Une « murmuration » humaine, utilisant une technique de danse inspirée par les oiseaux et présentée par le chorégraphe français Sadeck Waff aux Jeux paralympiques de Tokyo, servira à envoyer un puissant message d'"espoir" la semaine prochaine lors la grande conférence de l'ONU sur la biodiversité.
Les organisateurs de la COP15 anticipent une foule de manifestations, si bien que des barrières de trois mètres de haut ceinturent les lieux de la conférence à Montréal. Une coalition d'associations de protection de la nature a choisi une approche plus créative pour mettre en avant son appel à fixer des objectifs urgents pour éviter la perte de biodiversité.
Menées par la Société royale pour la protection des oiseaux (RSPB), ces organisations ont uni leurs forces avec le chorégraphe et 80 jeunes danseurs britanniques pour créer une de ses « murmurations », une danse marque de fabrique de Sadeck Waff, qui reproduit le mouvement d’une nuée d’oiseaux.
Selon le chorégraphe installé à Paris, sa dernière « murmuration » - terme qui désigne en anglais une nuée d’étourneaux, parle de « guérison et d’espoir ».
L’artiste espère que cette danse servira de source d’inspiration pour «apprécier le pouvoir et la beauté de la coopération ainsi que l’urgence de la conversation qui doit avoir lieu, afin de sauver et de protéger la nature sur laquelle nous comptons tous», a-t-il dit.
Le sommet de Montréal, qui se tient du 7 au 19 décembre, fait émerger l’espoir d’un accord sur un nouveau cadre mondial pour la protection de la nature. Aucun chef d’État ou de gouvernement n’y participera, mais la RSPB a demandé au Premier ministre britannique Rishi Sunak de s’y rendre.
L’association souhaite que le chef du gouvernement fasse pression pour un accord mondial qui donne un élan semblable à celui de l’accord de Paris conclu en 2015. Il s’agit d’une « opportunité qui se présente une fois par décennie » pour que les dirigeants du monde entier fixent des objectifs qui permettent de «restaurer la biodiversité pour les générations à venir», a déclaré le naturaliste et présentateur de la BBC Chris Packman.
La danse représente à ses yeux un moyen vital de communiquer sur le besoin d’inverser la perte de biodiversité auprès de tous, et non seulement de ceux qui adhèrent déjà au message. «La RSPB a un public, j’ai un public, mais il n’est pas assez important, nous avons besoin de l’élargir en utilisant d’autres aspects de notre culture», a-t-il fait valoir. «L’idée d’imiter une murmuration, une nuée d’oiseaux qui travaillent ensemble pour parvenir à un objectif, envoie le type de message que nous voulons tous travailler avec le même synchronisme », a-t-il ajouté. Les ballets de mains de Sadeck Waff ont été salués comme fascinants, hypnotiques et merveilleusement expressifs.
Sa précédente vidéo, qui a clôturé les Jeux paralympiques de Tokyo en 2021 pour passer la main à Paris en 2024, a rassemblé plus de 120 danseurs, amateurs et professionnels, en fauteuil roulant. Sur une composition pleine d’espoir de l’auteur-compositeur-interprète et réalisateur français Wookid, la troupe composée de participants de toutes origines, genres et capacités physiques ne font qu’un au rythme de la musique.
La vidéo est immédiatement devenue virale et a fait des millions de vues.
La dernière « murmuration » est quant à elle interprétée par des étudiants du Bird College of Dance and Musical Theatre près de Londres.
Tous sont vêtus de noir, manches retroussées, derrière le chorégraphe, menant debout la performance.
Une « expérience incroyable », selon le danseur Rex Boadu, 22 ans, qui a déjà dansé avec Shakira ou Chris Brown, primés aux Grammy awards. « C’est difficile de détourner les yeux quand on commence à regarder et à assimiler, interpréter le message », a-t-il ajouté, disant son espoir que la vidéo « fasse réfléchir les gens » et fassent la démarche de se renseigner sur la question.
AFP
Les organisateurs de la COP15 anticipent une foule de manifestations, si bien que des barrières de trois mètres de haut ceinturent les lieux de la conférence à Montréal. Une coalition d'associations de protection de la nature a choisi une approche plus créative pour mettre en avant son appel à fixer des objectifs urgents pour éviter la perte de biodiversité.
Menées par la Société royale pour la protection des oiseaux (RSPB), ces organisations ont uni leurs forces avec le chorégraphe et 80 jeunes danseurs britanniques pour créer une de ses « murmurations », une danse marque de fabrique de Sadeck Waff, qui reproduit le mouvement d’une nuée d’oiseaux.
Selon le chorégraphe installé à Paris, sa dernière « murmuration » - terme qui désigne en anglais une nuée d’étourneaux, parle de « guérison et d’espoir ».
L’artiste espère que cette danse servira de source d’inspiration pour «apprécier le pouvoir et la beauté de la coopération ainsi que l’urgence de la conversation qui doit avoir lieu, afin de sauver et de protéger la nature sur laquelle nous comptons tous», a-t-il dit.
Le sommet de Montréal, qui se tient du 7 au 19 décembre, fait émerger l’espoir d’un accord sur un nouveau cadre mondial pour la protection de la nature. Aucun chef d’État ou de gouvernement n’y participera, mais la RSPB a demandé au Premier ministre britannique Rishi Sunak de s’y rendre.
L’association souhaite que le chef du gouvernement fasse pression pour un accord mondial qui donne un élan semblable à celui de l’accord de Paris conclu en 2015. Il s’agit d’une « opportunité qui se présente une fois par décennie » pour que les dirigeants du monde entier fixent des objectifs qui permettent de «restaurer la biodiversité pour les générations à venir», a déclaré le naturaliste et présentateur de la BBC Chris Packman.
La danse représente à ses yeux un moyen vital de communiquer sur le besoin d’inverser la perte de biodiversité auprès de tous, et non seulement de ceux qui adhèrent déjà au message. «La RSPB a un public, j’ai un public, mais il n’est pas assez important, nous avons besoin de l’élargir en utilisant d’autres aspects de notre culture», a-t-il fait valoir. «L’idée d’imiter une murmuration, une nuée d’oiseaux qui travaillent ensemble pour parvenir à un objectif, envoie le type de message que nous voulons tous travailler avec le même synchronisme », a-t-il ajouté. Les ballets de mains de Sadeck Waff ont été salués comme fascinants, hypnotiques et merveilleusement expressifs.
Sa précédente vidéo, qui a clôturé les Jeux paralympiques de Tokyo en 2021 pour passer la main à Paris en 2024, a rassemblé plus de 120 danseurs, amateurs et professionnels, en fauteuil roulant. Sur une composition pleine d’espoir de l’auteur-compositeur-interprète et réalisateur français Wookid, la troupe composée de participants de toutes origines, genres et capacités physiques ne font qu’un au rythme de la musique.
La vidéo est immédiatement devenue virale et a fait des millions de vues.
La dernière « murmuration » est quant à elle interprétée par des étudiants du Bird College of Dance and Musical Theatre près de Londres.
Tous sont vêtus de noir, manches retroussées, derrière le chorégraphe, menant debout la performance.
Une « expérience incroyable », selon le danseur Rex Boadu, 22 ans, qui a déjà dansé avec Shakira ou Chris Brown, primés aux Grammy awards. « C’est difficile de détourner les yeux quand on commence à regarder et à assimiler, interpréter le message », a-t-il ajouté, disant son espoir que la vidéo « fasse réfléchir les gens » et fassent la démarche de se renseigner sur la question.
AFP
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