Goldrich: la présidentielle libanaise n’est pas l’affaire de Washington
Le secrétaire d’État adjoint américain pour les affaires du Proche-Orient chargé de la Syrie et du Levant, Ethan Goldrich, arrivé lundi au Liban, a affirmé dans un entretien au quotidien an-Nahar publié mercredi que « les Etats-Unis ne souhaitent pas voir le Liban s’effondrer ». Pour cela, « le Liban a besoin de parachever le processus devant aboutir au choix d’un président de la République, d’un Premier ministre et d’un conseil des ministres », a-t-il indiqué. « Nous avons un rôle important au niveau de l’aide au Liban (et du soutien aux réformes préconisées), mais le rôle le plus important revient aux Libanais eux-mêmes », a-t-il ajouté.
S’agissant de la présidentielle, il a précisé qu’il n’est « pas du devoir (de Washington) de choisir un président pour le Liban.


C’est le rôle du parlement libanais, guidé par les revendications du peuple libanais ». « Le Liban a besoin d’un président intègre capable d’unifier le pays, gérer le gouvernement et mettre en œuvre les réformes » requises pour sortir le Liban de la crise. « Nous pensons que les Libanais découvriront eux-mêmes l’identité de cette personne, et celle-ci devra travailler pour le peuple du Liban », a-t-il précisé.
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