Inlassablement, le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, essaie de sensibiliser une certaine classe politique libanaise « enchaînée par son égoïsme », aux souffrances d’une population otage des intérêts individuels et partisans mesquins de certains responsables et forces politiques.
« Si seulement ceux qui sont liés par leur égoïsme se libèrent de ses chaînes et élisent un président de la République ». C’est le souhait que Mgr Raï a exprimé dans son homélie durant la messe de Noël, dimanche. Un souhait qui, il le sait, tombera dans l’oreille d’un sourd, tellement certains hommes politiques sont accrochés à leurs propres intérêts qu’ils jugent prioritaires au point de se désintéresser totalement de la situation tragique dans laquelle la crise qui dure depuis trois ans a plongé une grande partie de Libanais. « Les plaintes de la population affamée ne touchent pas le cœur et la conscience des hommes politiques », a déploré le patriarche, en constatant que « l’inimité réciproque entre les forces politiques les empêche de dialoguer afin d’en finir avec la crise de la présidentielle ». Il a insisté sur la nécessité pour celles-ci de cesser de bloquer l’élection d’un nouveau chef de l’État pour que les institutions constitutionnelles reprennent vie, que les crises financières, économiques et sociales mortelles prennent fin et que le peuple sorte de sa pauvreté et ses privations ».
« Si seulement ceux qui sont liés par leur égoïsme se libèrent de ses chaînes et élisent un président de la République ». C’est le souhait que Mgr Raï a exprimé dans son homélie durant la messe de Noël, dimanche. Un souhait qui, il le sait, tombera dans l’oreille d’un sourd, tellement certains hommes politiques sont accrochés à leurs propres intérêts qu’ils jugent prioritaires au point de se désintéresser totalement de la situation tragique dans laquelle la crise qui dure depuis trois ans a plongé une grande partie de Libanais. « Les plaintes de la population affamée ne touchent pas le cœur et la conscience des hommes politiques », a déploré le patriarche, en constatant que « l’inimité réciproque entre les forces politiques les empêche de dialoguer afin d’en finir avec la crise de la présidentielle ». Il a insisté sur la nécessité pour celles-ci de cesser de bloquer l’élection d’un nouveau chef de l’État pour que les institutions constitutionnelles reprennent vie, que les crises financières, économiques et sociales mortelles prennent fin et que le peuple sorte de sa pauvreté et ses privations ».
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