Le Département d'État américain a publié jeudi son rapport sur le terrorisme, réparti par pays, pour l’année 2020. Le document qui fournit des détails sur les mesures prises en rapport avec la lutte contre le terrorisme, aide les Etats-Unis à façonner leur politique dans ce domaine, comme l’a expliqué le Secrétaire d’Etat, Antony Blinken, dans un communiqué de presse.
Le chapitre consacré au Liban met l’accent sur les activités du Hezbollah, qui figure sur la liste américaine des organisations terroristes, et considère notamment que la présence de cette formation au sein du gouvernement empêche Beyrouth de mener une politique efficace contre le terrorisme.
« La présence du Hezbollah au sein du gouvernement libanais continue de se poser en obstacle devant une action officielle efficace contre les incidents terroristes associés au Hezbollah », souligne le document qui met en relief dans ce contexte l’incapacité de la Force intérimaire des Nations-Unies au Liban (Finul) à inspecter des zones où elle souhaite mener des investigations dans la partie méridionale du pays, conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’Onu. Celle-ci demande explicitement au gouvernement libanais de « faciliter l’accès rapide et complet de la FINUL aux sites qu’elle demande à visiter afin de mener rapidement une enquête, y compris tous les secteurs pertinents au nord de la Ligne bleue ayant trait à la découverte de tunnels traversant cette frontière technique ».
« Malgré les demandes répétées de la FINUL d'accéder à des propriétés privées dans le sud du Liban, à partir desquelles le Hezbollah est soupçonné d'avoir creusé des tunnels transfrontaliers vers Israël (2018) ou d'avoir logé ou fabriqué des armes, le gouvernement libanais refuse toujours de lui donner son feu vert », déplore le Département d’Etat américain, en relevant, dans un autre registre que « le terroriste du Hezbollah, Salim Ayyash, condamné par le Tribunal spécial pour le Liban, basé aux Pays-Bas, est toujours en fuite ».
Le rapport qui détaille toutes les activités « terroristes » dans lesquelles la formation chiite et le groupe fondamentaliste, Etat islamique, seraient engagés au Liban et dans la région, juge ainsi qu’« en dépit de la politique officielle du gouvernement libanais de dissociation des conflits régionaux, le Hezbollah a poursuivi ses activités militaires illégitimes en Irak, en Syrie et au Yémen ». Il constate aussi que « les 12 camps de réfugiés palestiniens du Liban restent largement hors du contrôle des forces de sécurité libanaises et constituent une menace pour la sécurité en raison du potentiel de recrutement de militants et d'infiltration terroriste ».
Toujours selon le rapport, « plusieurs personnes figurant sur la liste des personnes les plus recherchées du FBI ou répertoriées par le Département d'État ou le Département du Trésor en tant que terroristes mondiaux spécialement désignés se trouveraient au Liban ».
Le document met en relief parallèlement la collaboration engagée entre les services de sécurité libanais et américain dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et constate que l’armée libanaise a « développé et renforcé sa capacité à contrôler la frontière terrestre du Liban avec la Syrie grâce au projet de sécurité des frontières terrestres financé par les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada ». Il note cependant que le Hezbollah « maintient le contrôle de certains postes frontaliers informels et reste largement considéré comme exerçant une influence à l'aéroport et au port de Beyrouth ».
Le chapitre consacré au Liban met l’accent sur les activités du Hezbollah, qui figure sur la liste américaine des organisations terroristes, et considère notamment que la présence de cette formation au sein du gouvernement empêche Beyrouth de mener une politique efficace contre le terrorisme.
« La présence du Hezbollah au sein du gouvernement libanais continue de se poser en obstacle devant une action officielle efficace contre les incidents terroristes associés au Hezbollah », souligne le document qui met en relief dans ce contexte l’incapacité de la Force intérimaire des Nations-Unies au Liban (Finul) à inspecter des zones où elle souhaite mener des investigations dans la partie méridionale du pays, conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’Onu. Celle-ci demande explicitement au gouvernement libanais de « faciliter l’accès rapide et complet de la FINUL aux sites qu’elle demande à visiter afin de mener rapidement une enquête, y compris tous les secteurs pertinents au nord de la Ligne bleue ayant trait à la découverte de tunnels traversant cette frontière technique ».
« Malgré les demandes répétées de la FINUL d'accéder à des propriétés privées dans le sud du Liban, à partir desquelles le Hezbollah est soupçonné d'avoir creusé des tunnels transfrontaliers vers Israël (2018) ou d'avoir logé ou fabriqué des armes, le gouvernement libanais refuse toujours de lui donner son feu vert », déplore le Département d’Etat américain, en relevant, dans un autre registre que « le terroriste du Hezbollah, Salim Ayyash, condamné par le Tribunal spécial pour le Liban, basé aux Pays-Bas, est toujours en fuite ».
Le rapport qui détaille toutes les activités « terroristes » dans lesquelles la formation chiite et le groupe fondamentaliste, Etat islamique, seraient engagés au Liban et dans la région, juge ainsi qu’« en dépit de la politique officielle du gouvernement libanais de dissociation des conflits régionaux, le Hezbollah a poursuivi ses activités militaires illégitimes en Irak, en Syrie et au Yémen ». Il constate aussi que « les 12 camps de réfugiés palestiniens du Liban restent largement hors du contrôle des forces de sécurité libanaises et constituent une menace pour la sécurité en raison du potentiel de recrutement de militants et d'infiltration terroriste ».
Toujours selon le rapport, « plusieurs personnes figurant sur la liste des personnes les plus recherchées du FBI ou répertoriées par le Département d'État ou le Département du Trésor en tant que terroristes mondiaux spécialement désignés se trouveraient au Liban ».
Le document met en relief parallèlement la collaboration engagée entre les services de sécurité libanais et américain dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et constate que l’armée libanaise a « développé et renforcé sa capacité à contrôler la frontière terrestre du Liban avec la Syrie grâce au projet de sécurité des frontières terrestres financé par les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada ». Il note cependant que le Hezbollah « maintient le contrôle de certains postes frontaliers informels et reste largement considéré comme exerçant une influence à l'aéroport et au port de Beyrouth ».
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