a réitéré la promesse des Nations unies d’aider le peuple libanais à gérer la question des réfugiés syriens et à contribuer à leur retour.
Au terme de sa rencontre avec M. Mikati, le diplomate italien a indiqué avoir "abordé les perspectives d’avenir" avec son hôte, et réitéré la promesse de soutien des Nations unies au Liban, soulignant à cet effet : " Nous continuerons de mobiliser des ressources internationales disponibles en vue d’aider les personnes qui veulent retourner en Syrie". "Des groupes sont déjà rentrés depuis plusieurs semaines et nous continuons de leur apporter notre soutien", a-t-il ajouté.
Le Haut-Commissaire a fait part à M. Mikati des obstacles qui empêchent d’autres réfigiés de retourner dans leur pays, citant notamment une infrastructure inexistante, des maisons détruites ainsi qu’une situation économique "très difficile". "J'ai toujours fait référence à la résolution du Conseil de sécurité qui affirme la nécessité d'un redressement rapide en Syrie. Nous devons travailler avec les donateurs à cet égard", a poursuivi M. Grandi.
Le ministre sortant de l'Environnement Nasser Yassine a de son côté examiné avec M. Grandi l’impact écologique de la crise des déplacés syriens au Liban, pays désormais pris entre le marteau d’une crise écologique et l’enclume d’une crise sanitaire grave. La première est due notamment à des infrastructures vétustes et une mauvaise gestion de l’ensemble des dossiers qui ont un impact environnemental certain. On cite à titre d’exemple, les déchets ou encore l’eau. Elle est aggravée par la présence massive de populations défavorisées, notamment des réfugiés. La seconde est le résultat de l’épidémie de choléra qui a commencé en Syrie et qui a fini par s’étendre au Liban.
Le diplomate européen a indiqué à la presse en avoir discuté avec son hôte. "Nous espérons parvenir à trouver une solution à ces problèmes," a-t-il commenté.
A Aïn el-Tiné, Nabih Berry a souligné que "le Liban supporte des charges importantes à cause de la présence massive de réfugiés syriens". Il a mis en garde contre "de graves conséquences pour le pays et pour ces derniers" si cette situation devait persister.
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