Grâce à l’initiative lancée par le galerie Janine Rubeiz en collaboration avec Young Collectors Sale, plateforme en ligne mettant en avant de jeunes artistes émergents, l’art se démocratise, se met à la portée de tous et de toutes les bourses, et plus particulièrement celles des jeunes collectionneurs ou amoureux de la peinture désirant acquérir des œuvres de peintres déjà établis à des prix abordables. L'exposition se tient du 7 décembre 2022 au 7 janvier 2023.
L’idée est lancée et concrétisée grâce à une technique très élaborée appelée «giclé», semblable à la lithographie, ayant ceci de particulier qu’elle use de toutes les avancées technologiques permettant une excellente durabilité dans le temps tant au niveau de la résistance du support (canevas ou papier) que de la stabilité des couleurs.
À cet effet, le matériel en provenance d’Allemagne – machine à imprimer, pigments naturels et non pas encre ordinaire, papiers et toiles de grande qualité – permet la reproduction en très haute définition d’un tableau de grand peintre ou artiste confirmé et l’obtention de copies totalement fidèles à l’œuvre originale.
Les exemplaires obtenus en tirage réduit (4 au maximum) sont alors signés par l’artiste et vendus sur le marché de l'art à des prix bien inférieurs à la valeur d’origine.
La galerie Janine Rubeiz ouvre ses portes à cette initiative tout à fait louable, surtout en temps de crise économique, et s’associe avec le groupe Young Collectors Sale pour mettre côte à côte les reproductions en «giclé» de peintres libanais confirmés tels que Hussein Madi, Hanibal Srouji, Mohammad el-Roueiss, Nabil Nahas, et les œuvres de jeunes artistes libanais émergents comme Fatat Bahmad, Wissam el-Saadi, Nizar Daher et Loulia.
Un thème commun ayant pour enseigne «Buy me a tree», en hommage à l’arbre comme une quête du Graal dont les représentations se déclinent en différentes expressions et caractères.
Les œuvres de Hanibal Srouji affichent un minimalisme abstrait et s’étalent en grandes étendues arides, plans horizontaux ou verticaux de couleur ocre représentant la terre aride où semble germer la promesse de pousses nouvelles comme un appel à l’espoir.
Hussein Madi, lui, plante son arbre au milieu de la toile pour mieux affirmer la nécessité de sa présence et laisse les branches envahir l’espace. Les feuilles de cet arbre résistent vaillamment aux assauts de l’automne ou jonchent le sol en amas ocre brun. Un peu plus loin, elles s’accrochent fièrement en milliers de couronnes au tronc de l’arbre roi. Ailleurs, un olivier aux membres amputés, couleur rouge sang, continue à porter bien haut ses fruits et ses feuilles.
Mohamad el Raouas dans sa «recherche du temps perdu» s’amuse avec des collages à créer une nature idyllique pleine de poésie où des Cupidon assistent, complices, au tête-à-tête amoureux entre la chanteuse Asmahan et le philosophe Roland Barthes! Un univers onirique, celui des origines, un Éden où la femme tient une place essentielle en harmonie avec la terre et la nature.
Nabil Nahas à son tour nous fait vivre une expérience sensorielle, celle du palmier dans sa vérité la plus sensible, celle de la rugosité du tronc, la nervure des palmes, la saveur du fruit à venir. Mais cela n’est pas tout puisque de jeunes artistes émergents s’invitent aussi à la cour des grands...
Nizar Daher nous émeut avec son cèdre aux multiples facettes, tantôt doré et éclatant en plein soleil, tantôt rougeoyant à l’heure du couchant, mais toujours majestueux même quand il saigne.
Fatat Bahmad nous attendrit par la douceur de ses toiles au charme suranné, par leur tonalité chaude et assourdie créant une atmosphère chaleureuse et intimiste. Ses verts tendres se mélangent aux bruns orangés, bois de rose et bleu lila sombre, et dégagent une impression de paix et de quiétude.
Wissam el-Saadi utilise la calligraphie, l’abstraction des lettres et leur identité particulière pour scander un slogan emprunté à l’arbre, symbole de pérennité et de résistance: «Rien ne peut nous abattre.»
Toutes ces œuvres qui se côtoient, reproductions d’artistes établis ou œuvres de peintres émergents, sollicitent le regard, suscitent de multiples questionnements... Celui du rapport entre la technologie et l’œuvre d’art, celui de la valeur marchande de cette dernière qui peut dépendre de si nombreux critères... Universalité, offre et demande, perfection et émotion esthétique, rareté, subjectivité, originalité, message engagé, mode, etc.; de quoi s’y perdre et bien heureusement d’ailleurs.
L’œuvre d’art gardant sa part de mystère et participant à l’indicible, toute tentative de la cerner restant inutile, laissons ouverts à l’incertitude tous les champs des possibles pour nous laisser rêver indéfiniment…
L’idée est lancée et concrétisée grâce à une technique très élaborée appelée «giclé», semblable à la lithographie, ayant ceci de particulier qu’elle use de toutes les avancées technologiques permettant une excellente durabilité dans le temps tant au niveau de la résistance du support (canevas ou papier) que de la stabilité des couleurs.
À cet effet, le matériel en provenance d’Allemagne – machine à imprimer, pigments naturels et non pas encre ordinaire, papiers et toiles de grande qualité – permet la reproduction en très haute définition d’un tableau de grand peintre ou artiste confirmé et l’obtention de copies totalement fidèles à l’œuvre originale.
Les exemplaires obtenus en tirage réduit (4 au maximum) sont alors signés par l’artiste et vendus sur le marché de l'art à des prix bien inférieurs à la valeur d’origine.
La galerie Janine Rubeiz ouvre ses portes à cette initiative tout à fait louable, surtout en temps de crise économique, et s’associe avec le groupe Young Collectors Sale pour mettre côte à côte les reproductions en «giclé» de peintres libanais confirmés tels que Hussein Madi, Hanibal Srouji, Mohammad el-Roueiss, Nabil Nahas, et les œuvres de jeunes artistes libanais émergents comme Fatat Bahmad, Wissam el-Saadi, Nizar Daher et Loulia.
Un thème commun ayant pour enseigne «Buy me a tree», en hommage à l’arbre comme une quête du Graal dont les représentations se déclinent en différentes expressions et caractères.
Les œuvres de Hanibal Srouji affichent un minimalisme abstrait et s’étalent en grandes étendues arides, plans horizontaux ou verticaux de couleur ocre représentant la terre aride où semble germer la promesse de pousses nouvelles comme un appel à l’espoir.
Hussein Madi, lui, plante son arbre au milieu de la toile pour mieux affirmer la nécessité de sa présence et laisse les branches envahir l’espace. Les feuilles de cet arbre résistent vaillamment aux assauts de l’automne ou jonchent le sol en amas ocre brun. Un peu plus loin, elles s’accrochent fièrement en milliers de couronnes au tronc de l’arbre roi. Ailleurs, un olivier aux membres amputés, couleur rouge sang, continue à porter bien haut ses fruits et ses feuilles.
Mohamad el Raouas dans sa «recherche du temps perdu» s’amuse avec des collages à créer une nature idyllique pleine de poésie où des Cupidon assistent, complices, au tête-à-tête amoureux entre la chanteuse Asmahan et le philosophe Roland Barthes! Un univers onirique, celui des origines, un Éden où la femme tient une place essentielle en harmonie avec la terre et la nature.
Nabil Nahas à son tour nous fait vivre une expérience sensorielle, celle du palmier dans sa vérité la plus sensible, celle de la rugosité du tronc, la nervure des palmes, la saveur du fruit à venir. Mais cela n’est pas tout puisque de jeunes artistes émergents s’invitent aussi à la cour des grands...
Nizar Daher nous émeut avec son cèdre aux multiples facettes, tantôt doré et éclatant en plein soleil, tantôt rougeoyant à l’heure du couchant, mais toujours majestueux même quand il saigne.
Fatat Bahmad nous attendrit par la douceur de ses toiles au charme suranné, par leur tonalité chaude et assourdie créant une atmosphère chaleureuse et intimiste. Ses verts tendres se mélangent aux bruns orangés, bois de rose et bleu lila sombre, et dégagent une impression de paix et de quiétude.
Wissam el-Saadi utilise la calligraphie, l’abstraction des lettres et leur identité particulière pour scander un slogan emprunté à l’arbre, symbole de pérennité et de résistance: «Rien ne peut nous abattre.»
Toutes ces œuvres qui se côtoient, reproductions d’artistes établis ou œuvres de peintres émergents, sollicitent le regard, suscitent de multiples questionnements... Celui du rapport entre la technologie et l’œuvre d’art, celui de la valeur marchande de cette dernière qui peut dépendre de si nombreux critères... Universalité, offre et demande, perfection et émotion esthétique, rareté, subjectivité, originalité, message engagé, mode, etc.; de quoi s’y perdre et bien heureusement d’ailleurs.
L’œuvre d’art gardant sa part de mystère et participant à l’indicible, toute tentative de la cerner restant inutile, laissons ouverts à l’incertitude tous les champs des possibles pour nous laisser rêver indéfiniment…
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