Le blocage politique et les sorties de crise possibles ont été mardi au centre des entretiens du président du Parlement, Nabih Berry, qui a reçu à Aïn el-Tiné, le Premier ministre sortant, Najib Mikati, puis le député Waël Bou Faour.
" Nous avons passé en revue des sujets relatifs à la gestion des affaires publiques ", a indiqué M. Mikati au terme de l’entretien, ajoutant : " Je l’ai consulté à cet égard. Nous sommes sur la même longueur d’ondes et maintenons un suivi permanent " de tous les dossiers. M. Mikati faisait ainsi allusion à la convocation de Conseils des ministres, soutenue par le tandem Amal-Hezbollah et critiquée par les partis chrétiens, notamment les Forces libanaises et le Courant patriotique libre. Pour les FL et le CPL, la priorité doit être à l’élection d’un président de la République.
Avec le député Waël Bou Faour, l’accent a été mis sur l’importance du dialogue pour en finir avec le blocage. Dans sa déclaration à la presse au terme de son entretien avec M. Berry, le parlementaire a insisté sur le fait qu’il n’existe aucun autre moyen pour « sortir de la crise ». « Une solution politique et économique ne peut intervenir que sur base d’un règlement politique qui commence par la recomposition de l’État, c’est-à-dire par l’élection d’un président de la République, puis par la formation d’un gouvernement », a-t-il estimé.
M. Bou Faour a écarté la possibilité d’une médiation étrangère efficace pour un déblocage au Liban « en l’absence d’une dynamique interne parallèle ». Plaidant pour le dialogue à cette fin, il a souligné que celui-ci peut être multiforme.
Salaires du privé
Auparavant, M. Mikati avait rencontré au Grand Sérail le ministre de la Défense Maurice Salim, et avait évoqué avec lui des dossiers relatifs à ce ministère et à la situation de l'armée.
Il avait également reçu une délégation de représentants des organismes économiques, conduite par l'ancien ministre Mohamed Choucair. La rencontre s'est déroulée en présence du ministre des Finances Youssef Khalil, du directeur général des Finances George Maaraoui et de l'ancien ministre Nicolas Nahas.
M. Choucair a qualifié la réunion « d’excellente », soulignant qu’elle « a permis de calmer certaines appréhensions ressenties par les instances économiques, notamment en ce qui concerne l’impôt que doivent régler les employés du secteur privé qui reçoivent leurs salaires en dollars américains ».
« Des solutions ont été trouvées à ces problèmes, qui ne lèsent ni l’État, ni les employés ni les patrons, et le ministre des Finances les annoncera prochainement », a-t-il ajouté.
M. Mikati a par ailleurs reçu l'ambassadeur du Maroc, Mohamed Grine, qui lui a présenté ses vœux à l’occasion des fêtes de fin d’année.
" Nous avons passé en revue des sujets relatifs à la gestion des affaires publiques ", a indiqué M. Mikati au terme de l’entretien, ajoutant : " Je l’ai consulté à cet égard. Nous sommes sur la même longueur d’ondes et maintenons un suivi permanent " de tous les dossiers. M. Mikati faisait ainsi allusion à la convocation de Conseils des ministres, soutenue par le tandem Amal-Hezbollah et critiquée par les partis chrétiens, notamment les Forces libanaises et le Courant patriotique libre. Pour les FL et le CPL, la priorité doit être à l’élection d’un président de la République.
Avec le député Waël Bou Faour, l’accent a été mis sur l’importance du dialogue pour en finir avec le blocage. Dans sa déclaration à la presse au terme de son entretien avec M. Berry, le parlementaire a insisté sur le fait qu’il n’existe aucun autre moyen pour « sortir de la crise ». « Une solution politique et économique ne peut intervenir que sur base d’un règlement politique qui commence par la recomposition de l’État, c’est-à-dire par l’élection d’un président de la République, puis par la formation d’un gouvernement », a-t-il estimé.
M. Bou Faour a écarté la possibilité d’une médiation étrangère efficace pour un déblocage au Liban « en l’absence d’une dynamique interne parallèle ». Plaidant pour le dialogue à cette fin, il a souligné que celui-ci peut être multiforme.
Salaires du privé
Auparavant, M. Mikati avait rencontré au Grand Sérail le ministre de la Défense Maurice Salim, et avait évoqué avec lui des dossiers relatifs à ce ministère et à la situation de l'armée.
Il avait également reçu une délégation de représentants des organismes économiques, conduite par l'ancien ministre Mohamed Choucair. La rencontre s'est déroulée en présence du ministre des Finances Youssef Khalil, du directeur général des Finances George Maaraoui et de l'ancien ministre Nicolas Nahas.
M. Choucair a qualifié la réunion « d’excellente », soulignant qu’elle « a permis de calmer certaines appréhensions ressenties par les instances économiques, notamment en ce qui concerne l’impôt que doivent régler les employés du secteur privé qui reçoivent leurs salaires en dollars américains ».
« Des solutions ont été trouvées à ces problèmes, qui ne lèsent ni l’État, ni les employés ni les patrons, et le ministre des Finances les annoncera prochainement », a-t-il ajouté.
M. Mikati a par ailleurs reçu l'ambassadeur du Maroc, Mohamed Grine, qui lui a présenté ses vœux à l’occasion des fêtes de fin d’année.
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