Le Premier ministre sortant Najib Mikati s’est engagé à « garder le gouvernement à l'écart des influences de part et d’autre », comme le lui a demandé le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï.
Plus d’un mois après la fin du mandat de l’ex-président Michel Aoun, dont les derniers mois avait été marqués par des querelles l’opposant au Premier ministre sortant Najib Mikati, la polémique entre les deux hommes a repris, en raison de la convocation, par le second, du gouvernement d’expédition des affaires courantes à un Conseil des ministres restreint.
Aoun : violation constitutionnelle
L’ex-chef de l’Etat a qualifié cette convocation de «violation constitutionnelle qui révèle l’intention du Premier ministre sortant Najib Mikati d'accaparer du pouvoir ». Dans un communiqué de son bureau de presse dimanche, M. Aoun a estimé que «le prétexte de satisfaire les besoins hospitaliers, sanitaires et sociaux mentionnés par le Premier ministre sortant dans l'ordre du jour de la séance qu'il a convoquée, ne justifie pas sa décision ». « Cette démarche constitue un précédent dans la vie nationale libanaise », et pourrait avoir des « répercussions sur la stabilité politique au Liban », a-t-il dit.
Mikati : Garder le gouvernement à l'écart des influences
Dimanche en journée, le bureau de presse de M. Mikati a démenti « les informations propagées par des medias à l’affiliation et au financement aounistes» selon lesquels le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï l’a contacté après son homélie dominicale.
Il a précisé que c’est M. Mikati qui a contacté Mgr Rai « pour se concerter avec lui sur la situation, et il lui a expliqué les circonstances qui ont nécessité la convocation d'une séance du Conseil des ministres».
Le bureau de M. Mikati a souligné que « les médias aounistes tentent d’attribuer au patriarche une position qui n’est pas la sienne ». « Le Premier ministre, dans sa convocation, tient compte des préoccupations et de la position du patriarche, et cherchera certainement à garder le gouvernement à l'écart des influences de part et d’autre afin de préserver son indépendance en tant que pouvoir exécutif, même d’expédition des affaires courantes, comme l'y a appelé le patriarche dans son homélie d'aujourd'hui », a ajouté le bureau du Premier ministre sortant.
Raï et Audi
Dans son homélie dimanche, Mgr Béchara avait indiqué que « le gouvernement d’expédition des affaires courantes doit expédier les affaires courantes du peuple, et non examiner l'agenda des partis et blocs politiques ». Il avait appelé M. Mikati, « qui a toujours évité les divisions, à corriger le tir » et à garder le gouvernement « à l'écart des influences de part et d’autre."
Dans un message également critique de la démarche de M. Mikati, le métropolite de Beyrouth Élias Audi s’était demande dans son homélie dimanche: « Au lieu de réunir le gouvernement d’expédition des affaires courantes, ne serait-il pas plus opportun de se hâter d'élire un président et de rétablir le fonctionnement régulier des institutions ? »
Plus d’un mois après la fin du mandat de l’ex-président Michel Aoun, dont les derniers mois avait été marqués par des querelles l’opposant au Premier ministre sortant Najib Mikati, la polémique entre les deux hommes a repris, en raison de la convocation, par le second, du gouvernement d’expédition des affaires courantes à un Conseil des ministres restreint.
Aoun : violation constitutionnelle
L’ex-chef de l’Etat a qualifié cette convocation de «violation constitutionnelle qui révèle l’intention du Premier ministre sortant Najib Mikati d'accaparer du pouvoir ». Dans un communiqué de son bureau de presse dimanche, M. Aoun a estimé que «le prétexte de satisfaire les besoins hospitaliers, sanitaires et sociaux mentionnés par le Premier ministre sortant dans l'ordre du jour de la séance qu'il a convoquée, ne justifie pas sa décision ». « Cette démarche constitue un précédent dans la vie nationale libanaise », et pourrait avoir des « répercussions sur la stabilité politique au Liban », a-t-il dit.
Mikati : Garder le gouvernement à l'écart des influences
Dimanche en journée, le bureau de presse de M. Mikati a démenti « les informations propagées par des medias à l’affiliation et au financement aounistes» selon lesquels le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï l’a contacté après son homélie dominicale.
Il a précisé que c’est M. Mikati qui a contacté Mgr Rai « pour se concerter avec lui sur la situation, et il lui a expliqué les circonstances qui ont nécessité la convocation d'une séance du Conseil des ministres».
Le bureau de M. Mikati a souligné que « les médias aounistes tentent d’attribuer au patriarche une position qui n’est pas la sienne ». « Le Premier ministre, dans sa convocation, tient compte des préoccupations et de la position du patriarche, et cherchera certainement à garder le gouvernement à l'écart des influences de part et d’autre afin de préserver son indépendance en tant que pouvoir exécutif, même d’expédition des affaires courantes, comme l'y a appelé le patriarche dans son homélie d'aujourd'hui », a ajouté le bureau du Premier ministre sortant.
Raï et Audi
Dans son homélie dimanche, Mgr Béchara avait indiqué que « le gouvernement d’expédition des affaires courantes doit expédier les affaires courantes du peuple, et non examiner l'agenda des partis et blocs politiques ». Il avait appelé M. Mikati, « qui a toujours évité les divisions, à corriger le tir » et à garder le gouvernement « à l'écart des influences de part et d’autre."
Dans un message également critique de la démarche de M. Mikati, le métropolite de Beyrouth Élias Audi s’était demande dans son homélie dimanche: « Au lieu de réunir le gouvernement d’expédition des affaires courantes, ne serait-il pas plus opportun de se hâter d'élire un président et de rétablir le fonctionnement régulier des institutions ? »
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