©Photo Adrian Dennis AFP
Affecté par les critiques à l'issue du premier tour du Mondial, le défenseur Denzel Dumfries a fait appel à une psychologue pour rebondir magistralement en huitième de finale face aux Etats-Unis et attendre plus sereinement le quart contre l'Argentine. "C'est vrai que j'aurais pu mieux jouer (en phase de poules). Mais j'ai fait preuve de résilience mentale. Je suis heureux d'avoir pu prendre ma revanche", a déclaré à la télévision NOS le défenseur, auteur samedi d'un but et de deux passes décisives face aux USA (3-1).
Critiqué par quelques anciennes gloires au plat pays, pointé du doigt par des médias italiens pour des prestations jugées insuffisantes lors des trois premiers matches, le latéral droit de l'Inter Milan confesse avoir "douté". Au point d'avoir fait appel à deux reprises, par visio-conférence, à sa psychologue, Annemieke Zijerveld.
Et pour la première fois, dans la zone d'interview du stade Khalifa samedi, Dumfries, 26 ans, a évoqué ce sujet parfois tabou mais de plus en plus régulièrement évoqué par les sportifs de haut niveau. "C'est la première fois que j'en parle et c'est sympa de le faire. Je suis transparent par rapport à cela", a-t-il indiqué dans des propos rapportés par le quotidien Algemeen Dagblad. "Mentalement, c'était difficile après la phase des poules. J'ai dû trouver la paix intérieure, revenir à l'essentiel. J'ai pu prendre ma revanche. Je lui en suis reconnaissant", a-t-il ajouté à propos de celle qui le soutient depuis le début de sa carrière professionnelle au Sparta Rotterdam.
"Ce n'est pas toujours facile d'être footballeur. Nous sommes au coeur (d'enjeux) sociétaux. Nous sommes parfois vulnérables. (...) La critique nous touche. C'est un aspect (du métier) sous-exposé", a encore affirmé l'ancien joueur du PSV.
Van Gaal "fier" de ses latéraux
"Entouré par les bonnes personnes", Dumfries, pour qui "la résilience mentale est un aspect fondamental" du sport de haut niveau, est donc enfin apparu sous son meilleur jour face aux Etats-Unis. Le piston droit du 3-5-2 cher au sélectionneur Louis van Gaal a d'abord délivré deux passes décisives à Memphis Depay (1-0, 10e) et Daley Blind (2-0, 45e+1) avant de soulager son équipe en inscrivant le but du 3-1 alors que les Américains avaient réduit le score.
Une prestation qui lui a fait dire que la tactique mise en place par Van Gaal est la bonne. "Sur les buts qu’on a marqués (samedi), j’ai fait une passe décisive à Daley (Blind), l'autre latéral (à gauche), et il m’en fait une à moi. Cela démontre les qualités de notre système et on espère que ça continuera", s'est-il avancé.
Avec les félicitations (et un chaleureux bisous en mondiovision) de son sélectionneur, qui a déclaré après coup: "Je suis incroyablement fier de mes arrières latéraux." Quant au but d'ouverture de Depay, il avait été précédé d'une série de vingt passes, soulignant la force collective des Pays-Bas.
Voilà donc l'Argentine prévenue. Dumfries et les Néerlandais sont montés en puissance au fil des quatre premières rencontres, et c'est une machine désormais bien rodée qui attend Lionel Messi et ses équipiers. De pied ferme et, surtout, l'esprit libéré.
AFP
Critiqué par quelques anciennes gloires au plat pays, pointé du doigt par des médias italiens pour des prestations jugées insuffisantes lors des trois premiers matches, le latéral droit de l'Inter Milan confesse avoir "douté". Au point d'avoir fait appel à deux reprises, par visio-conférence, à sa psychologue, Annemieke Zijerveld.
Et pour la première fois, dans la zone d'interview du stade Khalifa samedi, Dumfries, 26 ans, a évoqué ce sujet parfois tabou mais de plus en plus régulièrement évoqué par les sportifs de haut niveau. "C'est la première fois que j'en parle et c'est sympa de le faire. Je suis transparent par rapport à cela", a-t-il indiqué dans des propos rapportés par le quotidien Algemeen Dagblad. "Mentalement, c'était difficile après la phase des poules. J'ai dû trouver la paix intérieure, revenir à l'essentiel. J'ai pu prendre ma revanche. Je lui en suis reconnaissant", a-t-il ajouté à propos de celle qui le soutient depuis le début de sa carrière professionnelle au Sparta Rotterdam.
"Ce n'est pas toujours facile d'être footballeur. Nous sommes au coeur (d'enjeux) sociétaux. Nous sommes parfois vulnérables. (...) La critique nous touche. C'est un aspect (du métier) sous-exposé", a encore affirmé l'ancien joueur du PSV.
Van Gaal "fier" de ses latéraux
"Entouré par les bonnes personnes", Dumfries, pour qui "la résilience mentale est un aspect fondamental" du sport de haut niveau, est donc enfin apparu sous son meilleur jour face aux Etats-Unis. Le piston droit du 3-5-2 cher au sélectionneur Louis van Gaal a d'abord délivré deux passes décisives à Memphis Depay (1-0, 10e) et Daley Blind (2-0, 45e+1) avant de soulager son équipe en inscrivant le but du 3-1 alors que les Américains avaient réduit le score.
Une prestation qui lui a fait dire que la tactique mise en place par Van Gaal est la bonne. "Sur les buts qu’on a marqués (samedi), j’ai fait une passe décisive à Daley (Blind), l'autre latéral (à gauche), et il m’en fait une à moi. Cela démontre les qualités de notre système et on espère que ça continuera", s'est-il avancé.
Avec les félicitations (et un chaleureux bisous en mondiovision) de son sélectionneur, qui a déclaré après coup: "Je suis incroyablement fier de mes arrières latéraux." Quant au but d'ouverture de Depay, il avait été précédé d'une série de vingt passes, soulignant la force collective des Pays-Bas.
Voilà donc l'Argentine prévenue. Dumfries et les Néerlandais sont montés en puissance au fil des quatre premières rencontres, et c'est une machine désormais bien rodée qui attend Lionel Messi et ses équipiers. De pied ferme et, surtout, l'esprit libéré.
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