Le ministre libanais de l'Intérieur, Bassam Mawlaoui, a annoncé samedi qu'il avait pris les mesures légales nécessaires en faveur de l'expulsion du Liban des membres du principal groupe d'opposition chiite bahreïni à la politique de Manama, al-Wifaq, "conformément à la loi, à nos convictions fermes et stables et à notre engagement en faveur du maintien de nos relations avec les pays arabes, et ceux du Golfe en particulier".
Dans un entretien accordé à la chaîne saoudienne al-Hadath-al-Arabiya, M. Mawlaoui a affirmé avoir demandé officiellement à la direction de la Sûreté générale de "prendre toutes les mesures qui s’imposent afin de déporter les membres non-Libanais de l'association al-Wifaq".
Cette mesure s’inscrit dans le prolongement de l’enquête ordonnée par le Premier ministre, Nagib Mikati, après les protestations de Manama contre un meeting tenu par cette organisation dans la banlieue sud de Beyrouth, sous l'égide du Hezbollah.
"Qu'une partie politique précise en soit mécontentée ne signifie pas que les lois en vigueur ne doivent pas être appliquées ou qu'il ne faut pas prendre les mesures qui vont de pair avec nos convictions et l'intérêt du Liban", a noté M. Mawlaoui, en allusion au parti chiite. "Nous aurions dû prendre des mesures préventives en application des lois et sur base de nos convictions et de notre appartenance arabe", a-t-il ajouté.
"N’importe quelle activité politique ou culturelle doit obtenir un permis préalable des autorités compétentes, conformément à la loi", a précisé le ministre de l'Intérieur. "Nous avons notifié les hôtels et les salles de conférences de la nécessité d'avertir le ministère de l'Intérieur avant l'organisation de toute conférence. L'association aurait dû informer les autorités concernées avant de se livrer à n'importe quelle activité", a-t-il ajouté.
Le ministre de l'Intérieur a par ailleurs mis l'accent sur la détermination des services de sécurité à débusquer et démanteler les réseaux de trafic de captagon et à poursuivre les malfaiteurs qui en font partie en justice.
Dans un entretien accordé à la chaîne saoudienne al-Hadath-al-Arabiya, M. Mawlaoui a affirmé avoir demandé officiellement à la direction de la Sûreté générale de "prendre toutes les mesures qui s’imposent afin de déporter les membres non-Libanais de l'association al-Wifaq".
Cette mesure s’inscrit dans le prolongement de l’enquête ordonnée par le Premier ministre, Nagib Mikati, après les protestations de Manama contre un meeting tenu par cette organisation dans la banlieue sud de Beyrouth, sous l'égide du Hezbollah.
"Qu'une partie politique précise en soit mécontentée ne signifie pas que les lois en vigueur ne doivent pas être appliquées ou qu'il ne faut pas prendre les mesures qui vont de pair avec nos convictions et l'intérêt du Liban", a noté M. Mawlaoui, en allusion au parti chiite. "Nous aurions dû prendre des mesures préventives en application des lois et sur base de nos convictions et de notre appartenance arabe", a-t-il ajouté.
"N’importe quelle activité politique ou culturelle doit obtenir un permis préalable des autorités compétentes, conformément à la loi", a précisé le ministre de l'Intérieur. "Nous avons notifié les hôtels et les salles de conférences de la nécessité d'avertir le ministère de l'Intérieur avant l'organisation de toute conférence. L'association aurait dû informer les autorités concernées avant de se livrer à n'importe quelle activité", a-t-il ajouté.
Le ministre de l'Intérieur a par ailleurs mis l'accent sur la détermination des services de sécurité à débusquer et démanteler les réseaux de trafic de captagon et à poursuivre les malfaiteurs qui en font partie en justice.
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