Les forces kurdes de Syrie, en état d'alerte, sont à la recherche de jihadistes mardi dans le nord du pays, de peur de nouvelles attaques, au lendemain d'un assaut avorté du groupe État islamique. Six membres des forces de sécurité kurdes et un jihadiste ont été tués lundi lors d'une attaque revendiquée par l'EI.
À la suite d'une attaque avortée de l'État islamique, l'administration autonome kurde a décrété l'état d'urgence à Raqqa, ancienne "capitale" de l'EI en Syrie, et a proclamé un couvre-feu dans la ville. (AFP)
Les forces kurdes de Syrie, en état d'alerte, sont à la recherche de jihadistes mardi dans le nord du pays, de peur de nouvelles attaques au lendemain d'un assaut avorté du groupe État islamique, a indiqué un responsable kurde à l'AFP.
Six membres des forces de sécurité kurdes et un jihadiste avaient été tués lundi lors d'une attaque revendiquée par l'EI contre le quartier général des forces kurdes à Raqqa. Cette attaque visait une prison où sont détenus des jihadistes.
À la suite de cette opération, l'administration autonome kurde a décrété l'état d'urgence à Raqqa, ancienne "capitale" de l'EI en Syrie, et proclamé un couvre-feu dans la ville.
"La campagne de ratissage et de poursuite des cellules potentielles de Daech (acronyme arabe de l'EI, ndlr) se poursuit, et le couvre-feu reste en place jusqu'à nouvel ordre", a déclaré à l'AFP le porte-parole des Forces démocratiques syriennes (FDS, dominées par les Kurdes), Farhad Chami.
"Nous avons des informations sur des attaques potentielles de Daech au cours des fêtes de fin d'année à Raqqa, Hassaké et Qamichli", toutes sous contrôle kurde, a-t-il ajouté, précisant que les forces kurdes étaient "en état d'alerte".
Raqqa était l'ancienne "capitale" de l'EI en Syrie, qui y avait instauré un régime de terreur, imposant une stricte application de la loi islamique et se livrant à de nombreuses exactions.
Interrogés au téléphone par l'AFP, des habitants de la ville ont affirmé que l'attaque de mardi avait ravivé les douloureux souvenirs du règne des jihadistes.
"Nous ne pouvons pas oublier ce que Daech a fait par le passé, ils veulent nous ramener à la situation de peur et de panique", affirme le gérant d'un supermarché à Raqqa, qui a requis l'anonymat par peur de représailles.
Oussama al-Khalaf, un militant de la ville, explique que depuis l'attaque de lundi, les habitants de Raqqa "vivent dans la peur d'un retour de l'EI à travers ses cellules dormantes".
Raqqa était l'ancienne "capitale" de l'EI en Syrie, qui y avait instauré un régime de terreur, imposant une stricte application de la loi islamique et se livrant à de nombreuses exactions. (AFP)
"La plupart des habitants vivent dans la terreur d'un renouvellement de telles attaques", ajoute-t-il.
Après une montée en puissance fulgurante en 2014 et la conquête de vastes territoires en Irak et en Syrie, l'EI a été défait sous le coup d'offensives successives, en 2017 en Irak et en 2019 en Syrie.
Mais malgré la perte de ses fiefs dans ces deux pays, le groupe continue d'y revendiquer des attaques à travers des cellules dormantes.
L'EI avait affirmé que l'attaque de lundi visait à "venger" les jihadistes détenus par les forces kurdes, notamment les femmes qui se trouvent dans le camp d'Al-Hol, dans le nord de la Syrie.
Avec AFP
À la suite d'une attaque avortée de l'État islamique, l'administration autonome kurde a décrété l'état d'urgence à Raqqa, ancienne "capitale" de l'EI en Syrie, et a proclamé un couvre-feu dans la ville. (AFP)
Les forces kurdes de Syrie, en état d'alerte, sont à la recherche de jihadistes mardi dans le nord du pays, de peur de nouvelles attaques au lendemain d'un assaut avorté du groupe État islamique, a indiqué un responsable kurde à l'AFP.
Six membres des forces de sécurité kurdes et un jihadiste avaient été tués lundi lors d'une attaque revendiquée par l'EI contre le quartier général des forces kurdes à Raqqa. Cette attaque visait une prison où sont détenus des jihadistes.
À la suite de cette opération, l'administration autonome kurde a décrété l'état d'urgence à Raqqa, ancienne "capitale" de l'EI en Syrie, et proclamé un couvre-feu dans la ville.
"La campagne de ratissage et de poursuite des cellules potentielles de Daech (acronyme arabe de l'EI, ndlr) se poursuit, et le couvre-feu reste en place jusqu'à nouvel ordre", a déclaré à l'AFP le porte-parole des Forces démocratiques syriennes (FDS, dominées par les Kurdes), Farhad Chami.
"Nous avons des informations sur des attaques potentielles de Daech au cours des fêtes de fin d'année à Raqqa, Hassaké et Qamichli", toutes sous contrôle kurde, a-t-il ajouté, précisant que les forces kurdes étaient "en état d'alerte".
Raqqa était l'ancienne "capitale" de l'EI en Syrie, qui y avait instauré un régime de terreur, imposant une stricte application de la loi islamique et se livrant à de nombreuses exactions.
Interrogés au téléphone par l'AFP, des habitants de la ville ont affirmé que l'attaque de mardi avait ravivé les douloureux souvenirs du règne des jihadistes.
"Nous ne pouvons pas oublier ce que Daech a fait par le passé, ils veulent nous ramener à la situation de peur et de panique", affirme le gérant d'un supermarché à Raqqa, qui a requis l'anonymat par peur de représailles.
Oussama al-Khalaf, un militant de la ville, explique que depuis l'attaque de lundi, les habitants de Raqqa "vivent dans la peur d'un retour de l'EI à travers ses cellules dormantes".
Raqqa était l'ancienne "capitale" de l'EI en Syrie, qui y avait instauré un régime de terreur, imposant une stricte application de la loi islamique et se livrant à de nombreuses exactions. (AFP)
"La plupart des habitants vivent dans la terreur d'un renouvellement de telles attaques", ajoute-t-il.
Après une montée en puissance fulgurante en 2014 et la conquête de vastes territoires en Irak et en Syrie, l'EI a été défait sous le coup d'offensives successives, en 2017 en Irak et en 2019 en Syrie.
Mais malgré la perte de ses fiefs dans ces deux pays, le groupe continue d'y revendiquer des attaques à travers des cellules dormantes.
L'EI avait affirmé que l'attaque de lundi visait à "venger" les jihadistes détenus par les forces kurdes, notamment les femmes qui se trouvent dans le camp d'Al-Hol, dans le nord de la Syrie.
Avec AFP
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