Pour la deuxième fois consécutive, le ministère de l’Énergie prolonge – cette fois jusqu’au 30 juin 2023 – la date limite du second cycle d’octroi des licences pour l’exploration pétrolière et gazière dans les huit blocs non attribués de la Zone économique exclusive (ZEE) en Méditerranée.
Le délai a été étendu une première fois au 15 décembre 2022, afin de donner aux sociétés désireuses de soumettre leurs offres la possibilité de le faire. Cependant, comme aucune société n’a manifesté un intérêt de présenter une offre, le report a été décidé suite à une demande de l’autorité de l’administration du secteur pétrolier, qui tablait sur la démarcation des frontières maritimes avec Israël, pour encourager les compagnies pétrolières à participer au cycle d’octroi des licences. Mais, le temps écoulé entre la signature de l’accord, le 27 octobre dernier, et la fin de la date limite pour l'octroi des licences, le 15 décembre, était insuffisant pour créer un climat de confiance pour les multinationales. Ainsi, l’autorité de l’administration du secteur pétrolier espère que le prolongement des délais, qui coïncidera également avec le début des travaux de forage dans le bloc n° 9 par Total Energies et Eni, incitera les sociétés à participer au second cycle d'octroi des licences.
Selon des sources au sein de ladite autorité, la situation politique, économique et financière ainsi que le chaos qui règne au Liban font que les multinationales rechignent à participer à l’appel d’offres. Sachant que si le Liban venait à faire une découverte gazière qu’il pourrait faire valoir sur le plan commercial avant le 30 juin, la donne changera complètement, même si cela semble quasi impossible, du moins pour l’heure.
D’aucuns paraissent dubitatifs quant à l’issue du nouveau prolongement des délais. Et pour cause. Qu’adviendra-t-il après le 30 juin si aucune société ne postule? Ce cycle d’octroi des licences sera-t-il prolongé de nouveau ou sera-t-il clos?
Certes, prolonger les délais est du ressort du ministre de l’Énergie. Mais si le cycle d’octroi des licences n’aboutit pas et qu’il est de ce fait clôturé, le lancement d’un nouveau cycle nécessitera une décision du Conseil des ministres, ce qui est problématique, compte tenu du blocage au niveau de l’Exécutif. Partant, un nouveau mécanisme doit être recherché afin d’attribuer les blocs après le 30 juin. En d’autres termes, un nouveau procédé devra être trouvé, qui ne repose pas sur un cycle d’octroi des licences, mais plutôt sur un échange avec les multinationales auxquelles il faudra proposer des incitations s’agissant du choix des blocs et concéder une marge de manœuvre à cet égard.
Le Brésil, par exemple, avait adopté ce type de procédé pour parer l’absence de participation des sociétés au cycle d’octroi des licences. À une différence près: le Brésil est un pays producteur de pétrole et de gaz et sa situation politique n’est aucunement comparable à celle du Liban.
Le délai a été étendu une première fois au 15 décembre 2022, afin de donner aux sociétés désireuses de soumettre leurs offres la possibilité de le faire. Cependant, comme aucune société n’a manifesté un intérêt de présenter une offre, le report a été décidé suite à une demande de l’autorité de l’administration du secteur pétrolier, qui tablait sur la démarcation des frontières maritimes avec Israël, pour encourager les compagnies pétrolières à participer au cycle d’octroi des licences. Mais, le temps écoulé entre la signature de l’accord, le 27 octobre dernier, et la fin de la date limite pour l'octroi des licences, le 15 décembre, était insuffisant pour créer un climat de confiance pour les multinationales. Ainsi, l’autorité de l’administration du secteur pétrolier espère que le prolongement des délais, qui coïncidera également avec le début des travaux de forage dans le bloc n° 9 par Total Energies et Eni, incitera les sociétés à participer au second cycle d'octroi des licences.
Selon des sources au sein de ladite autorité, la situation politique, économique et financière ainsi que le chaos qui règne au Liban font que les multinationales rechignent à participer à l’appel d’offres. Sachant que si le Liban venait à faire une découverte gazière qu’il pourrait faire valoir sur le plan commercial avant le 30 juin, la donne changera complètement, même si cela semble quasi impossible, du moins pour l’heure.
D’aucuns paraissent dubitatifs quant à l’issue du nouveau prolongement des délais. Et pour cause. Qu’adviendra-t-il après le 30 juin si aucune société ne postule? Ce cycle d’octroi des licences sera-t-il prolongé de nouveau ou sera-t-il clos?
Certes, prolonger les délais est du ressort du ministre de l’Énergie. Mais si le cycle d’octroi des licences n’aboutit pas et qu’il est de ce fait clôturé, le lancement d’un nouveau cycle nécessitera une décision du Conseil des ministres, ce qui est problématique, compte tenu du blocage au niveau de l’Exécutif. Partant, un nouveau mécanisme doit être recherché afin d’attribuer les blocs après le 30 juin. En d’autres termes, un nouveau procédé devra être trouvé, qui ne repose pas sur un cycle d’octroi des licences, mais plutôt sur un échange avec les multinationales auxquelles il faudra proposer des incitations s’agissant du choix des blocs et concéder une marge de manœuvre à cet égard.
Le Brésil, par exemple, avait adopté ce type de procédé pour parer l’absence de participation des sociétés au cycle d’octroi des licences. À une différence près: le Brésil est un pays producteur de pétrole et de gaz et sa situation politique n’est aucunement comparable à celle du Liban.
Lire aussi
Commentaires