Il y a deux siècles, l’impératrice Sissi, scrutée et sommée de se taire, était « victime de son image » comme le sont les influenceurs aujourd’hui, a confié dans une interview l’actrice Vicky Krieps, qui l’incarne dans Corsage, en salles (en France) mercredi.
Impératrice rebelle au destin tragique, parfois croquée en « Lady Di du XIXe siècle », Sissi, dont le mythe a rendu célèbre Romy Schneider, continue d’inspirer des réalisateurs en quête d’une personnalité féminine avant-gardiste et romanesque.
C’est le cas dans ce biopic de la réalisatrice autrichienne Marie Kreutzer, qui n’est pas sans rappeler la « Marie Antoinette », rhabillée en 2006 par la réalisatrice Sofia Coppola version Converse et macarons, en reine rongée par l’ennui et la déprime.
« Les photos Instagram nous rendent de plus en plus victimes de notre image, comme Sissi l’était aussi », a déclaré, lors d’une interview à Cannes, Vicky Krieps. Celle qui eut l’idée du film enfile les robes de la femme de François-Joseph 1er dans cette nouvelle version, féministe et crépusculaire, de la vie de l’impératrice.
Pour le rôle, l’actrice de 39 ans a dû porter un corset, comme Sissi, femme « au bord de la crise de nerfs et de l’effondrement ». « C’était dur, ça serre le plexus solaire, là où tous les nerfs sont accrochés. Ça enlève les émotions, j’étais bloquée dans mes émotions, je ne pouvais pas sortir ma tristesse ou ma joie », témoigne-t-elle.
Sommée de se taire, de sourire, de ne pas s’ingérer dans les affaires de l’Empire, elle sombrera dans la mélancolie à la quarantaine. De quoi casser le mythe à l’eau de rose d’une vie de princesse de conte de fées.
Avec ses décors anachroniques, mêlant meubles d’époque et lampes électriques, et sa bande-son signée par la chanteuse et compositrice française Camille avec des tubes rocks repris à la harpe, Corsage entend aussi parler d’aujourd’hui.
Avec les réseaux sociaux notamment, « dans toutes les fonctions qu’on prend, dans tous les environnements professionnels, la beauté prend un rôle et ça, ce n’est pas bien du tout ! Si on est belle ou beau, on prend plus de place, on vous écoute mieux (...) et ça, c’est le pire », commente l’actrice luxembourgeoise, révélée dans Phantom Thread.
Outre ce film, Sissi a notamment inspiré cette année une série, L’impératrice, diffusée sur Netflix qui a prévu une deuxième saison.
AFP
Impératrice rebelle au destin tragique, parfois croquée en « Lady Di du XIXe siècle », Sissi, dont le mythe a rendu célèbre Romy Schneider, continue d’inspirer des réalisateurs en quête d’une personnalité féminine avant-gardiste et romanesque.
C’est le cas dans ce biopic de la réalisatrice autrichienne Marie Kreutzer, qui n’est pas sans rappeler la « Marie Antoinette », rhabillée en 2006 par la réalisatrice Sofia Coppola version Converse et macarons, en reine rongée par l’ennui et la déprime.
« Les photos Instagram nous rendent de plus en plus victimes de notre image, comme Sissi l’était aussi », a déclaré, lors d’une interview à Cannes, Vicky Krieps. Celle qui eut l’idée du film enfile les robes de la femme de François-Joseph 1er dans cette nouvelle version, féministe et crépusculaire, de la vie de l’impératrice.
Pour le rôle, l’actrice de 39 ans a dû porter un corset, comme Sissi, femme « au bord de la crise de nerfs et de l’effondrement ». « C’était dur, ça serre le plexus solaire, là où tous les nerfs sont accrochés. Ça enlève les émotions, j’étais bloquée dans mes émotions, je ne pouvais pas sortir ma tristesse ou ma joie », témoigne-t-elle.
Sommée de se taire, de sourire, de ne pas s’ingérer dans les affaires de l’Empire, elle sombrera dans la mélancolie à la quarantaine. De quoi casser le mythe à l’eau de rose d’une vie de princesse de conte de fées.
Avec ses décors anachroniques, mêlant meubles d’époque et lampes électriques, et sa bande-son signée par la chanteuse et compositrice française Camille avec des tubes rocks repris à la harpe, Corsage entend aussi parler d’aujourd’hui.
Avec les réseaux sociaux notamment, « dans toutes les fonctions qu’on prend, dans tous les environnements professionnels, la beauté prend un rôle et ça, ce n’est pas bien du tout ! Si on est belle ou beau, on prend plus de place, on vous écoute mieux (...) et ça, c’est le pire », commente l’actrice luxembourgeoise, révélée dans Phantom Thread.
Outre ce film, Sissi a notamment inspiré cette année une série, L’impératrice, diffusée sur Netflix qui a prévu une deuxième saison.
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