Trois personnes sont décédées après avoir été touchées par des tirs, vendredi peu avant midi, dans le Xe arrondissement de Paris. Un homme âgé entre 60 et 70 ans a été interpellé et placé en garde à vue. Les faits se sont déroulés rue d'Enghien, au niveau d'un centre culturel kurde. Une enquête a été ouverte sur des chefs d'assassinat, homicides volontaires et violences aggravées.
Après la fusillade dans le Xe arrondissement de Paris, une enquête a été ouverte sur des chefs d'assassinat, homicides volontaires et violences aggravées. (AFP)
Trois personnes sont décédées après avoir été touchées par des tirs, vendredi peu avant midi, dans le Xe arrondissement de Paris, et un homme a été interpellé et placé en garde, a indiqué le parquet à Paris.
Les faits se sont déroulés rue d'Enghien, au niveau d'un centre culturel kurde, dans un quartier commerçant et animé, notamment prisé de la communauté kurde.
Une enquête a été ouverte sur des chefs d'assassinat, homicides volontaires et violences aggravées. Les investigations ont été pour l'heure confiées à la brigade criminelle avec le 2e DPJ. Le bilan provisoire fait état de trois morts, et trois blessés dont un en urgence absolue, selon le parquet de Paris.
Un homme âgé de 60 et 70 ans a été interpellé et placé en garde à vue. "Son identité est en cours de fiabilisation", selon la même source.
L'homme interpellé, "de type caucasien", "serait âgé d'une soixantaine d'années", selon une source policière, précisant que le bilan des victimes n'est pas définitif.
"L'auteur est interpellé avec son arme, le danger est écarté, ses motivations sont pour l'instant inconnues", a-t-elle poursuivi.
Au croisement de la rue d'Enghien et de la rue d'Hauteville, des brancards étaient amenés dans le calme vers la scène de la fusillade et un périmètre de sécurité était mis en place par la police, a constaté une journaliste de l'AFP.
Au croisement de la rue d'Enghien et de la rue d'Hauteville, des brancards étaient amenés dans le calme vers la scène de la fusillade et un périmètre de sécurité était mis en place par la police (AFP)
"Sept à huit coups de feu dans la rue, c'est la panique totale, on est restés enfermés à l’intérieur", a témoigné auprès de l’AFP une commerçante d'un immeuble voisin souhaitant garder l'anonymat.
"On a vu un vieux monsieur blanc rentrer et tirer dans le centre culturel kurde, puis il est allé dans le salon de coiffure à côté. On s'est réfugié dans le restaurant avec les salariés", a témoigné Romain, le directeur adjoint du restaurant Pouliche Paris, joint par téléphone.
Selon un autre témoin, un habitant du quartier qui passait dans la rue, interrogé par l'AFP, a indiqué qu"il y avait des gens paniqués qui criaient à des policiers : il est là, il est là, avancez en désignant un salon de coiffure". "J'ai vu des policiers rentrer dans le salon où il y avait deux personnes à terre, blessées aux jambes, j'ai vu le sang", a-t-il ajouté décrivant des "gens sous le choc et en panique".
Le Centre Ahmet Kaya, nommé en hommage au chanteur éponyme, est une association de type loi 1901 ayant pour objectif de "favoriser l’insertion progressive" de la population kurde installée en Ile-de-France.
"Stupeur", "colère", "tristesse": la classe politique, de l'extrême droite à l'extrême gauche, a réagi à la fusillade qui a fait au moins trois morts et trois blessés vendredi matin dans le Xème arrondissement de Paris. Emmanuel Macron a dénoncé une "odieuse attaque" dont "les Kurdes de France ont été la cible" vendredi, après qu'un homme a tué trois personnes et blessé trois autres dans le Xe arrondissement à Paris.
"Stupeur et émotion après la fusillade en plein cœur de Paris", a écrit la cheffe des députés Rassemblement national Marine Le Pen sur Twitter. "Merci aux forces de l'ordre pour leur rapide et décisive intervention. Nos pensées vont aux familles des proches frappées par ce terrible drame", a-t-elle poursuivi.
La fusillade a éclaté vendredi en fin de matinée dans un quartier animé du centre de la capitale, au niveau d'un centre culturel kurde de la rue d'Enghein. Les Insoumis ont qualifié cette fusillade "d'attentat" ou d'acte "terroriste", alors qu'une enquête a été ouverte pour assassinats, homicides volontaires et violences aggravées.
"Tristesse et colère devant l'attaque terroriste visant le centre culturel kurde Amet Kaya à Paris", a tweeté le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon. "Il y a 10 ans presque jour pour jour étaient assassinées trois dirigeantes kurdes en plein Paris. Ça suffit!" a-t-il poursuivi, plaidant pour la "protection de nos alliés kurdes".
"Effroyable attentat. L'extrême droite semble avoir encore frappé. Mortellement", a avancé la députée insoumise Clémentine Autain, en interrogeant: "Quand le sommet de l'Etat prendra-t-il au sérieux cette menace terroriste?". "Pensées pour les victimes de la terrible fusillade à Paris", a tweeté le nouveau patron des Républicains Eric Ciotti.
Un suspect a été interpellé et placé en garde à vue peu après les faits. Selon deux sources policières, ce conducteur de train à la retraite de nationalité française âgé de 69 ans est notamment soupçonné d'avoir déjà blessé à l'arme blanche au moins deux migrants dans un campement à Paris le 8 décembre 2021.
"Aujourd'hui, le criminel s'est attaqué aux Kurdes. Ce qui s'est passé doit réveiller chacun d'entre nous sur le danger que représente l'extrême droite. Donner une légitimité au racisme, c’est armer les identitaires", a commenté sur Twitter le numéro un du PS, Olivier Faure.
Avec AFP
Après la fusillade dans le Xe arrondissement de Paris, une enquête a été ouverte sur des chefs d'assassinat, homicides volontaires et violences aggravées. (AFP)
Trois personnes sont décédées après avoir été touchées par des tirs, vendredi peu avant midi, dans le Xe arrondissement de Paris, et un homme a été interpellé et placé en garde, a indiqué le parquet à Paris.
Les faits se sont déroulés rue d'Enghien, au niveau d'un centre culturel kurde, dans un quartier commerçant et animé, notamment prisé de la communauté kurde.
Une enquête a été ouverte sur des chefs d'assassinat, homicides volontaires et violences aggravées. Les investigations ont été pour l'heure confiées à la brigade criminelle avec le 2e DPJ. Le bilan provisoire fait état de trois morts, et trois blessés dont un en urgence absolue, selon le parquet de Paris.
Un homme âgé de 60 et 70 ans a été interpellé et placé en garde à vue. "Son identité est en cours de fiabilisation", selon la même source.
L'homme interpellé, "de type caucasien", "serait âgé d'une soixantaine d'années", selon une source policière, précisant que le bilan des victimes n'est pas définitif.
"L'auteur est interpellé avec son arme, le danger est écarté, ses motivations sont pour l'instant inconnues", a-t-elle poursuivi.
Au croisement de la rue d'Enghien et de la rue d'Hauteville, des brancards étaient amenés dans le calme vers la scène de la fusillade et un périmètre de sécurité était mis en place par la police, a constaté une journaliste de l'AFP.
Sept à huit coups de feu
Au croisement de la rue d'Enghien et de la rue d'Hauteville, des brancards étaient amenés dans le calme vers la scène de la fusillade et un périmètre de sécurité était mis en place par la police (AFP)
"Sept à huit coups de feu dans la rue, c'est la panique totale, on est restés enfermés à l’intérieur", a témoigné auprès de l’AFP une commerçante d'un immeuble voisin souhaitant garder l'anonymat.
"On a vu un vieux monsieur blanc rentrer et tirer dans le centre culturel kurde, puis il est allé dans le salon de coiffure à côté. On s'est réfugié dans le restaurant avec les salariés", a témoigné Romain, le directeur adjoint du restaurant Pouliche Paris, joint par téléphone.
Selon un autre témoin, un habitant du quartier qui passait dans la rue, interrogé par l'AFP, a indiqué qu"il y avait des gens paniqués qui criaient à des policiers : il est là, il est là, avancez en désignant un salon de coiffure". "J'ai vu des policiers rentrer dans le salon où il y avait deux personnes à terre, blessées aux jambes, j'ai vu le sang", a-t-il ajouté décrivant des "gens sous le choc et en panique".
Le Centre Ahmet Kaya, nommé en hommage au chanteur éponyme, est une association de type loi 1901 ayant pour objectif de "favoriser l’insertion progressive" de la population kurde installée en Ile-de-France.
"Stupeur"
"Stupeur et émotion après la fusillade en plein cœur de Paris", a écrit la cheffe des députés Rassemblement national Marine Le Pen sur Twitter. "Merci aux forces de l'ordre pour leur rapide et décisive intervention. Nos pensées vont aux familles des proches frappées par ce terrible drame", a-t-elle poursuivi.
La fusillade a éclaté vendredi en fin de matinée dans un quartier animé du centre de la capitale, au niveau d'un centre culturel kurde de la rue d'Enghein. Les Insoumis ont qualifié cette fusillade "d'attentat" ou d'acte "terroriste", alors qu'une enquête a été ouverte pour assassinats, homicides volontaires et violences aggravées.
"Tristesse et colère devant l'attaque terroriste visant le centre culturel kurde Amet Kaya à Paris", a tweeté le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon. "Il y a 10 ans presque jour pour jour étaient assassinées trois dirigeantes kurdes en plein Paris. Ça suffit!" a-t-il poursuivi, plaidant pour la "protection de nos alliés kurdes".
"Effroyable attentat. L'extrême droite semble avoir encore frappé. Mortellement", a avancé la députée insoumise Clémentine Autain, en interrogeant: "Quand le sommet de l'Etat prendra-t-il au sérieux cette menace terroriste?". "Pensées pour les victimes de la terrible fusillade à Paris", a tweeté le nouveau patron des Républicains Eric Ciotti.
Un suspect a été interpellé et placé en garde à vue peu après les faits. Selon deux sources policières, ce conducteur de train à la retraite de nationalité française âgé de 69 ans est notamment soupçonné d'avoir déjà blessé à l'arme blanche au moins deux migrants dans un campement à Paris le 8 décembre 2021.
"Aujourd'hui, le criminel s'est attaqué aux Kurdes. Ce qui s'est passé doit réveiller chacun d'entre nous sur le danger que représente l'extrême droite. Donner une légitimité au racisme, c’est armer les identitaires", a commenté sur Twitter le numéro un du PS, Olivier Faure.
Avec AFP
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