Un match de Coupe de France définitivement arrêté au lendemain d'une réunion ministérielle sur la violence dans les stades: les incidents de Paris FC-Lyon, trois semaines après ceux d'OL-OM, plongent à nouveau dans le chaos le foot français, sommé d'assumer ses responsabilités.
En début de soirée samedi, le parquet de Paris a confirmé l'ouverture d'une enquête pour violences volontaires au sein d'une enceinte sportive ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours.
Dès vendredi soir, la ministre des Sports Roxana Maracineanu avait fait part dans un message adressé au président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, de son fort mécontentement, lui demandant d’agir fermement.
Lui rappelant également que l’Etat avait apporté une réponse aux instances du football, en référence à la réunion interministérielle de jeudi à laquelle ont pris part des dirigeants du football professionnel.
Celle-ci a débouché sur plusieurs mesures comme l'arrêt définitif d'un match si un joueur ou l'arbitre est agressé et un délai de 30 minutes maximum pour décider ou non de la poursuite d'une rencontre.
"Elle entend que je prenne mes responsabilités", a reconnu Noël Le Graët dans un entretien à l'Equipe samedi, ajoutant qu'il comptait le "faire "rapidement".
Commission réunie en urgence
La Commission de discipline de la Fédération française de football a ainsi annoncé peu après qu'elle se réunirait "en urgence, en début de semaine prochaine" pour instruire ses nouveaux débordements. "Les décisions disciplinaires seront prises la semaine suivante, avant les 16e de finale de la compétition (2 et 3 janvier 2022)", a précisé l'instance.
Déjà sanctionné d'un retrait d'un point en Ligue 1 après les incidents contre l'OM le 21 novembre, Lyon risque gros après ce nouvel épisode. Si le match de championnat contre Marseille doit se rejouer à huis clos, qu'en sera-t-il du 32e de finale de Coupe contre le Paris FC, arrêté à la mi-temps alors que le score était de 1-1 ?
Vendredi soir, alors que Parisiens et Lyonnais s'apprêtaient à entamer la deuxième période, l'arbitre a dû faire rentrer les joueurs aux vestiaires. Pour ne plus en ressortir.
La faute à des incidents pendant la pause où des jets de fumigènes aux abords du parcarge lyonnais ont entraîné des bagarres et des mouvements de foule. Les forces de l'ordre ont dû se déployer pour prêter main forte aux stadiers. Des spectateurs de la tribune proche des incidents sont alors descendus sur la pelouse pour s'éloigner du danger, avant de réintégrer les gradins.
Mais après un peu plus de 45 minutes d'attente, le speaker du stade a annoncé à 22h50 que le match ne reprendrait pas.
Ces incidents ont fait deux blessés, un policier et un supporter, selon la police, qui n'a procédé à aucune interpellation.
La triste soirée de Charléty s'ajoute à une longue série de débordements dans les tribunes des stades français depuis le début de saison.
Ferracci tacle Aulas
Comme à l'issue du match OL-OM, arrêté après le jet d'une bouteille en plastique pleine d'eau sur le Marseillais Dimitri Payet, les présidents des deux clubs se sont renvoyé la balle.
Le Lyonnais Jean-Michel Aulas a estimé vendredi soir que les "torts étaient partagés" suscitant la vive réaction de son homologue du Paris FC, Pierre Ferracci. "Là, Jean-Michel Aulas déraille complètement", a lancé le dirigeant parisien au micro de la chaîne L'Equipe.
"Le groupe des ultras lyonnais a foutu un bordel sans nom. Violents, des gens cagoulés, armés de chaînes de vélo, de poings américains, qui ont envoyé des fumigènes", s'est insurgé le président du club de L2.
"J'ai entendu Jean-Michel Aulas me dire que c'était un groupe du PSG qui s'appelle Panda qui avait attaqué les supporters lyonnais. Les ultras de Lyon n'auraient jamais dû mettre les pieds à Charléty" a ajouté le dirigeant du club parisien, appelant son collègue à porter plainte contre ses supporters.
Une démarche entreprise par l'OL qui a annoncé samedi, qu'il avait décidé de porter plainte après ce déchaînement de violences". Le club rhodanien a par ailleurs interdit samedi à ses groupes de supporters de se déplacer pour les matches à l'extérieur, et ce jusqu'à nouvel ordre.
Le club ajoute qu'il "prendra les mesures les plus sévères contre les personnes impliquées après les identifications, y compris contre les supporters lyonnais qui seraient concernés".
Source AFP
En début de soirée samedi, le parquet de Paris a confirmé l'ouverture d'une enquête pour violences volontaires au sein d'une enceinte sportive ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours.
Dès vendredi soir, la ministre des Sports Roxana Maracineanu avait fait part dans un message adressé au président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, de son fort mécontentement, lui demandant d’agir fermement.
Lui rappelant également que l’Etat avait apporté une réponse aux instances du football, en référence à la réunion interministérielle de jeudi à laquelle ont pris part des dirigeants du football professionnel.
Celle-ci a débouché sur plusieurs mesures comme l'arrêt définitif d'un match si un joueur ou l'arbitre est agressé et un délai de 30 minutes maximum pour décider ou non de la poursuite d'une rencontre.
"Elle entend que je prenne mes responsabilités", a reconnu Noël Le Graët dans un entretien à l'Equipe samedi, ajoutant qu'il comptait le "faire "rapidement".
Commission réunie en urgence
La Commission de discipline de la Fédération française de football a ainsi annoncé peu après qu'elle se réunirait "en urgence, en début de semaine prochaine" pour instruire ses nouveaux débordements. "Les décisions disciplinaires seront prises la semaine suivante, avant les 16e de finale de la compétition (2 et 3 janvier 2022)", a précisé l'instance.
Déjà sanctionné d'un retrait d'un point en Ligue 1 après les incidents contre l'OM le 21 novembre, Lyon risque gros après ce nouvel épisode. Si le match de championnat contre Marseille doit se rejouer à huis clos, qu'en sera-t-il du 32e de finale de Coupe contre le Paris FC, arrêté à la mi-temps alors que le score était de 1-1 ?
Vendredi soir, alors que Parisiens et Lyonnais s'apprêtaient à entamer la deuxième période, l'arbitre a dû faire rentrer les joueurs aux vestiaires. Pour ne plus en ressortir.
La faute à des incidents pendant la pause où des jets de fumigènes aux abords du parcarge lyonnais ont entraîné des bagarres et des mouvements de foule. Les forces de l'ordre ont dû se déployer pour prêter main forte aux stadiers. Des spectateurs de la tribune proche des incidents sont alors descendus sur la pelouse pour s'éloigner du danger, avant de réintégrer les gradins.
Mais après un peu plus de 45 minutes d'attente, le speaker du stade a annoncé à 22h50 que le match ne reprendrait pas.
Ces incidents ont fait deux blessés, un policier et un supporter, selon la police, qui n'a procédé à aucune interpellation.
La triste soirée de Charléty s'ajoute à une longue série de débordements dans les tribunes des stades français depuis le début de saison.
Ferracci tacle Aulas
Comme à l'issue du match OL-OM, arrêté après le jet d'une bouteille en plastique pleine d'eau sur le Marseillais Dimitri Payet, les présidents des deux clubs se sont renvoyé la balle.
Le Lyonnais Jean-Michel Aulas a estimé vendredi soir que les "torts étaient partagés" suscitant la vive réaction de son homologue du Paris FC, Pierre Ferracci. "Là, Jean-Michel Aulas déraille complètement", a lancé le dirigeant parisien au micro de la chaîne L'Equipe.
"Le groupe des ultras lyonnais a foutu un bordel sans nom. Violents, des gens cagoulés, armés de chaînes de vélo, de poings américains, qui ont envoyé des fumigènes", s'est insurgé le président du club de L2.
"J'ai entendu Jean-Michel Aulas me dire que c'était un groupe du PSG qui s'appelle Panda qui avait attaqué les supporters lyonnais. Les ultras de Lyon n'auraient jamais dû mettre les pieds à Charléty" a ajouté le dirigeant du club parisien, appelant son collègue à porter plainte contre ses supporters.
Une démarche entreprise par l'OL qui a annoncé samedi, qu'il avait décidé de porter plainte après ce déchaînement de violences". Le club rhodanien a par ailleurs interdit samedi à ses groupes de supporters de se déplacer pour les matches à l'extérieur, et ce jusqu'à nouvel ordre.
Le club ajoute qu'il "prendra les mesures les plus sévères contre les personnes impliquées après les identifications, y compris contre les supporters lyonnais qui seraient concernés".
Source AFP
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