La grève des magistrats est au centre de controverses multiples. La dernière est celle du bâtonnier Nader Gaspard, qui a fortement critiqué cette prise de position, allant même jusqu’à appeler à priver les juges grévistes de leurs salaires. En réponse aux diverses critiques et accusations dont ils font l’objet, les magistrats ont fait entendre leur voix via le Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Ce dernier a rendu public dans la soirée du jeudi un communiqué où il explique les raisons qui les ont poussé à agir de la sorte.
«Les magistrats ne sont pas en cessation de travail par choix. La dure réalité à laquelle ils sont confrontés leur a dicté cette mesure», peut-on lire dans le communiqué. Cette réalité est telle que les conditions de vie des juges se sont dégradées à la lumière de la crise financière qui frappe le pays de plein fouet. Plus encore, les avantages dont ils bénéficiaient sur le plan de la santé et de l’éducation ne sont plus les mêmes. Côté professionnel, l’état des lieux des tribunaux s’avère de plus en plus lamentable: manque d’équipements, de fournitures, problèmes d’électricité… A cela, s’ajoute l’échec du vote de la loi sur l’indépendance de la justice, ce qui ne permet aucune amélioration de la situation et facilite les ingérences politiques dans le travail de la magistrature. Ainsi, pour mettre fin à cette grève, le CSM exige que les points susmentionnés soient réglés au plus vite.
Le communiqué insiste cependant sur le fait que malgré la cessation de travail, les tribunaux continuent de fonctionner. En effet, le CSM a délibérément demandé aux juges d’exercer leurs fonctions pour faire avancer dans la mesure du possible les dossiers relatifs aux cas urgents et qui relèvent de l’humanitaire. «Le CSM croit fortement en la nécessité d'assurer la continuité du travail, même dans les circonstances les plus difficiles», poursuit le communiqué. Une sollicitation à laquelle les juges libanais ont répondu par la positive, «dans l’espoir que les autorités concernées adopteront une attitude favorable à leur égard».
Le CSM a également rappelé avoir «prêté serment pour préserver la dignité des juges et déclare être conscient de l'ampleur des souffrances, des abus et des menaces contre lesquelles les magistrats ont longtemps résisté». Il a insisté sur le fait qu’il ne «permet aucune ingérence dans le système judiciaire, ni aucune atteinte aux juges considérant que de tels actes vont à l’encontre du principe de l’indépendance du pouvoir judiciaire».
A cet égard, le CSM souligne que les motifs et faits mentionnés dans son communiqué constituent la base sur laquelle les autorités devraient s’appuyer pour trouver des solutions définitives à ce problème et permettre le redressement del'État de droit.
«Les magistrats ne sont pas en cessation de travail par choix. La dure réalité à laquelle ils sont confrontés leur a dicté cette mesure», peut-on lire dans le communiqué. Cette réalité est telle que les conditions de vie des juges se sont dégradées à la lumière de la crise financière qui frappe le pays de plein fouet. Plus encore, les avantages dont ils bénéficiaient sur le plan de la santé et de l’éducation ne sont plus les mêmes. Côté professionnel, l’état des lieux des tribunaux s’avère de plus en plus lamentable: manque d’équipements, de fournitures, problèmes d’électricité… A cela, s’ajoute l’échec du vote de la loi sur l’indépendance de la justice, ce qui ne permet aucune amélioration de la situation et facilite les ingérences politiques dans le travail de la magistrature. Ainsi, pour mettre fin à cette grève, le CSM exige que les points susmentionnés soient réglés au plus vite.
Le communiqué insiste cependant sur le fait que malgré la cessation de travail, les tribunaux continuent de fonctionner. En effet, le CSM a délibérément demandé aux juges d’exercer leurs fonctions pour faire avancer dans la mesure du possible les dossiers relatifs aux cas urgents et qui relèvent de l’humanitaire. «Le CSM croit fortement en la nécessité d'assurer la continuité du travail, même dans les circonstances les plus difficiles», poursuit le communiqué. Une sollicitation à laquelle les juges libanais ont répondu par la positive, «dans l’espoir que les autorités concernées adopteront une attitude favorable à leur égard».
Le CSM a également rappelé avoir «prêté serment pour préserver la dignité des juges et déclare être conscient de l'ampleur des souffrances, des abus et des menaces contre lesquelles les magistrats ont longtemps résisté». Il a insisté sur le fait qu’il ne «permet aucune ingérence dans le système judiciaire, ni aucune atteinte aux juges considérant que de tels actes vont à l’encontre du principe de l’indépendance du pouvoir judiciaire».
A cet égard, le CSM souligne que les motifs et faits mentionnés dans son communiqué constituent la base sur laquelle les autorités devraient s’appuyer pour trouver des solutions définitives à ce problème et permettre le redressement del'État de droit.
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