Le Liban en lumière et lumineux grâce à son enfant non pas prodigue, mais prodigieux: le grand, l’immense compositeur Bechara el-Khoury.
Le ministère de la Culture française, par arrêté présidentiel, vient de le nommer Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres. Fierté avant tout et étonnement se mélangent… mieux vaut tard que jamais pour honorer un artiste aussi exceptionnel tant dans sa prodigalité que dans ses œuvres désormais faisant partie du patrimoine mondial de la musique classique.
La mesure du temps n’a aucune prise sur le génial Bechara, seule celle de la musique fait battre son cœur d’éternel «adolescent»… Adolescent oui, car cet enfant du Liban n’a jamais oublié sa patrie natale et encore moins les premiers émois qu’elle lui a procurés.
Né en 1957, ce fils d’une double lignée libanaise remarquable, ayant Élias, Mansour et Assi el-Rahbani comme oncles maternels, et Bechara el-Khoury du même nom, le poète romantique connu sous le nom d’Al-Akhtal el-Saghir, pour grand-père paternel, ne s’en est pas moins affranchi pour exprimer son propre art.
Bien que totalement imbibé de son héritage musical et culturel, Bechara montre très tôt des prédispositions pour le «classique» et l’orchestration: il passe le plus clair de son temps dans cette montagne libanaise tant chérie, inlassablement jour après jour, à effectuer des recherches, à créer des compositions et à se livrer à des «écoutes» auprès de son «Maître», Hagop Arslanian. Celui-ci aura une grande influence sur lui, comme Pierre Petit qui le suivra durant ses premières années françaises, et Richard Strauss, le mentor absolu.
En arrivant en France en 1979, passionnément imprégné par la musique symphonique russe ou allemande, l’opéra Electra lui crée un choc et provoque en lui une créativité effrénée qui n’aura de cesse d’être jouée par les plus grands orchestres du monde.
Bien que vivant à Paris, mais profondément fils de sa terre libanaise, ses œuvres musicales seront toujours rythmées par les émotions exacerbées de son empathie naturelle vers les joies et les tragédies du monde. Son témoignage majeur et fidèle à son temps confère à ses créations une intemporalité; créations qui font résonner en chacun de nous une appartenance épidermique à cette humanité en recherche de son divin perdu.
Merci Bechara pour tant de beauté, pour cette offrande sacrée; celle de nous permettre de plonger dans le péché originel; celui d’un paradis perdu… mais enfin retrouvé… le temps d’une symphonie.
Le ministère de la Culture française, par arrêté présidentiel, vient de le nommer Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres. Fierté avant tout et étonnement se mélangent… mieux vaut tard que jamais pour honorer un artiste aussi exceptionnel tant dans sa prodigalité que dans ses œuvres désormais faisant partie du patrimoine mondial de la musique classique.
La mesure du temps n’a aucune prise sur le génial Bechara, seule celle de la musique fait battre son cœur d’éternel «adolescent»… Adolescent oui, car cet enfant du Liban n’a jamais oublié sa patrie natale et encore moins les premiers émois qu’elle lui a procurés.
Né en 1957, ce fils d’une double lignée libanaise remarquable, ayant Élias, Mansour et Assi el-Rahbani comme oncles maternels, et Bechara el-Khoury du même nom, le poète romantique connu sous le nom d’Al-Akhtal el-Saghir, pour grand-père paternel, ne s’en est pas moins affranchi pour exprimer son propre art.
Bien que totalement imbibé de son héritage musical et culturel, Bechara montre très tôt des prédispositions pour le «classique» et l’orchestration: il passe le plus clair de son temps dans cette montagne libanaise tant chérie, inlassablement jour après jour, à effectuer des recherches, à créer des compositions et à se livrer à des «écoutes» auprès de son «Maître», Hagop Arslanian. Celui-ci aura une grande influence sur lui, comme Pierre Petit qui le suivra durant ses premières années françaises, et Richard Strauss, le mentor absolu.
En arrivant en France en 1979, passionnément imprégné par la musique symphonique russe ou allemande, l’opéra Electra lui crée un choc et provoque en lui une créativité effrénée qui n’aura de cesse d’être jouée par les plus grands orchestres du monde.
Bien que vivant à Paris, mais profondément fils de sa terre libanaise, ses œuvres musicales seront toujours rythmées par les émotions exacerbées de son empathie naturelle vers les joies et les tragédies du monde. Son témoignage majeur et fidèle à son temps confère à ses créations une intemporalité; créations qui font résonner en chacun de nous une appartenance épidermique à cette humanité en recherche de son divin perdu.
Merci Bechara pour tant de beauté, pour cette offrande sacrée; celle de nous permettre de plonger dans le péché originel; celui d’un paradis perdu… mais enfin retrouvé… le temps d’une symphonie.
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